Course à la chefferie du PQ

Pour la relance de l'indépendance et du Parti québécois : Frédéric Bastien

Une candidature résolument nationaliste et souverainiste

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Tribune libre

Après le congrès de refondation du parti québécois, il faut trouver le leader qui saura le mener à bon port. Un esprit libre qui se tient loin du prêt-à-penser et des idées à la mode du jour. Il a du courage, du potentiel auprès de la base, il gagne à être connu, une certaine élite ne lui fera pas de cadeaux, mais ça il le sait, pour en avoir fait l'expérience.


Je suis d'accord avec lui sur l'indépendance, en faire la promotion, la vendre, un référendum est le meilleur moyen, mais la conjoncture ne s'y prête pas dans le moyen terme, premier mandat de gouvernement. Réduire l'immigration à 30,000 par année, ce qui est un niveau normal pour une population de notre taille, si nous voulons être encore majoritaires ici dans une génération, avec Montréal et la région ou nous ne sommes déjà plus capables de faire élire de péquistes et d'avoir un oui majoritaire à un référendum. Il a compris que nous ne devons pas opter pour le scrutin proportionnel, car c'est minoriser encore plus le Québec, le seul état francophone d'Amérique du nord. D'accord pour abolir au plus sacrant l'endoctrinement du cours ECR, éthique et culture religieuse, qui n'est qu'un lavage de cerveau multiculturaliste. D'accord pour un parti centriste qui rassemble large, de droite à gauche et non seulement de gauche à gauche. D'accord surtout pour faire une croix sur la convergence avec QS, on n'a déjà joué dans ce film, dont le dénouement catastrophique était hautement prévisible, pour QS l'indépendance est bien secondaire, avec son credo multiculturaliste, il est plus proche des libéraux et du NPD que de nous. D'accord sur l'importance de l'environnement, mais ce n'est pas ce qui nous distingue et fait notre force, notre ADN, c'est le Québec d 'abord et uniquement, ses racines, sa fierté, sa résilience de nation française en Amérique du nord, son épanouissement, son autodétermination et son indépendance.


Son programme est emballant, il me fait dire enfin, j'attendais ça depuis longtemps. Il a les bonnes priorités aux bonnes places. Il a écrit la bataille de Londres, le livre qui éclaire les dessous cachés et répugnants du rapatriement de la constitution en 82. Il est constant dans l'engagement militant, dévoué et désintéressé, il est là pour les bonnes raisons, pour notre cause, pas par ambition personnelle. Il possède un bon jugement. Il est celui qu'il nous faut comme chef du parti québécois. L'avenir du Québec passe par un programme tel que le sien. Consultez son programme, vous verrez! Il a mon appui. Bonne chance!


Pierre Boucher


Québec


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Pierre Boucher67 articles

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Retraité de 64  ans, agent de bureau fonction publique du Québec, originaire et domicilié à Québec. Mon travail m'obligeait à un devoir de réserve. Maintenant je peux m'exprimer sans retenue, sauf celle que me dicte le bon-sens!





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4 commentaires

  • Georges Gosselin Répondre

    27 novembre 2019

    En ce qui concerne la relance à l’indépendance, je crois qu’une des faiblesses des pères fondateurs du PQ a été de ne pas mettre davantage l’accent sur la position géographique du Québec maritime ouvert sur la mer. L’envahissante Angleterre d’abord, Ottawa ensuite et les États-Unis l’ont compris depuis longtemps. Ailleurs dans le monde les nations riches qui incluront bientôt les pays émergents dits du tiers-monde, sont ceux ouverts sur les océans permettant d’exporter et d’importer les produits nécessaires à une meilleure qualité de vie.


    Bien que nous possédions la technologie et les gens pour l’appliquer avec succès, à défaut de construire des usines de transformation au Québec afin de faire travailler nos gens à chacune des étapes de raffinement, ce qui permet de conserver l’argent plus longtemps à l’intérieur de notre pays, n’apparait-il pas logique d’améliorer les services routiers et portuaires? Facile à dire, difficile à faire? La volonté politique ne nait-elle pas de la volonté du peuple? Bernard Landry ne disait-il pas; vox populi vox dei? Étant donné que nous sommes en démocratie et qu’un Québec souverain sera démocrate, la donnée est-elle devenue fausse bien qu’il soit décédé après René Lévesque et Jacques Parizeau?


    De toute évidence le réchauffement planétaire ne semble pas en voie d’être résorbé à court terme et c’est à se demander s’il le sera à moyen terme. La taxe carbone et les mesures actuellement mises en place favorisent encore les grosses industries polluantes. Impossible de tout arrêter d’un coup sec sans créer le chaos, donc on fait avec, mais tout comme le pergélisol, la glace millénaire du grand nord fond à vue d’œil et le légendaire passage du Nord-ouest sort du domaine du mythe pour entrer de plain-pied dans l’actualité. Pourquoi sinon Trump aurait-il tenté d’acheter le Groenland et ainsi augmenter le réseau des terres côtières parcourues et développées par l’oncle Sam?


