Les cartes sont maintenant sur la table. Une Coalition prendra le pouvoir

Quelle Coalition prendra le pouvoir ?

La FAUSSE Coalition SIROIS/Legault OU une VRAIE ? Il n'en tient qu'à NOUS

Tribune libre

Les cartes sont maintenant sur la table. La montée d'adrénaline consécutive à la grande frayeur du tsunami du 2 mai 2011 dernier ne produira plus rien qui ne soit déjà appréhendé.
Ne reste qu'à jouer nos cartes !
Cinq mois après ce Printemps du Lys du 2 mai, ce qui devaient se produire s'est produit. La FAUSSE Coalition SIROIS/Legault caracole en tête des sondages dopés qu'ils sont pas la division des forces souverainistes.
Cette division pourra difficilement être plus complète qu'elle ne l'est actuellement. Ce qui est encourageant en somme, si on profite de toucher le fond pour rebondir.
Cinq député,es ont quitté le PQ, l'un deux a fondé un nouveau parti, l'Option nationale, les autres restent indépendant,es, cependant qu'un Nouveau Mouvement citoyen tente de mettre de l'avant l'indépendance hors les partis, cependant que des sans-partis de Québec VOTE propose le PROJET PAPINEAU pour rénover sous occupation un Régime impossible à rénover sans d'abord en INVALIDER l'indigne autorité autocrate tutélaire qui s'impose SANS avoir obtenu le clair OUI du peuple. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que hors l'État RESPONSABLE, le gouvernement RESPONSABLE devant le peuple ne nous mènera pas plus loin que la où on se trouve déjà, sous l'implacable tutelle d'un État irresponsable.

L'Erreur de Papineau
C'est L'Erreur de Papineau, avoir cru que le seul avènement du gouvernement responsable pouvait d'office créer l'État RESPONSABLE devant le peuple. C'est l'erreur que nous faisons toujours, et voilà 252 ans que ça dure...
« ... il n'y a d'autorité légitime que celle qui a le consentement
de la majorité de la nation ; de constitutions sages et bienfaisantes
que celles sur l'adoption desquelles les intéressés ont été consultés et auxquelles les majorités ont donné leur libre acquiescement. »

Extrait de la conférence de Louis-Joseph Papineau donnée à
l'Institut canadien de Montréal le 17 décembre 1867
Citation gravée sur le socle de la statue de Louis-Joseph Papineau
Place du peuple souverain du Québec | ANQ


