Coronavirus

Que fait Trudeau?

Plutôt pissou comme attitude, pour un chef d’État, M. le premier ministre!

Raison du refus:
La situation a largement évoluée depuis. Merci de votre compréhension.

 


 


 


Au moment où j’écris ce billet, soit le vendredi 13 mars, la seule directive nouvelle adoptée par le gouvernement fédéral pour sécuriser les frontières est que les voyageurs revenant d’Italie [le pire foyer de propagation du virus en Europe] ont été ajoutés jeudi matin à ceux à qui l’Agence des services frontaliers du Canada porte une attention particulière. À sa défense, le gouvernement Trudeau argue que les mesures mises en place dans les aéroports internationaux, aux points d'entrée routiers, maritimes et ferroviaires sont déjà adéquates.

Or paradoxalement, l’épouse de Justin Trudeau, Sophie Grégoire, de retour d’un voyage à Londres, a été testée porteuse de la COVID-19. Une situation plutôt inconfortable pour Justin Trudeau, lui qui n’ose pas fermer les frontières du pays aux voyageurs venant d’Europe alléguant qu’il craint que l'accès soit aussi bloqué aux ressortissants canadiens… Plutôt pissou (1) comme attitude, pour un chef d’État, M. le premier ministre!


(1) Au fil du temps, le mot « pissou » a acquis le sens de « peureux, lâche ou craintif » au Québec

https://www.journaldemontreal.com/2020/03/12/quelle-reponse-dottawa-a-ladministration-trump

https://www.journaldequebec.com/2020/03/15/le-federal-critique-pour-sa-gestion-de-la-crise?fbclid=IwAR2eMbKfrSLYtj1QGAdpX1Ydnynw3y4M7awhOMhAeTTKq6F94Ldp3EWcdZw

"Le Canada est gouverné par Bambi" (Joseph Facal)

https://www.journaldequebec.com/2020/03/14/le-chevreuil

Et pendant ce temps, au Québec...

Une main de fer dans un gant de velours

Depuis le début de la crise du coronavirus qui secoue la planète, nombreuses ont été les interventions des divers chefs d’État touchés par l’ampleur de ce qui est devenue maintenant une pandémie. Ici, au Québec, le premier ministre Legault, avec les pouvoirs dont il dispose, réussit à gérer la crise de COVID-19 avec une main de fer dans un gant de velours.

Depuis quelques jours, c’est à chaque jour qu’il s’adresse à sa population pour lui faire part de l’évolution de la situation et des nouvelles directives qu’il met de l’avant pour stopper les effets du coronavirus. Et, en tout bon communicateur qu’il est, il adopte une attitude teintée à la fois d’humanité et de fermeté.

À titre d’exemple, le premier ministre a fait le choix de prioriser les personnes les plus vulnérables de la société, à savoir les personnes âgées, en demandant à leurs proches de couper les visites pour un temps indéterminé. Or, au lieu de s’arrêter là, François Legault leur dit comprendre que ce n’est pas facile mais qu’il doit prendre cette décision pour les protéger.

Aux yeux du premier ministre, la solidarité des Québécois représente la clé de voute du succès des mesures proposées, et je suis d’avis que, par le choix des mots qu’il utilise et le ton empathique qu’il adopte, il va réussir à mobiliser une partie importante de la population.  

https://www.journaldequebec.com/2020/03/15/le-bon-pere-de-famille

En marge du coronavirus...

La « coronanxiété »

De foyer ciblé qu’il était en Chine au début de son explosion en décembre 2019, le coronavirus est maintenant qualifié de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 125 000 cas ayant été atteints sur tous les continents et 4500 personnes y ont succombé. En marge du coronavirus

En Italie seulement, 15 000 cas ont été déclarés dont 1000 mortels. Chez nous au Canada, quoique la situation soit beaucoup plus calme, on compte 138 cas de la COVID-19, dont 17 au Québec en date du 13 mars.

Loin de calmer les populations, la multiplication des mesures draconiennes pour contrer la pandémie qui évolue maintenant de façon exponentielle contribue à augmenter l’ampleur d’une anxiété sournoise qui s’infiltre progressivement dans les populations au fur et à mesure que le coronavirus fait des victimes.

En déclarant que « la COVID-19 peut être qualifiée de pandémie » mercredi, en conférence de presse, l’émotion était palpable dans la voix du directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, L’ennemi ne cesse de progresser, les gouvernements s’ingénient à découvrir des moyens d’enrayer la progression du virus mais en vain… L’avenir des populations est plongé dans une incertitude porteuse d’une véritable « coronanxiété » qui risque de s’étendre comme une trainée de poudre partout dans le monde!


Henri Marineau, Québec

 


 


 


 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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