Une contribution à la stratégie de convergence

Indépendance - le peuple québécois s'approche toujours davantage du but!

D’abord, quelques commentaires
L’appel lancé par Vigile est intéressant. Cette idée de suggérer la convergence plutôt que la division est rafraîchissante. Cependant, cela ne semble pas faire l’affaire de tous. La polémique, je suis pour, en autant que cela nous amène à définir nos points communs pour agir. Je dis oui à la critique quand celle-ci est constructive, quand elle m’aide à parfaire mon analyse, mes points de vue. Mais je dis non à la critique lorsque celle-ci tient plus du sophisme que d’une véritable rigueur intellectuelle. Je n’aime pas ce qui relève de la pensée unique, du jusqu’au-boutisme, du mépris, ou encore du dénigrement démobilisant qui trop souvent vise d’honnêtes indépendantistes.
Oui, il est plus que temps de nous enligner sur nos points de convergence. À trop insister sur ce qui nous divise, on en vient à oublier le reste. Avancer ensemble ne sera pas chose aisée, même si les indépendantistes ont un objectif minimalement commun. Je l’ai déjà dit et redit : notre mouvement connaît un développement inégal mais tout de même combiné. Refuser de l’admettre empêche toute réflexion sur le quoi et comment faire, c’est s’enfermer dans une stratégie minimaliste et linéaire qui exclut de l’analyse des pans entiers de ce que j’appellerais la « situation concrète ».
J’ai hésité avant d’écrire. J’aime le débat, la critique, la polémique. Mais je déteste quand on se campe sur ses positions, quand on jette l’anathème pour un oui ou pour un non. Il n’existe pas de vérité absolue en politique. Je n’aime pas les procès d’intention. Convainquons-nous mutuellement, dans la mesure du possible, plutôt que de multiplier les ruptures. Ma satisfaction intellectuelle se situe à ce niveau, pas ailleurs.
Après avoir relu quelques-uns de mes textes publiés sur Vigile et les avoir replacés dans le contexte actuel, je me suis aperçu que j’avais finalement contribué au débat (modestement, il va sans dire). Grosso modo, mon analyse générale, ainsi que mes orientations stratégiques, s’apparentent à celles développées par Gérald Larose et Gilbert Paquette. Quand je regarde ce qui se passe aujourd’hui, je constate que le PQ n’est plus enlisé dans l’immobilisme, contrairement à ce que certains tiennent mordicus à croire. Les faits le confirment, même si ces faits peuvent être interprétés selon ce que l’on croit être vrai ou faux. Bref, je suis d’avis que le PQ a évolué (en partie, du moins), et ce dans le sens que je le souhaitais en 2006-2007. Réalisant cela, j’ai décidé de contribuer à l’initiative de Vigile, même si plus d’un me taxeront d’être un péquiste impénitent. J’assume donc mes « contradictions », et je ne m’en porte pas trop mal…
Un peu de contenu maintenant, mais pas TOUT le contenu...
Bien sûr, les sempiternelles discussions associées à l’échéancier référendaire ne sont plus ce qu’elles étaient. D’aucuns aujourd’hui prennent le référendum pour ce qu’il est et ce qu’il aurait toujours dû être : un outil parmi tant d’autres. Il fait partie de l’arsenal, mais il n’est plus LA solution (ou l’arme décisive, si vous préférez). D’autres, au contraire, attribuent à cette tendance l’effritement de l’option souverainiste (je simplifie au maximum, je sais qu’il y a bien plus que cela). Plusieurs ces jours-ci s’unissent pour stipendier le « plan » Marois, notamment en affirmant avec verve que la feuille de chou soumise aux présidents de comtés du partie n’est rien de plus qu’une liste d’épicerie adéquiste. Du bonbon pour les adeptes du PQ bashing, mais rien de constructif qui pourrait susciter l’émergence d’idées concrètes. Pour nos éternels déçus, c’est une Xième trahison du PQ; pour les fédéralistes, il s’agit là d’une stratégie visant à créer des crises dont on sait d’avance qu’elles feront « mal » aux québécois. Détail intéressant, ces deux courants pourtant diamétralement opposés disent la même chose lorsqu’il est question de la réaction du gouvernement fédéral face au « plan » Marois : « Le fédéral va dire non! ». Et voilà, le tour est joué, il n’y a plus rien à dire. Pénible.
Pourtant, quand on prend le temps d’analyser ce qui se passe, on voit bien que le « plan » Marois suscite appui critique, approbation, indignation ou dégoût. Tous et toutes y trouvent leur compte, cela en fonction de leurs paradigmes. Le « plan » est plutôt vague, plus ou moins défini dans le temps, avec quelques exemples pour permettre aux moins clairvoyants de visualiser ce que pourrait être la gouvernance nationale du PQ. Cela, comme d’autres, je l’admets. Pourtant, comment si peu peut-il faire parler autant? C’est là, je crois, la beauté de la chose : d’un côté, le «plan» est si flou qu’on s’en indigne au point de le de vouloir le descendre en flammes, de l’autre, on y voit une possibilité d’entamer de vraies batailles, celles dont on espère qu’elles pourront nous amener à faire autre chose que du sur-place. Bien que je sois sceptique, je suis toutefois loin de sombrer dans le cynisme dans lequel se noient un peu plus à chaque jour certains de nos irréductibles mécontents. Cela dit, j’estime devoir laisser une chance au coureur. Comme Raymond Poulain, je trouve ce plan un peu maigre, mais je crois qu’il pourrait être possible de lui faire atteindre un poids santé, notamment en donnant plus de corps aux orientations. Pire aurait été à mon avis de présenter à la population un livre de recettes. C’est statique, ça fait promesses électorales traditionnelles, ça étouffe toute tentative de participation citoyenne.
J’attends donc avant de juger, et cela me laisse une marge raisonnable d’optimisme. Contrairement à certains, j’estime que le PQ bouge. Le fait-il bien? Il essaie, en tout cas. L’approche de Gérald Larose fait son chemin, le référendum n’est plus une fin en soi, on veut occuper toutes les compétences qu’on pourra occuper, et puis on veut aussi la souveraineté. La gouvernance nationale sera aussi une gouvernance pédagogique, laisse-t-on croire. Il y en a qui appellerons ça de la «pédagogie de moumoune ». Pour ma part, si jamais je décide de m’investir à plein dans la lutte pour l’indépendance (je suis comme plusieurs : paresseux), ce le sera dans une démarche qui se voudra rassembleuse et arc-en-ciel, et qui ne se contentera pas de convaincre uniquement les convertis. Le Québec est composé de citoyens aux idées divergentes, de groupes d’intérêts particuliers et, comme pour toute autre nation, il est influencé par diverses idéologies, le libéralisme et la social-démocratie étant indubitablement les deux courants les plus importants ici, le second étant l’enfant pauvre. Faire abstraction de cette réalité lorsqu’on prétend raisonner en termes stratégiques, donc inévitablement tactiques, c’est se lancer tête baissée dans le mur. Actes de foi intempestifs et slogans vindicatifs n’y changerons rien.