Le programme du PQ adopté en avril quelques jours avant le 2 mai ne tient pas compte du résultat du 2 mai
La crispation sur ce Programme de gouvernance soi-disant souverainiste a provoqué l'éclatement du PQ, comme si cela pouvait concurrencer mieux la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault sur son propre terrain de l'évitement national, maintenant que les « radicaux » ne sont plus au PQ. Comme si l'éclatement à venir vers la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault pouvait être évité.
Ce Programme du PQ de gouvernance qui n'a de souverainiste que le non ne peut faire l'UNION de nos forces démocratiques. Les appels électoralistes partisans du PQ à l'UNITÉ ne produiront pas plus d'effets que ceux lancés par nos chef,fes historiques, Jacques Parizeau en tête ; ni plus d'effets que ceux que lanceront QS et l'ON de Aussant quels que soient les arguments mis de l'avant. RAS, quant à cette politique électoraliste partisane, rien pour motiver 40% des Québécois,es qui ne votent plus, à rappliquer.
Au mieux, le PQ pourra former l'opposition officielle. Car, il ne faut pas négliger l'avantage de l'être déjà, et madame Marois a prouvé qu'elle excelle à ce poste. Ce qui ne fait que démontrer qu'elle ne peut agir en une cheffe d'État si elle s'en contente.
VIVE le Québec LIBRE !
Tant et aussi longtemps que le PQ s'obstinera à ne pas dénoncer sa propre gouvernance collabo pour pouvoir dénoncer celle des autres, celle qui tolère un État d'occupation autocrate qui NIE le principe premier de la DÉMOCRATIE ; celle du PQ, de QS et des autres autruches ; celle de l'Option nationale, qui pareillement aux autres partis prévoit former un gouvernement collabo qui s'abstiendra d'appeler ce peuple à USER de ses pleins pouvoirs DÉMOCRATIQUES de peuple Souverain sur SON sol et SON sous-sol national pour d'abord INVALIDER tout État qui n'a pas obtenu le clair OUI de la démocratie québécoise.
Madame Marois pourrait encore agir en cheffe d'État et appeler comme l'a fait de Gaulle dans son Appel du 18 juin 1940 à former une Coalition multipartite des forces de la démocratie française et cela, de l’extrême gauche communiste internationaliste à l'extrême droite nationaliste française pour mettre fin à la gouvernance collabo d'un État d'occupation qui n'avait pas ni sollicité ni obtenu le clair OUI de la démocratie électorale et référendaire française. À moins qu'elle ait déjà prévu la former, sur la base de l'éclatement du PQ...
De Gaulle soit dit en passant, n'a pas appelé le peuple Souverain du France à rédiger sous occupation la future Constitution de la France LIBRE. Il a appelé à la COALITION NATIONALE des forces politiques en présence pour ROMPRE avec la gouvernance collabo du gouvernement PÉTAIN/Laval, qui n'avait ni sollicité ni obtenu l'aval du peuple Souverain de France. Du reste, Pétain fut le premier à déchanter. La collaboration ne peut que livrer l'État à l'occupation. POINT.
CQFD
Les sondages qu'on croyait menteurs avant le 2 mai, ne l'étaient pas. Pourquoi les sondages actuels le seraient-ils ? Ils donnent gagnant la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
Ainsi, l'Option nationale ne pourra que récolter les miettes de l'effondrement du PQ, au tiers équitable, PQ, QS, ON. La triade des perdants et des « victoires morales » d'antan.
Vous êtes pas écoeurés de mourir bandes de caves ! C'est assez !

Daniel Breton du MCN21, à l'instar de Richard Desjardins et de son [Erreur boréale
->http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Erreur_bor%C3%A9ale], a su de manière tout aussi exemplaire et efficace à démontrer à quel point il nous FAUT dès les prochaines élections à Québec renverser l'État féodal actuel de la Couronne canado-britannique qui possède les titres de propriété sur SES terres de la Couronne que l'on pensent être à tort les nôtres au Québec, dans ce que nous pourrions appeler son plaidoyer sur L'Erreur territoriale, n'insiste jamais assez pour dire à quel point si ce peuple est cette fois exclu du pouvoir, nous aurons été DÉFINITIVEMENT privé de toute richesse naturelle, ce qui rendra non viable tout éventuel État souverain du Québec.
Il s'en trouve pour dire que de perdre ces prochaines élections n'aura pas de conséquences... Pathétique !
UNE SEULE AVENUE POSSIBLE le VRAI pour contrer le FAUX
La mise sur pieds d'une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, MULTIPARTITE et doté d'un Programme COMMUN d'État qui transcende les différents et concurrents programmes de gouvernance de l'État plus à gauche ou plus à droite. Cela pour battre la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
À défaut, la fragmentation de l'opinion indépendantiste divisée ne pourra qu'assurer la victoire canadianisatrice qui a prévu élire la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault pour mettre la main sur la « marque » COALITION, pour décourager, banaliser, l'émergence d'une VRAIE COALITION NATIONALE.
Le drame ici, c'est l'efficacité redoutable apparemment innocente d'une telle pétition de principe, et les ploutocrates canadianisateurs puisant aux expertises de la droite extrémiste étasunienne a compris qu'il suffit, comme l'a démontré Naom Chomsky dans la Fabrication du consentement, de fabriquer le consentement d'une infime minorité de gens qui lisent les médias spécialisé pour emporter l'adhésion de la masse. Ça s'appelle fragmenter l'opinion, encourager la fragmentation de l'opinion, tirer parti de la fragmentation de l'opinion. Ce qui accorde à d'infimes minorités un pouvoir d'influer de manière disproportionnée sur les prises de décisions des pouvoirs en place.
Ici, l'infime minorité sur laquelle on tente d'agir, c'est la minorité dite « radicale » indépendantiste qui lit VIGILE.net. Quand on lit dans un tel média depuis 5 ans et plus qu'il faut DÉTRUIRE le BlocPQ, le commun pourra donc sans blâme ni risquer d'être invectivé ou pris à partie, DÉTRUIRE le BlocPQ, puisque même les plus activistes des indépendantistes supposés radicaux, comme notre transfuge NPIDI préféré ne cesse ACTIVEMENT de le prétendre, qu'il n'y a rien de plus URGENT que d'enfoncer le BlocPQ et de DIVISER le vote. Sans bien sûr surtout ne pas prévoir l'UNION de nos forces, mais bien le ralliement traditionnel électoraliste partisan qui a su si bien servir l'Empire depuis qu'on l'a mis savamment au point en acquiesçant à l'élection de gouvernements responsables dans un État IRRESPONSABLE, en commençant d'abord à donner le droit de vote aux seuls hommes propriétaires, ensuite aux locataires une fois qu'on s'est assuré que le système permettait bien de pouvoir être contrôlé par la ploutocratie qui se cache derrière la Couronne, enfin aux femmes, mais le plus tard possible notamment au Québec... Qui sait...