    Attendre la volonté d’Ottawa et une éventuelle ouverture d’esprit est inutile. Le fils Trudeau pas très solide sur sa selle ces temps-ci, est partisan de la politique réductrice menée par son père et qui abouti à la nuit des longs couteaux. Souffrez un copié-collé de ce que pense Justin «En continuité de ce que pensait mon père sur la question, je m’éloigne de toute conception de nationalisme du Québec, cette idée dépassée, d’un autre siècle, cette idée qui réduit le Québec à une nation alors que sa culture ne saurait s’épanouir qu’en tant que partie prenante d’un vaste Canada. Le nationalisme québécois se fonde sur une étroitesse d’esprit, peu d’intelligence et ne produit que des barrières inutiles. Comme mon père, je m’oppose à tous ceux qui peuvent même évoquer le concept de nation pour le Québec». De fait ses mots sont assez proches de ce que Durham écrivait dans son rapport de 1838-39


    Est-ce une idée dépassée, un concept d’un autre siècle que de construire des routes pour accéder au littoral québécois éloigné des grands centres et accroître les facilités de vie pour les gens qui l’habitent? Ce geste ne revêt-il pas plutôt une importance qui sera incalculable d’ici une trentaine d’années? Pourquoi attendre, prendre du retard pour en venir à être dépossédé petit à petit à un prix dérisoire?


  • Gaston Carmichael Répondre

    12 novembre 2019

    "Je suis d'accord avec lui sur l'indépendance, en faire la promotion, la vendre, un référendum est le meilleur moyen, mais la conjoncture ne s'y prête pas dans le moyen terme, premier mandat de gouvernement. "



    De quoi avez-vous peur, M. Boucher?


    Pensez-vous qu'avec un tel programme, que le PQ ferait moins bien qu'avec un programme à la Lisée, c-à-d promettre l'indépendance pour plus tard?


    De toute façon, c'est archi-connu que le PQ est un parti indépendante (ou est censé l'être) .  Il sera jugé sur cette base.  Combien pensez-vous que de fédéralistes mous ont voté pour le PQ en 2018?  Et, combien pensez-vous que d'indépendantistes mous ont voté pour la CAQ, ou sont simplement resté chez-eux?


    Le PQ n'aura à respecter sa promesse que s'il prend le pouvoir.  Et, s'il prend le pouvoir, cela signifiera qu'il a déjà une excellente base pour son projet de pays.  Il aurait alors quatre ans pour faire la promotion de l'indépendance en utilisant les ressources financières et humaines de l'État.


    Impossible???


    Je vous rappelle qu'en 1994, quand Parizeau a pris le pouvoir, l'appui à l'indépendance était à 40%.  Pourtant, un an plus tard...


    Et, si le PQ perd, ils n'auront pas de limousines, mais ils auront un nombre substantiel de députés à l'Assemblée Nationale, et un budget à l'avenant.  Ils reprendront le bâton du pélerin, et prépareront la prochaine élection en allant à la rencontre du monde, et faire tout ce qu'un bon missionnaire doit faire: Convaincre!


    • Pierre Boucher Répondre

      25 novembre 2019

      25-11-19. Bonjour M. Carmichael, merci pour votre commentaire.
      Comme vous j'aimerais que le Québec soit un pays indépendant et depuis longtemps, mais nos concitoyens en ont décidé autrement, Oui j'ai peur, peur d'un autre nom, car chaque non a fait reculer le Québec, rapatriement de la constitution sans le Québec, diminution des pouvoirs de l'Assemblée nationale, perte du droit de veto et après 95 la clarté référendaire. Qui risque rien n'a rien, je sais bien, mais nous n'avons plus le droit à l'erreur.
      Nous partons à moins que 40% d'appui à l'indépendance dans les sondages. Chez les nouvelles générations notre cause est moins populaire et avec le flot incessant d'immigrants depuis 95, les rangs des dépendantistes sont de plus en plus nombreux, Ce que je dis c'est qu'il faut tenter quelque chose sur le front constitutionnel, aller chercher plus de pouvoirs pour le Québec et ainsi faire la démonstration des limites du fédéralisme, car ça ne passerait pas comme une lettre à la poste.C'est ce que propose M. Bastien, ça n'a pas été essayé, allons y avec cette autre approche. Si nous ne pouvons faire du Québec un pays, au moins il aura un peu plus d'autonomie pour sa survie et si possible s'épanouir. Un beau risque, mais sans abandonner notre objectif ultime.