Je m’égare. Je pourrais écrire pendant des heures, mais il m’apparaît plus productif d’insister sur un point d’actualité (non relaté par les médias) qui à échappé à plusieurs.
Les États généraux du mouvement souverainiste : réalité ou utopie?
Jusqu’à récemment, j’étais convaincu que nous n’étions que quelques-uns à souhaiter la tenue d’États généraux, question de trouver des moyens pour réveiller l’ours souverainiste (l’expression est de Patrick Lagacé, pas de moi). Gilbert Paquette, le président de l’IPSO, est l’un des principaux promoteurs de ces États généraux. Le temps a passé, et comme pour les idées de Gérald Larose, cette idée de rassembler les forces souverainistes de toutes tendances fait son chemin, dont au PQ.
Ceux qui ont assisté au colloque (ou visionné les vidéos) de l’IPSO du 6 juin dernier, ont sûrement écouté avec intérêt – ou avec scepticisme - l’allocution de Daniel Turp, président de la Commission politique du PQ. Fait intéressant, il représentait le PQ lors de cet événement. Le contenu de son allocution, intitulée Pour une concertation et une convention sur l’indépendance nationale du Québec va donc au-delà de son strict point de vue personnel. Il est aussi possible de lire cette dernière en visitant son blogue. On y apprend, par exemple, qu’un gouvernement du PQ s’engagera « à faire progresser le Québec jusqu’à son accession au statut de pays en initiant, en Collaboration avec le Conseil de la souveraineté du Québec, une Concertation nationale sur la souveraineté entre les différents partis et mouvements favorables à la souveraineté du Québec ». Même si Daniel Turp ne parle pas d’États généraux en tant que tel, mais plutôt d’une convention sur l’indépendance nationale, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas voir en cela une avancée significative de l’idée de concertation si essentielle à notre mouvement. Certains y verront une tentative de récupération du PQ. S’il y en a, ceux-là se trompent : à ma connaissance, il n’existe pas actuellement de mouvement organisé en ce sens, conséquemment, récupération il ne peut y avoir. D’autres affirmeront haut et fort que cette convention (qui ressemble à mon avis à des États généraux) devra être pluraliste, et qu’ils n’ont nulle intention de servir de faire-valoir au PQ. Ils ont raison, mais ce risque e peut être relativisé si les joueurs pressentis acceptent de participer à l’organisation de cette convention en faisant preuve de maturité politique, pas seulement en recherchant la visibilité à tout prix en fonction de ses seuls intérêts de groupe ou idéologiques (ce qu’on pourrait être en droit de reprocher au PQ...). Pour ma part, cette idée de convention me plaît : étant pour des États généraux, je prends acte de cette ouverture. Que le PQ décide d’affirmer par des gestes concrets son leadership sur cette question, alors je dis bravo. Si d’autres oeuvraient dans le même sens, à savoir un rassemblement large et pluriel, j’applaudirais autant.
Enfin, concernant la convocation d’une telle convention, Daniel Turp est d’avis qu’il est trop tôt « pour déterminer si une telle convention devrait être convoquée avant ou après la prochaine élection ». Compte tenu du nombre importants des acteurs (partis, regroupements, sites électroniques, etc.) et des divergences qui existent entre ceux-ci, et même au-delà, j’estime qu’il y a lieu de se mettre au travail sans tarder. Après les élections, ce sera trop tard. Les débats qui inévitablement nous mobiliseront sur le comment, le pourquoi et l’organisation d’une telle convention dureront un certain temps. Aplanissons en amont, car seront de la partie les sceptiques, les « en faveur », les pragmatiques, les « brasseurs de cage », les dogmatiques, voire même les « contres ». Pas besoin d’être devin pour comprendre que s’entendre sur l’importance de tenir une telle convention relèvera de l’exploit. Alors organisons-nous pour entamer les travaux le plus tôt possible pour ne pas avoir à faire du rattrapage à un moment où il serait plus pertinent de préparer le contenu de cette convention plutôt que d’en débattre des modalités. sour ma part, si on me le propose (ou si je convaincs qui de droit de m’associer à la démarche), j’embarque.
Et Vigile, là-dedans?
L’allocution de Turp est claire : tous les partis, toutes les organisations, ainsi que tous les médias indépendantistes – dont Vigile, qu’il a expressément nommé – sont susceptibles de contribuer au succès de cette convention.
Pour ma part, Vigile se doit d’amorcer une réflexion à savoir si oui ou non il compte contribuer à la démarche. Moi, je pense que oui. Et j’espère que la majorité des organisations indépendantistes accepteront de participer à ce qui pourrait s’avérer un moment significatif de notre lutte collective. Attention! Je ne dis pas qu’il faille s’inféoder au PQ, mais bien participer dans une œuvre citoyenne de convergence.
Conséquemment, je m’adresse particulièrement à messieurs Poulain et Archambault. Et aussi à monsieur Pomerleau et madame Hébert, et à tous les autres rassembleurs (vous me pardonnerez de ne pas vous nommez, la liste pourrait être longue…). Travaillons avec ce qui est. Nous sommes nombreux, nos divergences itou.
La main tendue par Daniel Turp ne mérite pas qu’on la morde. Définissons nos lignes de base, rencontrons-le, lui et bien d’autres. Le programme commun proposé par Luc Archambault ne sera pas seulement le résultat d’une cogitation de trois ou quatre individus. Il sera le résultat le fruit d’un travail ardu que nous aurons su concrétiser collectivement. Soyons humbles en nous insérant dans le tout.
Ne nous contentons pas d’être de simples gérants d’estrade.
Pour la convergence, pour l’action citoyenne, pour la république.


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24 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 juin 2009

    La charrette avant les bœufs
    « Avez-vous écouté l’allocution de Daniel Turp, le 6 juin dernier ? Je n’ai pas assisté au colloque des IPSO, mais j’ai visionné les videos. Plusieurs interventions me sont parues pertinentes, dont celles de messieurs Turp et Paquette, qui vont justement dans le sens de la convergence souhaitée. Françoise David semble ouverte à cette idée, et c’est là une bonne nouvelle. » Michel Gendron

    Avant de proposer ou songer à réaliser ce que vous exposez ici –les participants favorables à un quelconque moyen de convergence des souverainistes, sans oublier ceux qui ont organisé la rencontre IPSO du 6 juin— pourquoi, avant d’aller plus loin, n’analysez-vous pas la défaite de Daniel Turp dans la circonscription de Mercier ? Quand on aura compris la raison pour laquelle ce compté électoral est passé du Parti Québécois à Québec Solidaire, alors on pourra continuer à chercher la façon de libérer la NATION CANADIENNE FRANÇAISE. Seule celle-ci peut le faire ! En effet, aucune autre collectivité au Québec ne pourrait la libérer de cette Confédération qui fait venir 55 000 nouveaux immigrants par année au Québec afin de diluer le pouvoir de cette nation qui va à la dérive et à sa totale dépendance politique, faisant que dans un proche futur d’autres comptés y passeront, comme celui de Marguerite- Bourgeoys gagné par le PLQ le 22 juin dernier avec seulement 23% d’électorat, pourcentage composé en grande majorité d’anglo-allophones.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2009

    États généraux et peut-être même aussi l’élaboration d’une véritable constitution québécoise cosignée et approuvée par TOUS les partis indépendantistes-souverainistes-nationalistes et autres petits partis politiques semeurs de zizanie.
    Le clivage des forces souverainistes ne peut conduire qu’au renoncement de notre survie collective. C’est une question de temps. Il aura suffit d’une seule génération pour éradiquer une quinzaine de générations d’hommes et de femmes qui se sont battus pour maintenir contre vents et marées le fait français en Amérique du Nord.
    Notre présente division est la meilleure arme des conquérants.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2009

    PROJET - Pour un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
    Dossier spécial de la Tribune libre
    OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
    - Exposer et discuter les termes d’un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ ;
    - Nous entendre sur l'essentiel de ses termes simples et étoffés capables d'emporter l'adhésion du peuple souverain du Québec ;
    - Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Signataires : CUMULATIF du 2009 06 22 - 23h
    Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, Ghislaine Caron, Daniel Roy C.A., Michel Gendron, Nicole Hébert, etc...
    Au titre : Stratégies de convergence-Programme commun de souveraineté
    Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 06 15

  • Michel Gendron Répondre

    22 juin 2009

    Monsieur Deshaies,
    Je ne vois pas le rapport entre Maurice Séguin, l'histoire des canadiens-français et ce dont il est question ici. Que vous ne soyez pas en faveur d'États généraux ne vous autorise pas à me mépriser comme vous le faites. Ni personne d'autre, d'ailleurs. Et dire que c'est vous qui me dites de respirer...
    Quant aux pseudos, je n'ai pas de problème avec ça. Si on produit quelque chose collectivement, je veux seulement que ce soit le fruit collaborateurs qui auront pris le soin de s'identifier entre eux. Michel G m'a expliqué sur le comment et on s'est compris.
    Cette hargne inutile ne vous honorre pas, monsieur.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2009

    Bonjour,
    Oui, je signe aussi. Nicole Hébert
    @ M. Bruno Deshaies
    Dites-moi, Monsieur Deshaies, à quoi nous/vous avance un ton aussi, je ne sais comment dire, querelleur? ou culpabilisant ? Bien sûr, personne ici n'en est au même point de militantisme, de réflexion, de connaissances, de... savoir! Ce sont nos énergies et notre progression qui comptent! Et nous sommes conscientEs de ne pas "accoter" Maurice Seguin. Vous voulez nous aider à nous en approcher? ou à le fuir?
    Sans rancune. Et bonne fête!
    Nicole Hébert

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    21 juin 2009

    @ M. Bruno Deshaies,
    Vous dites: "...A contrario de ce qui se dit sur l’anonymat et du pseudonyme, je soutiens que nous visons en démocratie. Vous savez que vous vivez en démocratie et de la démocratie, alors tirez-en les conséquences. Si cela vous déplaît, alors allez écrire ailleurs. Faites vos devoirs !"
    Je veux m'assurer de bien comprendre: doit-on comprendre qu'en démocracie, le pseudonyme, c'est "in" ou c'est "out"?
    ...le pseudo ou l'anti-pseudo doit aller écrire ailleurs?...

  • Bruno Deshaies Répondre

    21 juin 2009

    21 juin 2009
    A contrario de ce qui se dit sur l'anonymat et du pseudonyme, je soutiens que nous visons en démocratie. Vous savez que vous vivez en démocratie et de la démocratie, alors tirez-en les conséquences. Si cela vous déplaît, alors allez écrire ailleurs. Faites vos devoirs !
    Il y a beacoup de choses de votre l'histoire du Canada que vous occultez. Et c'est pourquoi il vous fait plaisir de discuter à tort et à travers. Prenez le temps de respirer. Bêtement, je vous dirais : Si jamais vous parvenez à la cheville de Maurice Séguin, écrivez-moi le plus tôt possible. D'ici-là, faites vos devoirs d'histoire du Canada.
    À bon entendeur salut !