À telle enseigne qu'en avril 2011, les souverainistes de TLMEP se sont crus autorités sans coup férir à faire la fête au bon Jack en invitant un déjanté humoriste qui déclarait vouloir voter pour les soi-disant NÉO-DÉMOCRATES, qui se trouve à NIER le principe même de la démocratie puisqu'ils n'est pas question pour eux d'INVALIDER l'État voyou du Canada qui n'a JAMAIS NI sollicité NI obtenu le clair OUI de la DÉMOCRATIE électorale et référendaire québécoise, et c'est en faveur d'un tel NPIDI que nous a convié à voter en avril Serge Savoie aujourd'hui activiste INDÉPENDANTISTE...
Si même les radicaux déjantés votaient pour le bon Jack qui pouvait ne pas voter pour lui ?
C'est le 2 mai PRISE 2
On achève le travail. Et notez bien qu'il n'est pas question de faire l'UNION de nos forces démocratiques, mais bien tout simplement de mettre de l'avant un NOUVEAU parti, ici, l'OPTION NATIONALE, histoire de sembler crédible aux yeux des indépendantistes. On ne risque pas grand chose car il est tout simplement IMPOSSIBLE qu'il prenne le POUVOIR aux prochaines élections.
Les sondages le démontrent, l'histoire le démontre, AUCUN nouveau parti n'a pu prendre le pouvoir l'élection suivant sa fondation. L'UNION NATIONALE de Duplessis ayant été fondée par la fusion de deux partis. Ce qui n'est pas le cas de l'Option nationale. Ce qui pourrait être le cas de la Fausse Coalition SIROIS/Legault.
Seule un VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec est en mesure de battre la fausse Coalition SIROIS/Legault. Comme la vraie coalition mise sur pieds par Duplessis l'a pu faire ( Cf. la fusion du Parti conservateur du Québec et de l'Action libérale nationale qui a donné l'UNION NATIONALE )
PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
Une VRAIE Coalition capable de batte la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
Une VRAIE Coalition MULTIPARTITE trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle CAPABLE de mettre fin à notre division et capable de faire l’UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du peuple Souverain du Québec.
Opération VIGILE du samedi Québec | Montréal | Mont St-Hilaire | Gatineau
TOUS les samedis 14h


