Poutine a la réelle intention de virer les Rothschild de la banque centrale russe

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Grosse partie en vue pour Poutine

Le lord maire de la City, le quartier des affaires de la capitale britannique, John Stuttard, fit fin Mars 2007 une visite en Russie. Pas pour discuter le bout de gras. C’était l’époque où la Russie était encore sonnée par l’après chute du mur de Berlin et la présidence désastreuse du poivrot Eltsine.


On sait que la Cité de Londres est la place financière mondiale incontestée et que le Lord Maire de la Cité tient le rang de Ministre et d’ambassadeur Anglais, et que la Cité, sous la coupe des Rothschild, a un lien direct hiérarchique avec la banque centrale russe.


John Stuttard eut une série de rencontres avec le président de la Banque centrale, Sergueï Ighnatiev, le directeur du Service fédéral des marchés financiers, Oleg Viouguine, et le premier magistrat de Moscou, Youri Loujkov. Le lord maire de la City prit part également à plusieurs colloques et manifestations organisés comme celles du du Marché boursier de Londres et de la Bourse de devises de Moscou (MMVB). Il y fut notamment question de la participation du business à la formation des cadres financiers et à la lutte contre les changements climatiques. La finance et les changements climatiques, les deux dadas des Rothschild.


Depuis les choses ont évolué


Début 2015, des confidents au plus haut niveau de Vladimir Vladimirovitch Poutine ont laissé fuité que celui-ci a l’intention de nationaliser la Banque centrale qui est contrôlée par les Rothschild via la Cité de Londres et de purger ses “collaborateurs” avec l’Ouest. Un de ces confidents est Evgueni Fedorov.


En vertu de la Constitution, la CBR (Banque Centrale Russe) appartient à un Etat étranger – la City de Londres – et prend les commandes de Londres et de Washington. Cette banque ne peut imprimer de l’argent que correspondant à sa trésorerie en devises étrangères, ce qui ne suffit pas aux finalités de Poutine et aux besoins d’une vraie Banque Centrale.


Poutine a failli sauter fin 2014


Fedorov a déclaré dans une interview: « Une scission au sein de l’élite russe a eu lieu il y a deux mois, et l’élite a décidé de rester avec Poutine (fin 2014) ». Dixit Fedorov : « Poutine doit maintenant impitoyablement nettoyer la 5ème colonne – dans « Notre Banque centrale, le ministère des Finances, le Ministère de l’Economie. Mais surtout, Poutine voit l’Occident comme le spéculateur contre le rouble ».


La nationalisation de la Banque centrale de Russie serait le premier signal et signifierait la rupture définitive avec la City of London des Rothschild. Poutine avait déjà saisi les actions de Ioukos (Rothschild / Chodorkowsky). Poutine hésite encore avec la nationalisation.


La CBR est membre de la Banque des Règlements Internationaux qui est sous le contrôle des Rothschild à Bâle, la banque centrale des banques centrales.


Rothschild contrôle la Banque Centrale Russe via la Réserve Fédérale Américaine, propriété déclarée de la famille et sous son contrôle. La CBR, Banque Centrale de Russie, ne peut pas imprimer plus de roubles que ceux correspondants à son offre de devises. De ce fait, « la FED et les Américains étranglent pour des raisons géostratégiques l’économie russe comme dans un étau » (dixit l’économiste russe Nikolaï Starikov).


Selon Forbes du 11 octobre 2014 : « la politique monétaire de la Russie a jusqu’à présent été déterminée conjointement par la Fed et la Peoples’Bank de Chine (Banque Populaire de Chine). Cela signifie que la Banque centrale de Russie (BCR) n’a jamais vraiment été en contrôle sur le rouble ou la politique monétaire. Tout le monde savait que le CBR ne pouvait les défendre à la limite de ses réserves de change, qui sont finies ».


Pour les petits futés qui veulent des sources, si les confidents de Poutine et Forbes ne suffisent pas, on s’adressera à leur concierge. Là ils le croiront peut-être.


En dépit de la déclaration de Fyodorov sur le sujet de la nationalisation de la CBR, Poutine est réticent à interférer avec l’emprise sur la Russie via la CBR des Rothschild. Nabiullina, la directrice de la CBR, est une créature des Rothschild, et ce fait est chose largement répandue dans les milieux bancaires et économiques en Russie, je peux en témoigner parlant russe couramment et visionnant des dizaines de vidéos russes chaque semaine.


Mikhail Fradkov, le chef du Service de renseignement extérieur (SVR), a averti que Moscou est au courant que les Etats-Unis font tout pour chasser Poutine du pouvoir. Et que la Banque Centrale Russe est un moyen de prédilection pour ce faire.


La supériorité des armements et de l’armée russe


Écoutons Poutine, dont le seul moyen d’avoir une vraie banque centrale sera de la couper du joug des Anglo-Américains, de la Cité de Londres et des Rothschild. Même s’il est réticent à cause de la Constitution. « Personne ne va jamais atteindre une supériorité militaire sur Russie. Nous avons un armement le plus moderne et l’armée est prête, une armée formidable. Nous avons la force, la volonté et le courage de protéger notre liberté. Certains gouvernements tentent de créer un nouveau rideau de fer autour de la Russie (Le grand échiquier). »


Le Kremlin a abandonné tout espoir de parvenir à quoi que ce soit par tout type de dialogue.


Sur CNN, le 3 décembre 2014: « Yevgeny Fyodorov, un membre éminent du parti et président du comité de la politique économique du parlement russe du président Vladimir Poutine, a accusé la banque centrale de sabotage, disant médias locaux qu’elle était « un ennemi institutionnel du pays. » »


Encore Yevgeny Fyodorov : “Notre Banque centrale, le Ministère des Finances, le Ministère de l’économie, nous poussent le long de la route à la destruction de l’économie russe, parce qu’ils exécutent les ordres de Washington et de Londres. Nous devons revenir à une économie classique, à la nationalisation du rouble. Cesser la pratique des réserves de change ; avoir une conduite accélérée de délocalisation, comme Poutine l’appelle. Cela signifie le gel des avoirs de ceux qui ne veulent pas collaborer. Ce qui signifie que toutes les grandes entreprises étrangères en Russie vont devoir le faire ».


Ensuite, il est juste question de savoir quand Poutine aura l’autorité révolutionnaire pour une purge. C’est un pouvoir qu’il n’a pas. Il ne serait pas constitutionnel. Nous parlons d’un acte qui contredit directement la Constitution. Je pense que ce sera légalisé sous une loi qui sera adoptée par la Douma, en lui donnant des pouvoirs spéciaux. Ou bien il pourrait y avoir un référendum, où les gens lui donnent ces pouvoirs. Il faut le faire.


Nous ne voulons pas supprimer Alexey Simanovsky (Central Bank Premier Vice-Président de la Banque Centrale de Russie) de la Banque centrale. Nous sommes convaincus qu’il sera chassé à coups de bâtons car il nuit aux intérêts russes.


Les Américains ont tenté d’accélérer les choses en utilisant l’incident du Boeing -, mais ça a échoué. Au contraire, la voie nationale a commencé à se renforcer.


À ce stade, il était clair pour tous, que soit Poutine se rendra à La Haye, où les Américains vont mener un coup d’état en force, conduisant à la destruction de la Russie et à l’élimination de la population russe; ou bien il faudra former un système de résistance à l’invasion étrangère réelle. Une dynamique a maintenant commencé, qui pousse Poutine dans cette direction :


1) la purge;


2) la construction d’une économie nationale;


3) l’industrialisation.


En vertu de la Constitution, la Banque centrale travaille encore actuellement pour un État étranger (Réserve fédérale, City of London). Tout va commencer avec certains mécanismes comme la nationalisation de la Banque centrale en raison d’une nécessité qui devient pressante.


Restez branchés. Vladimir Vladimirovitch, qui respecte à la lettre la Constitution russe, nationalise aussi la Banque Centrale Russe, soit la City de Londres continuera à empêcher la création de monnaie et étouffera l’économie, la baisse du prix du pétrole visant délibérément ce but.


Question de vie ou de mort pour la Russie qui, soit se livrera pieds et poings liés aux Américains, soit comme on l’a vu en Syrie s’affranchira. La période qui vient promet d’être passionnante. Attendez vous à des nouvelles de Moscou.


Les petits malins inconscients qui croient que c’est tout rose pour Poutine devraient apprendre le russe et passer quelques années là-bas, ça les aiderait à y voir plus clair.



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