Si j’étais Louise Harel, je rencontrerais sans tarder Richard Bergeron pour lui proposer deux choses:
1) La fusion de Vision et de Projet Montréal;
2) La direction de la nouvelle entité politique.
Ceci fait, je retournerais illico à ma retraite dorée, arroser mes fleurs, écrire mes mémoires peut-être, et méditer sur la grandeur et les misères du monde. Car si j’étais Louise Harel, je reconnaîtrais d’emblée n’avoir plus rien à prouver à qui que ce soit. Mes états de service parlent largement en ma faveur…selon le point de vue bien sûr.
Après avoir traversé le fleuve Saint-Laurent, je me retournais vers Montréal et les deux majeurs pointés vers le ciel (c’est devenu une manie !) j’implorerais Allah, Bouddha etc. pour que l’île s’enfonce dans le fleuve. De la sorte, le reste de la province n’aura plus à payer pour les frasques des montréalais, à commencer par le stade olympique et les contrats d’infrastructures libre-service majorés de 25 à 35 % !
Évidemment, tous se réclament de la démocratie, mais peu sont prêts à en assumer les exigences : s’informer, analyser l’information, se forger une opinion personnelle et l’exprimer en temps et lieu, notamment en se bougeant le « popotin » quand il s’agit de voter.
Est-ce que les choses n’évoluent jamais comme on pense qu’elles le devraient ? Certes non. Car d’après la théorie des « Gros Nombrils « de D. F. les gros égos ne se voient jamais autrement qu’indispensables. Vite, un autre messie que l’on s’empressera de crucifier…Inutile pourtant de l’attendre, il ne viendra pas s’emmerder sur Terre 1 (Bernard Werber) ou plutôt non, il s’est déjà réincarné à l’Hôtel de ville de Québec et inutile d’insister, on ne le partagera pas.
Mais, je ne suis pas Louise Harel !
Yvonnick Roy
Québec (Québec)
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