  • Bruno Deshaies Répondre

    21 juin 2009

    Monsieur Gendron,
    Comme je ne peux pas vous répondre en privé, je cesse de discuter publiquement avec vous. La raison est simple : des États généraux après 40 ans dans les limbes, vous errez souverainement. Contrairement à ce que vous pensez, vous rêvez comme Daniel Turp, Gérald Laroise et Pauline Marois. Est-ce un discours assez clair pour vous ? En outre, j'aimerais savoir ce que vous voulez comprendre de l'histoire des CANADIENS français sous la domination britannique ? Croyez-vous que vous connaissez vraiment cette histoire des DEUX CANADAS ? Je connais Pauline Marois et je sais que ce n'est pas sa branche la plus forte.
    À bon entendeur salut !

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2009

    Suite
    La Constitution et M. Turp
    Oui j'ai bien écouté ce jour-là toutes les interventions dont celles de M. Turp. OUI, sa démarche est fort pertinente, oui l'exercice doit se poursuivre, oui je suis intéressé à y participer et oui, sa démarche pourrait être intégrée à la nôtre et vice-versa. Le PCdS-PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ devrait contenir des références à une Constitution du Québec à rédiger et à soumettre nommément aux voix du peuple souverain du Québec.
    Pour ma part je propose que le PCdS inclue la réunion en Constituante de l'Assemblée de la députation du peuple souverain du Québec ( Ottawa-Québec ) pour ce faire, ( y compris toutes les personnes qu'elle voudra consulter, regrouper, réunir, entendre ). Ce qui donne à une très forte présence du Bloc québécois à Ottawa toute son importance puisqu'il est question lors des prochains rendez-vous électoraux à Ottawa et Québec de la faire majoritairement souverainistes et plus qu'elle ne l'est ( 50% + 1 ). Je propose aussi qu'il soit question éventuellement de Constitution primordiale, ou première, qui ne fasse mention que de ce sur quoi nous pouvons nous entendre d'emblée ou presque, comme étant :
    - la proclamation de l'existence et la souveraineté du peuple souverain du Québec sur son territoire national ;
    - l'affirmation qu'il est le seul valide et légitime fondateur de l'État qu'il désire fonder nommément de ses voix, invalidant tout État qui ne se serait pas nommément soumis à ses voix
    - la déclaration de la fondation de l'État souverain du peuple souverain du Québec sur son territoire national ; à faire approuver par les voix du peuple souverain du Québec et devant seule s'appliquer sur son territoire national actuellement reconnu par le Canada et par la communauté internationale.
    Mais de tout cela nous pourrons discuter.
    Nous en sommes en somme au débrouissaillage, comme l'a dit quelqu'un...
    Quant à faire en sorte que le G-PCdS soit représenté à la table autour de laquelle voudrait nous réunir M. Turp, il est un peut tôt pour parler de représentation, mais oui, les personnes parties de ce groupe pourraient être invitées et l'une d'elle pourrait témoigner de ce qui se passe ici.
    Quant à inviter d'autres personnes à joindre le groupe je suis bien d'accord, et si je comprends bien j'ajoute votre nom à la liste des signataires des Objectifs partagés !? Si non merci de le dire... Quant aux pseudos, je pense qu'ils peuvent être admis jusqu'à preuve de leur éventuels effets néfastes.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2009

    Monsieur Michel Gendron,
    Merci pour la précision. Pour ce qui est des pseudos, nous nous fions à Vigile pour ne pas permettre l'utilisation de plusieurs pseudos et pour garantir qu'il s'agit bien d'une personne réelle qui n'est pas une autre.
    Position politique de Vigile
    Je ne crois qu'il soit question que Vigile en tant que tel prenne position plus que maintenant par la voix de son éditeur qui a son opinion. Je ne vois pas utile non plus que des Vigiles imposent à son éditeur une ligne éditoriale ou politique. Et, je ne crois pas utile qu'émerge une position officielle de Vigiles qui deviendrait une position de Vigile, cela doit relever exclusivement de son éditeur. Que l'éditeur prenne une position qui soit celle de certains Vigiles réuni(e)s ou pas... on verra.
    Ce dont il est question cependant, me semble-t-il, c'est que se poursuive dans Vigile ce qui a toujours eu cours, à savoir l'exposé de points de vue, d'analyses, de réflexions qui participent à notre Connaissance commune. Plus précisément et dans ce contexte, il est question de réunir dans un Dossier spécial de la Tribune libre - intitulé : Stratégies de convergence les titres concernés par cette thématique.
    Dans ce dossier, un titre propose de participer à un travail spécifique qui endosserait les objectifs suivants, tels qu'endossés par les personnes suivantes, au titre suivant :
    Stratégies de convergence-Programme commun de souveraineté
    Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 06 15
    CUMULATIF du 2009 06 21 - 18h
    Dossier spécial de la Tribune libre
    PROJET - Pour un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
    OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
    - Exposer et discuter les termes d’un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ ;
    - Nous entendre sur l'essentiel de ses termes simples et étoffés capables d'emporter l'adhésion du peuple souverain du Québec ;
    - Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Signataires :
    Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, Ghislaine Caron, Daniel Roy C.A., Michel Gendron, etc...
    D'autres peuvent s'ajouter en signalant qu'ils ou elles le désirent, et il n'est pas nécessaire de participer autrement qu'en manifestant le fait d'endosser l'à propos et le bien-fondé de tels objectifs, ce qui permet néanmoins d'appuyer et encourager celles et ceux qui voudraient faire davantage pour y participer.
    M. Poulin que je ne connais pas m'enlève les mots de la bouche, ce n'est pas hygiénique, mais malgré tout étonnamment synergétique...
    « ... Comment développer un plan simple mais étoffé (et des réflexes idoines) pour amener le plus de citoyens possible à comprendre la nécessité de la souveraineté et la vouloir ? Il ne s’agit pas de dresser un argumentaire conventionnel et purement intellectuel : »
    Cela me semble commencer par énoncer l'objectif à atteindre et nous entendre là-dessus. En tant qu'exercice pour ce que nous voulons obtenir plus tard, à savoir l'endossement de personnes s'étant entendues sur tel contenu émergeant de la discussion tenue dans Vigile, et bien sûr aussi, ailleurs, éventuellement avec ces personnes ayant participées à tel exercice.
    P-PCdS -Projet-PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
    G-PCdS -Groupe-PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
    Ce groupe aurait comme intérêt principal l'atteinte des objectifs précités qui contiennent la suggestion de M. Poulin. Si les amendements ou compléments qu'il me semble utile d'ajouter ne plaisent pas aux signataires actuels, ils et elles peuvent argumenter leurs objections et éventuellement me demander de retirer leur nom, il n'y a rien de contraignant. Pareillement dans le futur.
    La Constitution et M. Turp
    Suite ici-bas

