PKP persiste et signe sur le français

C02b41472ae3dc7d6180b46bbabf98eb

En voilà qui ne s'écrase pas au premier coup de vent





Malgré les critiques, Pierre Karl Péladeau persiste et signe. L’aspirant-chef péquiste ne regrette pas son comportement durant un spectacle à Rouyn-Noranda, alors qu’il a réclamé une chanson en français.


C’était une erreur? «Non!», lance le magnat de la presse au cours d’une entrevue jeudi avec le Bureau parlementaire.


Le prétendant au trône péquiste a provoqué un malaise lors de son passage en Abitibi-Témiscamingue à la fin janvier. PKP a interpellé la leader du groupe québécois Groenland, qui chante en anglais. «En français! Une toune en français!», a-t-il crié aux membres du groupe québécois.


«Anecdotique»


Le député de Saint-Jérôme raconte qu’il y avait eu déjà cinq chansons en anglais et qu’il a réclamé la suivante dans la langue de Molière.


«On en a fait un gros plat, mais je ne pense pas que ce soit problématique dans la mesure ou de toute façon, la grande majorité des citoyens connaissent ma volonté, ma détermination de défendre le français, de défendre la culture québécoise», insiste-t-il.


Il assure néanmoins qu’il n’a rien contre les francophones qui chantent en anglais.


Le referait-il? «C’est anecdotique (...), mais je peux comprendre qu’il existe des adversaires et que ça fait partie de la joute politique.»


Fiducie sans droit de regard


Ces adversaires l’attaquent également sur sa situation d’actionnaire de contrôle de l’empire médiatique Québecor. Libéraux et caquistes lui demandent de choisir entre son entreprise de presse et la politique.


Les critiques proviennent également de l’interne. Ses concurrents dans la course, Martine Ouellet et Pierre Céré, lui demandent de régulariser sa situation.


Le principal intéressé admet que mettre ses actions dans une fiducie sans droit de regard, comme il a promis de le faire s’il est élu chef du PQ, ne sera pas suffisant pour faire taire les critiques.


«Mais j’applique la loi et même plus que la loi parce qu’à titre de chef du PQ, je n’aurais même pas à déposer mes actions dans une fiducie», plaide-t-il.


Il réitère qu’il y a toutefois une condition que le fiduciaire devra respecter: celle de ne pas vendre ses actions de Québecor.




Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé