Présidentielle: Bloomberg met 100 millions dans des publicités anti-Trump

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L'ex-maire démocrate de New York s'attaque à Trump


(New York) L’ex-maire de New York Michael Bloomberg n’a pas encore décidé s’il serait candidat à la présidentielle américaine, mais il lance ce vendredi une campagne de publicité en ligne anti-Trump, moyennant 100 millions de dollars.


Le milliardaire, huitième fortune mondiale selon Forbes, a confirmé dans un tweet vendredi le lancement de cette campagne, annoncée au New York Times par son conseiller Howard Wolfson.  


« C’est un de ces moments où il faut tout le monde sur le pont. Nous allons lutter contre Trump directement », écrit-il.


 


Ces publicités en ligne, qui ne présentent pas Michael Bloomberg mais se concentrent sur la critique de Donald Trump, ciblent les États de l’Arizona, du Michigan, de Pennsylvanie et du Wisconsin - quatre États qui pourraient voter aussi bien démocrate que républicain en 2020, et donc clés pour remporter la présidentielle.


 

L’ex-maire de 77 ans a fait plusieurs pas ces derniers jours vers une candidature à l’investiture démocrate, en s’enregistrant notamment comme candidat à la présidentielle dans les États de l’Alabama et de l’Arkansas.


Il a assuré mardi être « proche » de prendre une décision définitive.


Celui qui fut maire de New York de 2002 à 2013, fort d’une fortune personnelle évaluée à plus de 50 milliards de dollars, avait déjà dépensé 100 millions pour soutenir des candidats démocrates aux élections américaines de mi-mandat de novembre 2018.


Sa possible candidature, qui viendrait bousculer la course pour l’investiture démocrate qui compte déjà 18 candidats, a suscité des réactions très contrastées.


Certains estiment que sa fortune, ses qualités d’homme d’affaires « self-made man » et de porte-drapeau de la lutte contre le réchauffement climatique en font le meilleur challenger de Trump.  


Mais d’autres, surtout du côté des démocrates les plus à gauche comme Elizabeth Warren ou Bernie Sanders, le voient comme l’incarnation de la peur des milliardaires qu’ils proposent de taxer lourdement pour réduire les inégalités.




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