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    21 juin 2009

    @ Michel G.,
    Content de vous l'entendre dire. Le pseudonyme n'est pas une invention récente. Des auteurs classiques s'en servaient pour produire de la littérature alimentaire sans porter ombrage à leur nom célèbre.
    Et comme vous le dites, l'assimilation est rendue à tel point au Québec qu'il devient parfois nécessaire pour les indépendantistes de gagner le placard pour éviter à leur famille d'avoir à les renier.
    L'époque de la Fête nationale est propice à faire sortir ces beaux Québécois d'expression française pour vous apostropher avec la moue à la mode: "Tu croies encore à ça, toi!..."
    ... même dédain de ceux qui disent : "Moi, je ne fais pas dans l'anonymat!... ni dans la non partisanerie!... peut-être?

  • Michel Gendron Répondre

    21 juin 2009

    À Michel G,
    Tout d'abord, je respecte TOTALEMENT votre anonymat, sauf si ce que vous pourriez me dire me cause un quelconque préjudice. Ce que je voulais dire, c'est que si des personnes s'associent pour développer une platte-forme quelconque d'action, ils devront accepter de s'identifier face aux autres collaborateurs. C'est d'ailleurs pourquoi -et vous l'avez lu - que je suggère que nous puissions travailler à l'extérieur du site, question de nous faciliter la tâche et de respecter tout un chacun.
    Si mes propos vous ont indisposé, sachez que je le regrette sincèrement.
    Au plaisir de vous relire.

  • Michel Gendron Répondre

    21 juin 2009

    Monsieur Deshaies,
    Je vous comprends. Oui, vous et moi écrivons sur Vigile. Pour faire très court, je dirais qu'il faut susciter l'intérêt de la société civile. C'est ce qui contribue à faire bouger les partis. Et pas seulement eux : les citoyens aussi. C'est ce que quelques-uns tentent d'entreprendre sur Vigile. Il ne faut pas confondre les stratégies des partis (attention, je ne dis pas que vous confondez, je parle de manière générale) et ce que nous nous pouvons faire. Or, des États généraux bien constitués vont au-delà de la stricte logique partisanne.
    Beaucoup de travail en perspective, donc.

  • Michel Guay Répondre

    21 juin 2009

    Un Pseudo n'est pas de l'anonymat car Vigile possède nos coordonnées . Un Pseudo c'est pour nous prémunir des teignes de forum qui téléphonent à domincile pour nous menacer de mort parce que nous sommes indépendantistes et non pas divisionnistes ou fédéralistes

  • Bruno Deshaies Répondre

    21 juin 2009

    21 juin 2009 Bruno Deshaies
    Bonjour Monsieur Michel Gendron,
    Une remarque préliminaire. J’aurais aimé vous écrire personnellement, mais c'est impossible. C’est dommage.
    Au sujet de la stratégie de convergence, on en parle beaucoup mais c’est plutôt platonique. J’aimerais aborder le problème différemment.
    J'imagine qu'elle commencera, cette stratégie, le jour où nous cesserons d'écrire des analyses de situation et que nous commencerons par nous parler au lieu de nous écrire des épîtres les uns les autres par médias interposés soit La Presse ou Le Devoir ou même Vigile qui est presque du pareil au même.
    Pourtant, on est là à se gratter partout et à faire de la sémantique, à s'enivrer de sondages, à s'engager dans n'importe quelle discussion qui finalement aboutit en queue de poisson parce que les fondements de l'indépendance ne nous intéressent pas.
    Ce murmure de convergence semble vouloir rafistoler bien des choses contradictoires dans une perspective à court terme : la prochaine élection provinciale. Le PQ veut battre Charest et le PLQ. Bravo ! Tout un horizon pour l'indépendance du Québec !
    Où sont-ils les outils dont les souverainistes optimistes auront à se servir demain pour défendre la cause de l'indépendance du Québec à moyen et à long terme ? Avec un discours par ci par là ? avec une petite crise de relations fédérales-provinciales ? avec le budget du Québec ? Bref, avec n'importe quoi et toujours la même impréparation pour agir efficacement dans la voie tracée en vue d’atteindre l’indépendance.
    Marois a rédigé son plan, Parizeau a fait son discours, Landry prévoit pondre prochainement un document, Bruno Deshaies a écrit 365 chroniques dans Vigile et beaucoup d’autres en ont fait autant. Finalement, tout le monde glousse à tout moment un petit cri. Le dernier gloussement concerne la réalisation d’États généraux de l’indépendance. Quelle affaire !
    Pendant tout ce temps consacré à ce spectacle médiatique, le mouvement qui pourrait prendre forme ne se crée pas. Les souverainistes sont compartimentés sauf sur un point : ils rêvent que le PQ va faire l’indépendance du Québec sans une démarche profonde de persuasion de la population et sur un coup de tête électoraliste. [...]
    Qui veut prendre le téléphone pour réunir ceux qui croient que des indépendantistes peuvent se parler entre quatre yeux. Pas à l’occasion d’un colloque, pas à l’occasion d’États généraux, mais entre des personnes qui souhaitent faire avancer l’Idée d’indépendance dans le cerveau des Québécois sans militer à tout prix dans un parti politique. Selon moi, c’est possible. C’est d’autant plus possible que « les décrocheurs du PQ », les indépendantistes – comme on les appelle – ne demanderaient pas mieux de voir élargir le cercle du mouvement indépendantiste [...]
    Se pourrait-il que les Québécois en aient marre du « tataouinage » des élites souverainistes ? On le voit, elles n’osent pas s’impliquer plus systématiquement dans l’action, à part de palabrer devant la « tribu » (pour reprendre une accusation de Trudeau à notre endroit) et qui prétendent dur comme fer de défendre les intérêts supérieurs du Québec. L’a-t-on entendu assez souvent cette étonnante expression là ?
    Les Québécois ont compris qu’ils sont enfermés dans le fédéralisme canadian. Ils ont compris qu’ils veulent se gouverner eux-mêmes et par eux-mêmes. Ils veulent s’en sortir. Or, l’élite indépendantiste n’est pas au rendez-vous. Il lui manque le cadre conceptuel valable pour entreprendre le combat à court, moyen et long terme. [..] Nous devons entreprendre une nouvelle démarche qui mettrait au travail des dizaines de centaines, des milliers de Québécois qui feraient d’abord leur devoir avant de crier au loup.
    P.-S. Ceux qui désireront le version intégrale de ce commentaire pourront m'écrire.

