Que devons-nous à Michaëlle Jean?

Ça suffit les dépenses!

Tribune libre

Je trouve cela honteux de voir que Mme Michaëlle Jean, l'ex-gouverneure générale du Canada, multiplier les démarches et les voyages dans le luxe, tout cela à nos frais. Elle qui, pourtant, vécut et connut un règne princier pendant des années, elle désire maintenant obtenir le poste de secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie.

Non mais, ça mange quoi en hiver mis à part des subventions qui débouchent sur des banquets dans le circuit des ambassades? Cette femme au cours de sa carrière à Ottawa n'a pas été assez gâtée? L'État a déboursé 35,000$ pour les caprices de Mme Jean jusqu'à maintenant. Si vous croyez que le tout s'arrête ici détrompez-vous. Il faut également ajouter à cela le soutien matériel et humain pour trouver un abonnement à Mme Jean dans les soupers gastronomiques et des bulles de champagne. N'ayez crainte, vous ne croiserez pas Mme Jean au Casse-croûte chez Balloune, encore moins au camping Chez Ti-Pit. Mme Jean n'aime pas la petite bière, tenez-vous le pour dit!

Ce n'est pas tout. Le gouvernement canadien, dans ses élans de patriotisme envers Mme Jean, rembourse également les frais de déplacement et de rémunération pour les services de l'ancien ambassadeur Jacques Bilodeau qui agit comme conseiller auprès d'elle. Afin de mieux mousser sa candidature, Mme Jean, cette reine des éclectiques, a visité une vingtaine de pays au cours des derniers mois. Entre vous et moi, vive les déplacements aux frais des travailleurs qui prennent un dîner à même leur boîte à lunch. C'est choquant!

En terminant, pour ajouter à l'absurde et au ridicule de la mission, le ministère des Affaires culturelles a refusé de dévoiler le montant que recevait M. Jacques Bilodeau pour porter la sacoche de Mme Jean. Il y a de la brume et du gaspillage à Ottawa pour une cause qui ne servira pas du tout le Québec. Cela ne soulève pas l'hystérie collective, mais pas du tout!

Le ministre au Développement international, M, Christian Paradis, a passé une journée entière à rencontrer des délégations africaines afin d'épauler la candidate Mme Jean. De plus, un conseiller aux affaires publiques a été désigné pour aider Mme Jean. Ses dépenses sont de 25 000$. Pendant ce temps, l'université d'Ottawa paie 4 000$ pour les frais de voyage de Mme Jean qui est chancelière de cet établissement. Pour terminer, l'ambassadeur canadien à Paris, M. Laurence Cannon, travaille presque à temps plein pour Mme Jean. Ne demandez surtout pas de détails supplémentaires sur les dépenses de Mme Jean, son porte-parole n'a rien à ajouter. Donc, payez mais ne questionnez pas. Au fond que devons-nous à Mme Jean?


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1 commentaire

  • François A. Lachapelle Répondre

    21 octobre 2014

    Vous nous présentez un très intéressant résumé des exorbitants frais de représentation en faveur de la candidature de Michael Jean au poste de secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie ( OIF ).
    À la question: combien d'argent est-il pompé des fonds publics, autant dans le budget de l'Université d'Ottawa que du Ministère des Affaires étrangères et que du budget de notre ministre Christian Paradis au Développement international du Québec, la réponse relève plus de la monarchie que de la démocratie.
    Comme 2 + 2 font 4 et que le passé est garant de l'avenir, il est évident que le Pays du Québec ne peut pas faire confiance à cette vire-capot.
    Dans un article da la journaliste du Soleil du 21 juin 2014, Valérie Gaudreau, Mme Jean se préoccupe de sa défense contre ses opposants en affirmant que durant son séjour comme Gouverneure générale, elle a été traitée comme "Femme d'État" et que cela démontre la pertinence de sa valeur.
    Mme Jean est une bien gentille "monarchiste" de droit divin, mais est une contre-valeur dans la future République du Québec. C'est pour cette raison qu'elle ne mérite pas l'appui du Québec au poste convoité dans l'OIF.