WASHINGTON | Le président américain Donald Trump a discuté lundi avec son homologue russe Vladimir Poutine du cours du pétrole et de la pandémie de coronavirus.
• À lire aussi: Wall Street, saluant des mesures sanitaires, poursuit son rebond
• À lire aussi: 35 000 morts, les derniers développements de la pandémie de COVID-19
Les deux dirigeants se sont accordés sur « l’importance de la stabilité dans le marché international de l’énergie », selon un communiqué de la Maison-Blanche.
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont aussi « mis d’accord pour travailler de façon étroite lors du G20 » dans la lutte contre le coronavirus et pour endiguer la crise économique liée aux mesures de confinement, à la fermeture des frontières et à la distanciation sociale, selon des communiqués de la Maison-Blanche et du Kremlin publiés séparément.
Plus tôt dans la journée, le président américain avait expliqué à la télévision qu’il comptait évoquer la chute des prix du pétrole avec le leader russe.
« La Russie et l’Arabie Saoudite se battent et ils ont fait chuter le prix du pétrole », a-t-il dit à la chaîne américaine Fox News.
Donald Trump avait aussi dit s’attendre à ce que Vladimir Poutine demande un allègement des sanctions contre la Russie, lors de cet appel téléphonique.
« Oui, il va probablement demander cela », a-t-il déclaré.
Dans le cadre de son discours au sommet des pays du G20, Vladimir Poutine avait proposé jeudi un « moratoire » sur les sanctions économiques frappant plusieurs pays, dont le sien, en raison de la crise économique provoquée par la propagation du coronavirus.
Le président américain n’avait pas indiqué quelle serait sa réponse, mais avait rappelé qu’il était à l’origine de ces sanctions. « Ils n’aiment pas cela. Honnêtement, nous devrions pouvoir nous entendre », a-t-il ajouté.
L’économie russe a été fortement touchée par la crise mondiale qu’a entraînée la pandémie, en raison en particulier de la chute du prix du pétrole et par ricochet de celle du rouble.
La Russie traversait déjà des difficultés économiques depuis 2014, en raison des sanctions internationales qui lui ont été imposées en liaison avec le conflit en Ukraine.
Elle milite aussi pour l’allègement des sanctions prises par les États-Unis en particulier contre l’Iran.
Le président américain a enfin rejeté les informations selon lesquelles la Russie et la Chine cherchaient à ternir l’image des États-Unis en propageant de fausses nouvelles sur le coronavirus.
« Ils le font et nous le faisons », « tous les pays le font », a-t-il dit.