  • Michel Gendron Répondre

    21 juin 2009

    Monsieur Archambault, et tous les autres...
    Non, je ne suis pas MichelG. Ne pas confondre, SVP. Je ne fais pas dans l'anonymat.
    Oui, je suis membre du PQ, mais à part une corte période, je n'ai jamais été dans les instances. J'ai fait partie d'un exécutif de comté, c'est tout.
    Mon questionnement se situe à plusieurs niveau. Par exemple, Vigile devrait-il développer une position? Si oui, comment? Est-il possible de créer une cellule Vigile agissante à cet effet?
    Et si la réponse est oui, de quel contenu devrons-nous convenir (pour ensuite la soumettre aux lecteurs)?
    Je sais que D. Turp est ouvert à cette convergence. Il a lu mon texte et m'a répondu par écrit. Il espère des suites. Il y a aussi le Conseil pour la souveraineté qui semble ouvert à l'idée de convention de monsieur Turp. Par ailleurs, que ce soit clair: mon but est de susciter une participation large, inclant la société civile et ses organisations. Je ne prône donc pas l'inféodation au PQ d'un éventuel mouvement. Cela dit, je suis tout autant contre son exclusion.
    Pour ma part, je trouve difficile de discuter de cela sur le site. Il va falloir trouver un moyen plus simple d'échanger. Je ne sais pas lequel, mais on va trouver.
    J'ai cru comprendre que madame Hébert songe à s'associer à notre démarche. Voilà une bonne nouvelle.
    Si vous avez des suggestions sur le comment nous pourrions discuter, ne vous gênez pas!
    Je dois quitter, je vous reviens plus tard.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2009

    J'irai à l'essentiel. Les quatre premiers paragraphes ne le sont pas.
    L'article nous convie à reconnaître d'emblée le leadership du Parti québécois dans la lutte pour l'indépendance. L'auteur invoque la fin de l'immobilisme du PQ comme argument. Le PQ bouge, mais a-t-il vraiment changé ? Je demande au «péquiste impénitent» d'étayer les arguments qui militent en faveur de l'autorité politique du PQ dans la réussite de la cause qui nous est chère.
    Je voudrais des éclaircissements (une analyse sans complaisance) sur les causes de l'effondrement complet de la lutte entre 1995 et aujourd'hui. Je voudrais savoir ce que les «péquistes impénitents», qui invoquent aujourd'hui la «fin de l'immobilisme», ont à dire sur la cause de leur immobilisme d'une décennie, immobilisme qu'ils semblent reconnaître soudainement du bout des lèvres après des années de déni.
    La question que je pose est la suivante. Le PQ a-t-il mérité de prétendre encore au titre de leader de la lutte pour l'indépendance du Québec ? Personnellement, même si le PQ peut continuer à jouer son rôle dans la «gouvernance souverainiste», je crois qu'une force politique indépendantiste indépendante, quelle quelle soit, devrait se constituer et assumer le rôle historique que le PQ a été incapable d'assumer. Reconduire le PQ dans le rôle de leader, comme vous le faites avec une étonnante légèreté, est-ce vraiment responsable ? Avons-nous les moyens de vivre un autre effondrement de dix ans à la première déconvenue ?
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2009

    Monsieur Gendron,
    Comme vous avez bien fait d'écrire!
    Moi, je rentre après une absence de quelques jours et pour l'instant, je n'ai rien à dire; je lis ce qui s'est écrit; je prends connaissance! Mais chose certaine, je suis pour le OUI! Pour l'Union et la Mobilisation. Derrière la proposition de Plan. Pas de propension au NON! Vous êtes un peu paresseux? C'est dans ma nature aussi mais la loi de l'inertie joue dans les deux sens! Une fois mobiliséE... et malgré les fluctuations d'espoir et d'énergie. Moi, par exemple, les ressentiments, les flux d'amertume, les méfiances, les vengeances et les procès d'intention; tous ces brassages de bile qui n'en finissent plus me rentrent dedans en grand; tellement que j'hésite à venir sur Vigile; mais il y a heureusement des porteurs de mesure et d'espoir. Ce qu'il faut d'abord, sans doute, c'est décider chacun de son où? quand? comment?... Pour ma part, je vais être plus active à l'intérieur du PQ, malgré ses inévitables failles, maintenant que j'ai entendu sa volonté d'avancer vers le but et que je choisis d'y croire; j'ai contacté le Conseil de la Souveraineté pour refaire partie de ses antennes; mais pour qu'une antenne transmette, il faut qu'il y ait des ondes à capter; il faut que l'émetteur émette large et non en circuit fermé! J'attends. Et je réfléchis à ce que j'aimerais - pour ma part - que soit le RIN annoncé et si je pourrais de fait m'y associer. Et qu'en est-il du RIQ? et des IPSO? Du MNQ? Nous pouvons tous nous retrouver dans ces "êtres" d'Indépendance. Il nous faudrait sans doute jouer entre tous ceux-là le rôle d'une équipe de LIAISON. Pour que se fasse cette UNION appelée si justement par Luc Archambault! J'aimerais faire partie d'une telle équipe de LIAISON...
    Vous avez bien fait d'écrire, M. Gendron! Faites-le souvent! Je vais d'ailleurs aller lire vos textes antérieurs en attendant les prochains. Merci!
    Nicole Hébert