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10 commentaires

  • Luc Archambault Répondre

    30 septembre 2011

    @ MM Gendron et Presseault
    ATTENTION !
    Dire que « ... je ne crois pas cela possible, à ce stade-ci » REND IMPOSSIBLE la chose. La pensée précède l'action. Si on ne crois pas possible tel avènement, il NE PEUT ADVENIR.
    Personnellement JE CROIS POSSIBLE l'avènement de l'UNION
    Et ce POSSIBLE, c'est MAINTENANT qu'on peut le rendre POSSIBLE en se commettant. C'est NOTRE commission citoyenne qui peut rendre possible le soi-disant IMPOSSIBLE.
    Depuis 2007 il s'est produit plusieurs renversements stupéfiants, supposés à tort IMPOSSIBLES.
    - Nov. 2008 Stéphane DION propose une Coalition PLC-NPD appuyée par le Bloc. Les fédéraux valident l'idée coalitionnaire. DANGER ! Les Québécois,e APPUIENT cette idée qui met au pouvoir la MAJORITÉ contre la minorité. On tue donc l'idée et on congédie son défendeur. C'est le dernier avatar du French power qui est congédié. C'est Trudeau qui est assassiné.
    - Déc. 2008 Prorogation. Les Québécois,es apprennent un nouveau mot qui veut dire : Phoque la démocratie ;
    - Fév. 2011 SIROIS/Legault ont bien compris. Les Québécois,es veulent une COALITION ;
    - Mai 2011 Les Québécois,es votent néo-DÉMOCRATE. Pour la DÉMOCRATIE et la COALITION.
    Ce qui provoque l'effondrement des convictions anciennes. C'est la faillite de la politique de l'évitement. La victoire de l'idée Coalitionnaire. La fin de l'UNITARISME électoraliste partisan. SIROIS/Legault vident de son sens en mettant sur pieds une FAUSSE Coalition, mais s'en réclament néanmoins. La défection des indépendant,es prend acte de la volonté de changement des Québécois,es. Curzi parle de coalition.
    Avant le 2 mai, le PQ pouvait encore avec Duceppe, IMPOSER le silence. Après le 2 mai, c'est l'éclatement. Le barrage du silence a cédé. TOUT devient POSSIBLE.
    L'UNION de nos forces citoyennes, rend POSSIBLE l'UNION de nos forces politiques. L'électoralisme unilatéral partisan ne passe pas. Ne passera pas. Il ne doit plus être toléré de quiconque prétendant DÉMOCRATIQUEMENT défendre les intérêts DÉMOCRATIQUE du peuple Souverain du Québec. NI du PQ, NI de QS, NI de l'ON de Aussant, NI des indépendant,es.
    L'UNITARISME a vécu. Maintenant c'est la COALITION qui met fin à la gouvernance collabo qui a cours depuis 252 ans.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Luc Archambault Répondre

    30 septembre 2011

    OUI, s'UNIR « ... sans que chacun y perde son âme »
    L'UNION c'est ça, et c'est tout autre chose que la FUSION, ou disparait chaque composante de l'alliage.
    Le Programme COMMUN d'État à AJOUTER aux actuels et concurrents Programme de gouvernance de l'État nous RASSEMBLE. RASSEMBLE toutes nos forces démocratiques citoyennes et politiques ( députation et partis ), et personne n'y perd parce que ce Programme COMMUN d'État radicalement démocratique USE sans délais ni condition des PLEINS POUVOIRS DÉMOCRATIQUES qui sont ceux du peuple Souverain que NOUS sommes sur NOTRE sol et sous-sol national.
    Quel,le Québécois,e peut être contre le plein et entier respect du principe premier fondateur de la DÉMOCRATIE elle-même qui est l'âme même de notre vie collective ?
    Quel,le Québécois,e peut être contre le fait d'INVALIDER les titres de propriété que croit fallacieusement détenir sur NOS terres, sur NOTRE sous-sol national du Québec,sur chacun des terrains de NOS maisons, la Couronne canado-britannique contrôlée par le seul Parlement d'Ottawa sur lequel ce peuple n'a pas de prise ?
    L'INDÉPENDANCE du peuple
    Il est question de cesser d'exclure le peuple du sommet de l'État. Question de l'APPELER ce peuple, par référendum, à se HISSER lui-même au sommet de l'État sans attendre quoi que ce soit, ni après qui que ce soit. Question de manifester l'INDÉPENDANCE du peuple. Question de proclamer par référendum la PRIMAUTÉ effective de l'Autorité démocratique suprême du peuple Souverain du Québec sur SON sol et sous-sol national du Québec. Question d'incarner dans le RÉEL politique la RÉALITÉ de l'existence même de ce peuple. Question de renverser le paradigme canadianisateur : ce n'est pas au peuple que quêter sa reconnaissance auprès d'une Autorité qui lui serait supérieure, mais bien l'exact contraire, c'est à l'État à solliciter et OBTENIR la reconnaissance de peuple.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Élie Presseault Répondre

