Un pays du Québec avant tout – Union de nos forces
Je crois que nous avons tous raison et tort. Les critiques tournent autour de qui est plus souverainiste que l’autre.
La vente d'un bracelet pour financer la cause d’un pays du Québec est une bonne idée http://www.vigile.net/Vente-de-bracelets-d-indignation . La vendre au seul profit de Québec Solidaire est bon, mais n'est pas rassembleur. Il y a cinq partis ou futurs partis qui veulent un pays du Québec: P.Q., Q.S., P.I., P.C.Q. et O.N. et qui sait peut-être d'autres. Il semble évident maintenant que chacun d'entre eux a besoin des autres pour faire du Québec un pays. Il faudrait que la vente de bracelet, ou d’autre chose, se fasse pour une coalition. Il faudrait une coalition des partis et forces vives voulant faire du Québec un pays.
Je vous invite à aller lire le programme de Q.S. http://paysdeprojets.org/ , il a beaucoup de bon sens. Il propose une Assemblée constituante élue au suffrage universel pour la rédaction d’une constitution d’un pays du Québec suivi d’un référendum. Le Parti Québécois propose aussi une Assemblée constituante où siégeront des représentants de tous les secteurs et régions afin d’écrire la constitution d’un Québec indépendant http://pq.org/parti/programme . Le Parti Indépendantiste et les autres ont aussi de bons programmes.
Une coalition entre les partis voulant faire du Québec un pays permettrait de retenir les points communs et de faire des compromis sur les points divergents. Une coalition permettrait surtout d’offrir une solution de remplacement au fédéralisme ou au statu quo. Une coalition permettrait de montrer dès maintenant que l’on peut s’entendre dans un pays du Québec.
Daniel Roy, C.A.
http://1001raisons.com
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9 commentaires
Archives de Vigile Répondre
26 septembre 2011M. JLPM dit: "majorité de souverainistes convergent vers le PARTI QUÉBECOIS afin de reprendre le POUVOIR pour arriver à faire, le plus tôt possible, un Québec indépendant. Pour réussir cet objectif de survivance nationale, c’est présentement le PQ, la seule organisation politique ayant l’infrastructure nécessaire dans les 125 circonscriptions et une députation à l’Assemblée Nationale de 46 députés."
C'est exactement la rhétorique arrogante qu'utilisa Duceppe au débat des chefs en disant à Jack: Vous ne serez jamais PM... Bloc, seul parti capable d'empêcher la majorité de Harper... Sûr de posséder la vérité...
Il y eut la Jack manie, comme il y aura la manie François Legault...
Voilà pourquoi le PQ ne peut éviter le mur qu'en acceptant les concessions de la coalition des forces indépendantistes: ce n'est pas de chercher le pouvoir pour remplacer Charest, il nous faut le pouvoir d'appliquer enfin un programme indépendantiste: mettre fin à la DÉPENDANCE!
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
26 septembre 2011Monsieur Ricard,
Concernant la proposition que fait M. Daniel Roy C.A dans le présent article, suggérant :
« Il y a cinq partis ou futurs partis qui veulent un pays du Québec : P.Q., Q.S., P.I., P.C.Q. et O.N. et qui sait peut-être d’autres. Il semble évident maintenant que chacun d’entre eux a besoin des autres pour faire du Québec un pays. Il faudrait que la vente de bracelet, ou d’autre chose, se fasse pour une coalition. Il faudrait une coalition des partis et forces vives voulant faire du Québec un pays. »
Vous vous adressez à M. Roy en affirmant :
« Vos propos vont dans le même sens que ceux de M. Perez-Martel.
Comme vous deux, je souhaite une véritable coalition des forces indépendantistes qui prouverait à la population que nous sommes véritablement prêts à prendre les rênes de notre pays. »
Sans vouloir vous importuner, j’aimerais savoir où vous avez lu que je suis pour une coalition des cinq (5) partis ci-haut mentionnés ?
Mais, M. Ricard, dans toutes mes interventions publiques ou écrites, la seule proposition politique que je fais consiste en ce qu’une majorité de souverainistes convergent vers le PARTI QUÉBECOIS afin de reprendre le POUVOIR pour arriver à faire, le plus tôt possible, un Québec indépendant. Pour réussir cet objectif de survivance nationale, c’est présentement le PQ, la seule organisation politique ayant l’infrastructure nécessaire dans les 125 circonscriptions et une députation à l’Assemblée Nationale de 46 députés.
En définitive, le jour où le PQ se coaliserait avec QUÉBEC SOLIDAIRE-PCQ, je ne serais plus membre du PARTI QUÉBECOIS.
JLPM
Seule la convergence de la majorité des Québécois vers leur statut de souveraineté nationale à travers le PQ peut résoudre la crise de division sociale et politique que nous vivons aujourd’hui au Québec, afin d’éviter des lendemains beaucoup plus instables socialement et économiquement, dus à la mondialisation, à l’expansion démographique exogène balkanisante et aux pillages des ressources fiscales et naturelles du Québec.