  • Michel Gendron Répondre

    20 juin 2009

    Monsieur Archambault,
    Avez-vous écouté l'allocution de Daniel Turp, le 6 juin dernier?
    Je n'ai pas assisté au colloque des IPSO, mais j'ai visionné les videos. Plusieurs interventions me sont parues pertinentes, dont celles de messieurs Turp et Paquette, qui vont justement dans le sens de la convergence souhaitée. Françoise David semble ouverte à cette idée, et c'est là une bonne nouvelle.
    Pour ma part, je suis prêt à réfléchir là-dessus avec d'autres.
    Je peux le faire via Vigile, si le coeur y est pour quelques-uns. Je crois que Vigile pourrait développer une position sur la question. Pour cela, il faut qu'il y ait volonté de Vigile pour ce faire. Or, monsieur Frappier est en convalescence présentement. Ce que je veux dire, c'est que nous pourrions développer un petit manifeste qui pourrait devenir la position de Vigile, une position qui alimenterait cette idée de convergence souverainiste. J'aime votre idée de programme commun, je salue l'ouverture du PQ concernant l'idée de convention indépendantiste et il y a G. Paquette qui ne lâche pas le morceau avec les États généraux. Tout cela "converge" merveilleusement à mon avis.
    Bref, il y a beaucoup à dire et à faire. J'aimerais bien que Vigile soit représenté à la table que propose Daniel Turp. N'étant qu'un simple collaborateur occasionnel, il va de soi que la décision ne me revient nullement. Vigile pourrait très bien alléguer que sa mission n'est pas de prendre position et que son rôle est avant tout de permettre le débat. De toute manière, je respecterai sa décision. En ce qui me concerne, je trouverai bien par trouver ma niche.
    J'ai cru comprendre que vous et monsieur Poulain vouliez vous associer pour entreprendre une démarche concrète. Si c'est toujours le cas, j'aimerais m'associer à vous. Il faudrait toutefois élargir le cercle.
    Enfin, j'estime que ceux et celles qui seraient intéressés à se joindre au groupe (là, je brûle les étapes...), il faudrait qu'ils le fassent ouvertement, visière levée, dans un esprit constructif. Pas d'anonymat SVP!
    J'espère seulement que nous serons contagieux.
    Au plaisir

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2009

    @ M. MichelG - Michel Gendron, je suppose qu'il s'agit de la même personne
    Si je comprends bien, ai-je tort de penser que vous voulez participer au rassemblement ?
    Cela passe aussi par Vigile, me semble-t-il et vous semblez en convenir. Ainsi l'objectif commun, est le rassemblement, ils pourraient se formuler comme ici-bas. Adhérez-vous à cet énoncé, si oui, voulez-vous y apposer votre signature ? Si non, quels objectifs voudriez vous énoncer ?
    Je les ai modifiés en espérant obtenir l'adhésion de M. Ouhgo.
    Qu'en pensez-vous ?
    Comme il est question de cohésion, de nous entendre à terme sur les termes d'un Programme commun de souveraineté, il faut bien commencer quelque part. Cela ne commence-t-il pas par nous entendre sur les termes de l'objectif à atteindre ? NON ?
    Stratégies de convergence-Programme commun de souveraineté
    Tribune libre de Vigile - Ouhgo- 2009 06 15
    CUMULATIF du 2009 06 20 - 16h
    Dossier spécial de la Tribune libre
    PROJET - Pour un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ
    OBJECTIFS PARTAGÉS par les PARTICIPANT(E)S
    - Exposer et discuter les termes d’un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ ;
    - Nous entendre sur l'essentiel de ses termes ;
    - Solliciter l'adhésion de toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
    Signataires :
    Luc Archambault, Raymond Poulin, Gaëtan Dostie, et...

  • Raymond Poulin Répondre

    20 juin 2009

    Monsieur Gendron, quelques précisions sur la convergence des indépendantistes. Les efforts de Luc Archambault ne sont pas une tentative de créer un groupe fermé ou exclusif qui prétendrait au leadership de la convergence, et c’est dans cet esprit que je lui ai accordé mon appui. Simplement, il a été le premier à poser un geste concret en suscitant des réactions par sa suggestion de mettre collectivement et progressivement au point un plan commun de souveraineté à partir des points de vue de tous ceux qui acceptent de publier le leur dans Vigile; en somme, pour le moment, un brainstorming qui pourrait mener à dépoussiérer le dossier, prendre en compte les divergences et les convergences, creuser les différents aspects de la question en-dehors de tout dogmatisme et de toute allégeance partisane. En somme, une mise à plat et une recomposition. Où et jusqu’où cela mènera-t-il? Personnellement, je n’en ai pas la moindre idée. D’autres tentatives du genre (en tout cas, au moins une, et pas dans Vigile) ont déjà avorté faute de joueurs suffisants et faute de l’appui concret de gens connus de la mouvance indépendantiste et du grand public. Il peut être hasardeux pour ces derniers de s’embarquer là-dedans avant d’avoir vu venir.
    Par ailleurs, au moins un aspect n’a pas encore été évoqué, et c’est probablement le plus important : comment développer un plan simple mais étoffé (et des réflexes idoines) pour amener le plus de citoyens possible à comprendre la nécessité de la souveraineté et la vouloir? Il ne s’agit pas de dresser un argumentaire conventionnel et purement intellectuel : ce langage-là a déjà atteint, à mon avis, ses limites. Parizeau a insisté avec raison sur ce point ; presque personne, au Parti québécois notamment, ne semble se rendre compte de cette carence. Il ne s’agit pas de faire peuple mais de parler clairement et simplement, avec les mots de tout le monde, et de pouvoir répondre intelligemment et de manière compréhensible à n’importe quelle question venant de n’importe qui, de faire voir les liens entre les préoccupations relatives à la vie concrète et la souveraineté. Il suffit parfois de fort peu de choses pour faire s’envoler bien des réticences, encore faut-il demeurer les pieds sur le plancher des vaches. Tout le monde n’est pas sociologue, historien ou économiste, tout le monde ne jouit pas d’une sécurité financière en béton lui permettant de voler au-dessus des contingences de l’existence. Tant qu’on n’aura pas pleinement compris et accepté cette réalité loin d’être triviale, l’appui à l’indépendance demeurera fluctuant et insuffisant à l’atteinte d’une majorité confortable et capable de ne pas se débander au premier coup de semonce. Quelqu’un se scandalisait, dernièrement, de ce que Pauline Marois avait déjà évoqué quelques années de turbulence à la suite d’un oui. Évidemment qu’il y aura des turbulences! et ne pas vouloir le dire, c’est déjà se condamner à perdre des appuis précieux aux moments cruciaux.
    Problème supplémentaire : depuis longtemps, le Parti québécois s’est fort peu préoccupé de rallier ceux qui refusent de s’embrigader dans sa structure, comme s’il était mandataire exclusif de la cause. C’est une erreur qu’il a payé cher depuis au moins 2003. Tant mieux s’il commence à s’en aviser, mais il devra baisser encore de quelques crans sa condescendance. Le ton et le langage non-verbal parlent parfois plus fort que les mots, et les gens ne sont ni sourds ni aveugles... Puisque, apparemment, vous êtes membre du PQ, passez le message tant que vous pourrez.
    Quant à se joindre à M. Turp ou à d’autres, il y aura jonction entre le PQ et le reste de la mouvance le jour où la jonction sera possible sans que l’ensemble des indépendantistes non péquistes soient forcés, pour ce faire, d’en passer par ce qui serait vu comme un organisme dirigé par le PQ, donc partisan. Cela devrait être évident.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2009