    29 septembre 2011

    Je reprends l'interrogation laissée par Michel Gendron... :
    « oeuvrer pour l’union, pour l’émergence d’une vraie coalition. D’ici les prochaines élections ? Sincèrement, je ne crois pas cela possible, à ce stade-ci. Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons nous contenter d’une coalition signée sur un coin de table en toute précipitation. Une telle coalition frait long-feu et nous perdrions toute crédibilité pour des lustres. Nous avons besoin d’un programme commun solide, qui rejoint « large », et qui - surtout - ouvre des perspectives politiques plus favorables. »
    Déjà en 2007, nous parlions de coalition... en fait, il y a de coalition souverainiste et de gouvernance souverainiste que dans les réunions, les idées et la présentation d'un certain discours.
    Or, à ce moment précis, nous sommes toujours au même stade de piétinement qu'en 2007, de dire que la coalition n'est pas réalisable à ce stade-ci. Je le constate seulement.
    En 2007, le gouvernement Charest était faible. Flirtant avec des niveaux d'impopularité rarement atteints au cours de l'histoire politique du Québec, il comptait sur un facteur d'inconnu... l'expectative d'un gouvernement Dumont... combinée à l'impopularité boisclairienne, nous étions alors au moment de la déroute sans volant.
    Dumont fut populaire de 2002 à 2007... il connut son crépuscule politique au cours de l'année 2008. Legault compte sur une certaine recette pour gagner en crédibilité et segmenter certains pans entiers de l'électorat québécois... or, il compte sur l'impopularité combinée des Charest et Marois... sans ces facteurs d'attrait-répulsion, Legault perd beaucoup d'ascendant et d'effet de nouveauté. Nous pourrions prétendre le contraire, mais l'inconnue c'est de savoir ce qui surviendra d'ici 2012-2013.
    Sans union et sans coalition véritable autour d'une idée nationale répondant aux aspirations québécoises authentiques, nous en resterons à cette idée de plus petit dénominateur commun. Donc, oui, il y a plusieurs volontés qui se manifestent dans les cercles militants autour de l'indépendance québécoise. Il nous faut considérer la perspective d'une élection à venir et les forces en présence, mais ce n'est pas une raison pour rester statique. Nous devons profiter d'une effervescence et d'un renouvellement des idées qui circulent. En ce sens, je nous invite à une réflexion commune et toujours à bâtir sur des assises plus solides.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2011

    Merci messieurs Gendron et Archambault pour votre encouragement et votre compréhension. Ce n’est évidemment pas facile de s’ouvrir aux autres. Facile à dire mais pas facile à faire. Je crois apercevoir une possibilité de converger mais sans que personne n’y perde son âme. Je crois que la meilleur chose qui puisse nous arriver, c’est de se mettre en mode accueil et être disponible. C’est à suivre…

  • Raymond Poulin Répondre

    29 septembre 2011

    Pour le moment, je retiens deux choses essentielles de la proposition développée par M. Archambault.
    A) «Appeler le peuple à user de ses pleins pouvoirs démocratiques de peuple souverain sur son sol et son sous-sol national pour d’abord invalider tout État qui n’a pas obtenu le clair oui de la démocratie québécoise.» Jamais le Canada ne l’a obtenu, jamais les Québécois n’ont été collectivement consultés ou partie prenante de l’union décidée par Londres en 1867, de la constitution de 1867 ou de celle de 1982. Le Canada ne pourrait se permettre de demander quelque oui que ce soit au Québec, parce qu’alors il ne l’obtiendrait pas, et pour cause : ces deux constitutions font du Québec un territoire et une nation inféodés aux décisions du gouvernement d’Ottawa. Le Canada n’est pas, dans la lettre même de ces constitutions, une confédération ni même une fédération mais un État unitaire où les gouvernements provinciaux et leurs pouvoirs sont assujettis, par le pouvoir illimité du gouvernement fédéral de dépenser et son pouvoir absolu de désaveu de toute loi provinciale. Les gouvernements provinciaux sont, stricto sensu, des gouvernements juniors, des collaborateurs du gouvernement central, lequel ne doit son existence ni au Québécois ni au ROC mais à la Couronne britannique.
    (Par ailleurs, l’article 4 du Traité de Paris de 1763 fait de cette Couronne le seul propriétaire du territoire entier du Canada, clause qui n’a jamais été abrogée. Or le Québec a tout ce qu’il faut pour prouver que le territoire qu’il occupe est le résultat de l’investissement de sa population, en travail et en développement, depuis 1608, ce qui est la base de ce qui lui confère de facto, et pourra lui conférer de droit, sur le plan international, la possession de son territoire, ce qui mène au statut d’État.)
    B) La mise sur pied d’une Coalition nationale multipartite et dotée d’un Programme commun d’État qui transcende les différents programmes de gouvernance de l’État propres à chaque parti de la Coalition. Il ne s’agit pas de l’unité au sein d’un parti politique mais d’une union chargée d’appliquer avant tout le Programme commun d’État, en principe dans le premier et seul mandat de la Coalition.
    La formation de cette coalition et son fonctionnement relèvent d’un travail de terrain que je ne discute pas ici, mais la suite devient possible une fois le Canada invalidé par le peuple québécois. Prétendre l’invalider strictement par l’entremise du seul gouvernement québécois, tel qu’il existe depuis 1867, sans recours premier à la collectivité, c’est demander à un mandataire de révoquer son mandant. La seule démocratie réelle, c’est la primauté démocratique du peuple, de la nation, dans ses décisions fondamentales.
    Voilà, à mon avis, une proposition digne de considération si nous voulons d’abord et avant tout un État-Nation. Pour reprendre les paroles de De Gaulle : «Les idéologies passent, les nations demeurent».

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2011

    Monsieur Savoie,
    Je sens que nous pourrons discuter. Vous réalisez l'ampleur du défi, et vous commencez à douter et vous commencez à toucher du bout des doigts les fils qu'il nous faudra bien finir par attacher. Rien de simple, je l'admets.
    Vous avez fait un pas depuis hier, me semble, et c'est à votre honneur.
    Quant à Luc A., pour ma part, je me contente de retenir l'esprit qui l'anime. Ce qu'il faut, c'est en retenir le fond: oeuvrer pour l'union, pour l'émergence d'une vraie coalition. D'ici les prochaines élections? Sincèrement, je ne crois pas cela possible, à ce stade-ci. Pourquoi? Parce que nous ne pouvons nous contenter d'une coalition signée sur un coin de table en toute précipitation. Une telle coalition frait long-feu et nous perdrions toute crédibilité pour des lustres. Nous avons besoin d'un programme commun solide, qui rejoint «large», et qui - surtout - ouvre des perspectives politiques plus favorables.
    Pas de solution miracle, un travail sur tous les fronts. Daniel Breton - l'avez-vous déjà entendu en conférence? - est de l'un qui se bat sur un front essentiel : l'appropriation de nos richesses collectives. Et il est souverainiste. Mais il se bat là où il se sent le mieux.
    Faisons en sorte que tout cela puisse converger. Si nous réussissons, et si les citoyens n'embarquent pas, mais pas du tout, alors là nous pourrons nous poser de sérieuses questions. Mais ce questionnement douleureux n'est pas encore prévu pour demain.
    Alors on discute, ou se chicane?
    Au plaisir

