Rapprochement PKP-Drainville

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À suivre de près






Dans un geste inusité, Pierre Karl Péladeau et Bernard Drainville ont cessé les hostilités et uni leurs voix pour répliquer aux attaques libérales. L’initiative a été accueillie froidement par les autres prétendants au trône péquiste.




Dans une lettre cosignée publiée vendredi, les deux aspirants chefs accusent Philippe Couillard d’avoir rompu avec la tradition libérale en associant souveraineté et radicalisme.




Les députés Péladeau et Drainville ne voient pas ce qu’il y a de radical dans le fait de proposer une avenue différente du maintien du Québec au sein de la fédération canadienne. «Nous serions donc des radicaux parce que nous proposons que notre projet se fasse par voie de référendum, c’est-à-dire par voie de consultation populaire, un mécanisme noble et profondément démocratique?»




Les deux hommes ont rappelé que le premier ministre libéral Robert Bourassa avait lui-même commandé des études sur la souveraineté du Québec, tandis que Jean Charest a déjà déclaré que la province avait les moyens d’assumer son propre destin.




Sortir du peloton




L’initiative de cette lettre conjointe est venue du clan Drainville. En s’associant de la sorte au favori, le député de Marie-Victorin sort du peloton de queue et apparaît comme la seule véritable solution de rechange au magnat de la presse, dit-on en coulisses.




Rien pour plaire aux autres candidats — Alexandre Cloutier, Martine Ouellet et Pierre Céré —, qui n’ont pas été mis dans le coup.




«J’aurais co-signé si j’avais été contacté. Front commun aurait été plus fort», a répliqué le prétendant Céré sur son fil Twitter.




Martine Ouellet est demeurée prudente. «C’est leur choix», a-t-elle insisté, en entrevue avec le Bureau parlementaire. Elle n’a toutefois pas manqué de rappeler qu’elle avait sollicité l’ensemble des prétendants pour concocter sa missive demandant la tenue d’au moins cinq débats durant la course à la direction, il y a quelques semaines à peine. Elle est aussi d’avis que Philippe Couillard fait une campagne de peur autour du référendum et de la souveraineté.




Alexandre Cloutier s’est contenté de préciser sur son fil Twitter qu’il n’avait pas été consulté.



 




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