Daniel Roy C.A. Répondre
26 septembre 2011@ Pierre,
Le programme commun sera celui que l'alliance proposera au terme de négociations entre eux et de consultations auprès des forces vives voulant un pays du Québec. Nous avons tous proposé des solutions extrêmes ou mitoyennes à titre individuel. Si nous sommes capables de le faire, ils le sont aussi. Avec de la bonne volonté, on peut tout faire. Il n'est pas si difficile de concilier les différences entre les partis voulant faire du Québec un pays. J'ai mentionné que la notion d'Assemblée constituante pour écrire une constitution d'un pays du Québec est déjà un point commun aux deux plus gros partis. De plus, si tous les partis s'entendent pour dire que le Québec se portera mieux en tant que pays, il sera possible que l'alliance ait un discours clair et convaincant à ce sujet.
Daniel Roy C.A. Répondre
26 septembre 2011@ Pierre,
S'il y a une véritable volonté commune pour une coalition, il y aura une coalition. Un seul représentant d'un syndicat suggérait une coalition entre le NPD et le Parti Libéral du Canada, il y a quelques semaines, et cela a alimenté les actualités politiques pendant près d'une semaine. Si les syndicats, au pluriel, les organisations membres du réseau du Cap sur l'indépendance, les associations étudiantes et autres réclament d'une même voix une alliance parmi nos partis politiques et députés indépendants voulant faire du Québec un pays, il y en aura une. Le, la ou les chefs ne pourront qu'agir en conséquence. Au fédéral, ils ont besoin d'une coalition pour battre Harper, au provincial, nous avons besoin d'une alliance pour un pays du Québec. Un but pas mal plus important, qui va au-delà des différences partisanes. Une telle alliance n'est pas un signe de faiblesse, mais plutôt un reflet de sagesse et de bon sens.
Archives de Vigile Répondre
26 septembre 2011Tant que Pauline Marois va être à la tête du PQ et que le plan de gouvernance dite "souverainiste" ne sera pas bonifié, il n'y a pas d'union possible. Vous rêvez en couleurs.
Pour faire une union, il faut un programme commun. Quel va être ce programme?
Pierre Cloutier
Daniel Roy C.A. Répondre
26 septembre 2011@ Gaston Boivin,
J'ai aimé le début de votre message: "ce qui est important, c’est ce qu’ils font sur le terrain pour la cause de l’indépendance." Pour le reste, je crois qu'il faut faire table rase sur le passé lorsqu'on veut former une coalition. Je pourrais vous donner des arguments pour défendre la position de Q.S. lors des élections du 2 mai, je pourrais aussi trouver des arguments contre et aussi contre la majorité des gens qui ont voté NPD. Je pourrais aussi trouver plein de défauts dans les programmes et les prises de position de Q.S., mais aussi du P.Q., mais je ne le ferai pas. Si l'on croit qu'une coalition est essentielle pour arriver à notre but, il faut mettre de l'eau dans notre vin et miser sur l'objectif commun, le pays du Québec.
Archives de Vigile Répondre
26 septembre 2011D'où la nécessité des États généraux sur l'Indépendance (ÉGI).
Depuis que l'idée fut accaparée par PQ, pour la faire sous-traiter par Larose du Conseil de la Souveraineté, elle semble se diriger sur une voie de garage...
...à moins qu'il ne sorte quelqu'annonce du passage, ce jeudi prochain, à la SSJB, de M. Gilbert Paquette, de la coalition "Cap sur l'Indépendance". Vigile.net étant partie des 23 organismes indépendantistes sous ce parapluie, il nous revient d'appuyer sa démarche visant à démontrer que l'indépendance n'appartient pas à un parti mais à la nation dans la rue. Si des mercenaires comme J.-L. Mongrain déforment sciemment la réalité en affirmant à grand tirage qu'une simple poignée de citoyens sont descendus dans la rue samedi dernier pour dénoncer Charest, alors que nous avons vécu la réalité à plus de 2,000 personnes... il faut faire boule de neige au point qu'on ne puisse plus nous cacher: réclamer le départ du PLQ, c'est bien, mais il faut des millions, réunis, à demander une case sur le bulletin de vote qui dit: INDÉPENDANCE.
Gaston Boivin Répondre
26 septembre 2011''Le programme de Q.S. est bon'', dites-vous. Je dirais plutôt ''Raccoleur''. Mais qu'importe, ce qui est important, c'est ce qu'ils font sur le terrain pour la cause de l'indépendance. Et c'est là que l'imposture se révèle: Rappelez-vous leur attitude lors de la dernière élection fédérale de 2011 et leur prise de position en faveur du N.P.D., à l'encontre du Bloc. Et le résultat le plus tangible de leur coup de force, (à moins que vous considéreriez que ce soit un coup de pouce?): Un drapeau canadien de plus dans tous les comptés du Québec! Est-ce vraiment la façon de faire l'indépendance du Québec!? Oui, bien-sûr, ils pourront profiter pour leur machine électorale de l'infra-stucture que pourra monter leur allié, le N.P.D., avec l'argent du fédéral lié à la victoire de ce parti et au nombre de votes qu'il a obtenu au Québec.
Moi, en ce qui me concerne, je veux bien m'unir, mais pas question de le faire avec des crosseurs (excusez le terme, mais c'est de même que je parle quand je suis choqué.)!
François Ricard Répondre
26 septembre 2011Vos propos vont dans le même sens que ceux de M.Perez-Martel.
Comme vous deux, je souhaite une véritable coalition des forces indépendantistes qui prouverait à lapopulation que nous sommes véritablement prêts à prendre les rênes de notre pays.