  • Luc Archambault Répondre

    29 septembre 2011

    M. Savoie, contactez-moi via la clé « message privé ». La communication est le nerf de la guerre, il faut donc qu'elle soit pleine et entière, multiplateforme, multiforme. Numérique, écrite, parlée, vue, mais aussi tangible, en personne, venez nous parler de plains pieds à Québec ce samedi, Place du peuple souverain du Québec dans le cadre de la VIGILE et du Colloque Parole citoyenne partie de la 33e édition de l'Opération VIGILE du samedi à Québec | Montréal | Mont St-Hilaire | Gatineau, pourquoi remettre à la semaine des 4 jeudis ce que nous pouvons faire cette semaine. Il y a URGENCE !
    Cette parole foisonnante qui déferle sur nous dans tous les sens est le degré zéro de notre écriture politique, c'est la base sur laquelle construire de solides ancrages capables de cimenter des fondations indestructible de notre parole collective. En ayant jadis fait l'économie de cette parole, nous en sommes quittes aujourd'hui pour rattraper le temps perdu. Et cela coûte en efforts et en sable mouvant... et si l'on s'épuise, on se repose, et on revient frais et dispos.
    Le désordre actuel fera place à l'ordre. C'est forcé, la question est, quel ordre s'imposera, l'ordre des autres, ou le nôtre. Il vaut mieux une parole désordonnée qu'un ordre du silence, trompeur.
    C'est en exprimant nos rêves qu'ils peuvent s'incarner hors de nos esprits. Enfermés dans nos esprits nos rêves, nos analyses, nos convictions superficielles, contingentes ou profondes et essentielles, souvent contradictoires, se concurrencent l'un l'autre en pure perte et corrompent notre pensée elle-même. Le fait de leur donner une vie matérielle par l'écrit et la parole, l'esprit s'en trouve libéré en quelque sorte et peut commencer à faire le tri, à penser en somme.
    Il en va de nos esprits personnels comme de notre esprit collectif. OUI, on erre souvent, mais l'essentiel c'est de voyager, de faire le voyage qui nous mène du chacun pour soi, au tous ensemble, au moins sur un essentiel commun qui ne peut être identifié que par l'exposé des essentiels individuels. C'est de ces exposés que peut émerger la rencontre, ce qui peut être admis comme étant COMMUN du plus fondamental au plus accessoire. Et, il n'y a pas d'ensemble si chacun reste dans sa tête. L'Acte de parole permet de rendre concret ce qui est abstrait du monde, hors de lui, hors de soi. Quand on est en colère, c'est qu'on est hors de soi.
    Pour le reste, puisque l'ouverture est de mise, consultez nos pages... et dites ce que vous en pensez, non pour détruire, mais pour ajouter à la construction COMMUNE.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2011

    Je vais surement vous encourager aujourd’hui, M. Archambault. Je pense être en mesure de faire une petite concession en faveur d’un "certain" rapprochement des forces nationalistes. Je suis disposé à reconnaître que les députés et les dirigeants péquistes ne sont pas des crypto-fédéralistes. Je reconnais que j’ai été un peu loin et même peut-être extrême dans mes jugements. Cela n’excuse pas, à mes yeux, la dérive stratégique du parti ni son attitude et son comportement négligent et dommageable envers l’indépendance du Québec. Je continu aussi à questionner les capacités de leader de Mme Marois.
    Toutefois, je suis maintenant disposé à favoriser une certaine convergence entre nos différentes organisations d’ici les prochaines élections. Il est difficile de visualiser les actions concrètes que nous pourrions entreprendre ensemble dans le but de promouvoir l’élection d’une majorité de souverainistes. Je compte sur vous, M Archambault, pour nous indiquer des pistes réalistes et concrètes. Mais il faudra que vos prochaines communications soient précises et concises.

