L'ancien ministre des Affaires étrangères Stéphane Dion a fait ses adieux à la Chambre des communes mardi en livrant un vibrant plaidoyer pour un Canada « plus uni, plus prospère et plus vert ».
Écarté du cabinet par le premier ministre Justin Trudeau, qui a décidé de nommer Chrystia Freeland au poste de ministre des Affaires étrangères le 10 janvier en prévision de l'arrivée au pouvoir du président Donald Trump à Washington, M. Dion a ainsi mis ainsi fin à une longue carrière politique de près de 21 ans à Ottawa.
Visiblement ému, M. Dion a affirmé que le Canada représente un idéal pour les citoyens du reste de la planète en raison de son ouverture et de sa tolérance. « Nous avons besoin de plus de Canada. Nous l'entendons souvent à l'étranger », a notamment déclaré M. Dion.
L'ancien chef de la diplomatie canadienne a profité de l'occasion pour confirmer qu'il a accepté l'offre du premier ministre Justin Trudeau de devenir ambassadeur du Canada auprès de l'Union européenne et auprès de l'Allemagne.
Selon le bureau du premier ministre, Stéphane Dion sera le diplomate le plus haut placé en Europe et il partagera son temps entre Berlin et Bruxelles.
Stéphane Dion a affirmé avoir refusé une offre d'emploi de l'Université de Montréal, où il avait longtemps enseigné dans son ancienne vie de professeur en science politique.
M. Dion a profité de son dernier discours pour passer quelques messages politiques, dont la nécessité pour un chef de parti de parler les deux langues officielles - une pointe à peine voilée à certains candidats dans la course conservatrice qui ne maîtrisent pas le français.
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