QS misera sur la consultation pour «dénouer l'impasse politique»

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Résultat prévisible. Une grosse ficelle pour mobiliser ses troupes

Québec solidaire (QS) ne déterminera pas avant son congrès du mois de mai devant avoir lieu à Montréal s'il y a lieu ou non de tisser des alliances avec le Parti québécois (PQ) et avec Option nationale (ON) en prévision des prochaines élections.
D'ici là, la formation, qui est représentée à l'Assemblée nationale, par les députés Amir Khadir et Manon Massé, amorcera un large processus de consultation publique baptisé le «Chantier du renouveau politique 2018» dont l'objectif sera de rallier les forces progressistes et souverainistes.
Cet exercice, qui se poursuivra jusqu'au prochain scrutin général, prendra la forme d'une série de rencontres orchestrées par les associations locales de QS aux quatre coins de la province visant à écouter les opinions de différents acteurs de la société civile.
Cette démarche comprendra également une grande réunion nationale qui se tiendra dans la Vieille Capitale en avril.
Selon Mme Massé, les membres des groupes syndicaux, des organisations communautaires et des comités de citoyens seront notamment invités à profiter de ces tribunes pour s'exprimer.
La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques a ajouté qu'il y a bien des femmes et des hommes qui aspirent «à pousser les différents gouvernements successifs à aller dans le sens du bien commun ainsi qu' à adopter des mesures qui servent au monde ordinaire».
Interviewée par La Presse canadienne, dimanche, elle a spécifié que ce sont leurs voix que son parti souhaite entendre.
«L'idée, c'est de rentrer en dialogue avec ces gens-là pour voir avec eux comment dénouer l'impasse politique au Québec parce que présentement, c'est bloqué et que les institutions ne vont pas bien», a-t-elle lancé.
Manon Massé a pris le soin de préciser que personnellement, elle ne connaît pas de panacée pour redresser la barre et que les membres de Québec solidaire ne veulent pas se contenter de se lancer en quête de solutions potentielles en vase clos.
«On veut les chercher avec des gens de la société civile et se laisser influencer par eux», a-t-elle reconnu, bien humblement.
Dans la foulée du lancement de cette opération de concertation, le chef péquiste, Jean-François Lisée, n'a pas tardé à faire valoir qu'à son avis, il n'y avait pas 56 façons de changer le paysage politique au Québec.
Il a réitéré que pour y arriver, les formations indépendantistes doivent s'unir.
«Si on veut faire en sorte que le règne libéral s'arrête le 1er octobre 2018, il faut se rassembler», a-t-il martelé alors qu'il répondait aux questions des journalistes au congrès des jeunes du Parti québécois, à Victoriaville.
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