  • Luc Archambault Répondre

    29 septembre 2011

    @ Pierre Cloutier,
    Le résumé de quoi ? De l'analyse partie de ce titre, ou de ce que pourrait être une VRAIE Coalition NATIONALE - Démocratie et Souveraineté ? Si c'est un résumé de cette analyse que vous voulez, le titre suffit.
    Il s'agit de CHOISIR ce qu'on veut voir prendre le pouvoir aux prochaines élections à Québec et Ottawa. Soit la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault et les faux démocrates du NPIDI. Soit une VRAIE COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    Si c'est une VRAIE Coalition qu'on veut élire, il nous faut la mettre en place MAINTENANT avec les partis actuels et à venir. Ne serait-ce que pour priver la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault du vote souverainiste. Sans vote souverainiste, il n'y aurait pas eu de victoire du NPIDI, et il n'y aura pas victoire de la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault. C'est aussi simple que ça. SANS vraie COALITION NATIONALE Démocratie et Souveraineté, la FAUSSE sera élue. C'est aussi simple que ça !
    Tant que nous sommes et serons DIVISÉS sur TOUT, tant que nous ne ROMPRONS pas avec la gouvernance collabo, nous ne pourrons pas offrir un choix clair aux Québécois,es. Si nous rompons avec la gouvernance collabo qui NIE le principe premier de la démocratie, nous pourront dénoncer d'une seule et MÊME VOIX, les partis collabos de l'État d'occupation séculaire qui a toujours NIÉ la primauté effective de la souveraineté DÉMOCRATIQUE du peuple Souverain que nous sommes.
    NOUS POUVONS MAINTENANT nous UNIR
    Mais ce NE POURRA PAS être sur ce que proposent les actuels programmes collabos des partis soi-disant souverainistes. NI sur celui du BlocPQ, NI sur celui de QS, NI sur celui de l'ON de Aussant. Manque à chacun de ces programmes de gouvernance de l'État, un PROGRAMME COMMUN d'État qui rompt avec la gouvernance collabo. Cependant qu'on se querelle, RIEN ne peut faire valablement et efficacement pression sur les partis.
    On ROMPT avec la gouvernance collabo quand on s'ENGAGE avant les élections à APPELLER ce peuple dès après les élections à TRANCHER. Ça passe ou ça casse et on RÈGLE le problème d'une manière ou d'une autre.
    - Ou ce peuple Souverain du Québec INVALIDE sur SON sol et sous-sol national du Québec TOUT État qui n'a pas obtenu son clair OUI ;
    - ou ce peuple accepte d'être à la merci de la force d'inertie actuelle qui subordonne sa VOLONTÉ libre à celle d'une Autorité autocrate IMPÉRIALE qui possède les TITRES de propriété sur SON sol et SON sous-sol national du Québec.
    Il faut cesser d'EXCLURE le peuple du SOMMET de l'État
    Quant à la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec, le lien suivant permet d'accéder au résumé que vous souhaitez lire, au cas où vous ne l'auriez pas encore lu... ce qui serait étonnent depuis le temps que nous en diffusons le contenu. On y trouve l'essentiel de ce que pourra engager une telle UNION de nos forces citoyennes et politiques. On peut même y déposer sa signature.
    PÉTITION pour COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec.
    Une VRAIE Coalition capable de batte la FAUSSE Coalition SIROIS/Legault.
    Une VRAIE Coalition MULTIPARTITE trans-partisane, trans-idéologique, trans-générationnelle et trans-culturelle CAPABLE de mettre fin à notre division et capable de faire l’UNION des forces démocratiques citoyennes et politiques du peuple Souverain du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 septembre 2011

    Êtes-vous capable de nous résumer cela en 2-3 paragraphes?
    Qu'est-ce que vous proposez au juste?
    Pierre Cloutier