    Bien sûr que le rassemblement de nos forces, la constitution d'un Programme commun de souveraineté, ne se fera pas par la seule action ou par la seule cogitation de quelques individus. Qui le prétend ?
    Mais cela commence quelque part, par exemple le fait d'énoncer nos volontés personnelles pour qu'ainsi exposées dans l'espace public elles soient débattues afin qu'émerge de ce débat une volonté commune sur la base de ce qui est commun aux volontés personnelles. Cela commence par cesser de n'exposer que le NON à tout et son contraire. Il nous faut exposer les termes d'un OUI à ce que nous volons communément. Le peuple doit parler, le peuple souverainiste doit prendre la parole et cesser d'attendre que ses chefs bougent. Il doivent maintenant prendre la parole ailleurs que dans le NON à ses chefs. Il doit le faire, ce peuple souverainiste, en énonçant non pas seulement son NON, mais en énonçant les termes de son OUI, à lui.
    Cela commence dans, mais aussi hors le PQ. Les véhéments doivent dire ce qu'ils veulent, doivent définir les termes de leur volonté. Cela pour qu'émerge de cette expression une volonté commune, à partager avec l'ensemble des composantes de la mouvance souverainiste.
    Nos chefs devront tenir compte et tiendront compte de cette parole citoyenne indépendante. Mais ils pourront le faire seulement si cette parole est exprimée, dans le OUI, et pas seulement dans le NON. Car ce que nous voulons c'est que s'exprime la volonté du peuple souverain du Québec et non pas seulement dans un NON à l'État du Canada et un NON à l'État souverain du Québec, mais un OUI à un État valide et légitime qui émane nommément de ses voix.
    Il nous faut définir les termes de ce OUI que nous voulons,. ET cela commence dans le camp du OUI, par le fait de faire l'UNION souverainiste autour des termes de ce OUI. Cela commence par exiger de nous toutes et tous l'UNION qu'il nous faut faire, pour faire l'UNION du peuple qui nous est cher. Cela commence par adhérer à l'idée de constituer un Programme commun de souveraineté, ici dans Vigile. Ce qui peut maintenant se faire sous le titre Stratégie de convergence.
    Merci d'y participer. Plus nombreux nous serons à le faire, plus cette idée d'union pourra s'incarner dans notre réel-politique.
    Stratégies de convergence
    - Une contribution à la stratégie de convergence
    Michel Gendron - 20 juin 2009
    - Stratégies de convergence - Programme commun de souveraineté Ouhgo-2009 06 15
    - Vigile-2009 06 16-Luc ARCHAMBAULT-Robert Barberis-Gervais - Le Plan-Marois VS Programme commun de souveraineté-Une élection suivie d’un référendum, n’est pas une élection décisionnelle-
    - Vigile-2009 06 14-Luc ARCHAMBAULT-Souveraineté OU Indépendance ?-Souveraineté ! Celle du peuple souverain du Québec-
    - Vigile-2009 06 14-Raymond POULIN-Une rentrée par la porte des cuisines ?
    - Vigile-2009 06 14-Robert BARBERIS-GERVAIS-Le soir de la défaite au référendum du 30 octobre 1995-L’histoire du Québec aurait été changée-Politique fiction : Jacques Parizeau cède aux pressions populaires et retire sa démission
    - Vigile-2009 06 14-Écrire sur Vigile ! Jacques BERGERON
    Un peuple uni jamais ne sera vaincu !
    Cela commence par un rassemblement citoyen souverainiste

    Pourquoi pas aussi à travers un RIN² dont est annoncée la résurgence par M. Michel Laurence, inspirateur doué.
    Le R.I.N. revit enfin – Vive le R.I.N

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juin 2009

    Comme je n'ai actuellement pas de temps libre pour développer plus avant ma pensée, je me bornerai à dire que vous exprimez très bien ce que j'aurais voulu écrire ici. J'ajouterais seulement que j'admire personnellement l'implication de Daniel Turp dans ses propositions pour arriver à une constitution pour le Québec. Alors une démarche qui l'implique est à mes yeux une démarche qui va dans la bonne direction.

  • Michel Guay Répondre

    20 juin 2009

    Pour parvenir à une telle convergence les indépendantistes doivent apprendre à ne pas règler leurs divisions sur le place publique ou lors des votes décisifs .

    Notre pays le Québec doit passer en premier au delà de la gauche ou de la droite du féminisme ou du masculanisme , etc...
    Nos pires ennemis sont des personnes qui se présentent comme des indépendantistes et qui ne font que dénigrer la très grande majorité des indépendantistes qui sont péquistes.
    Ils travaillent très fort à empècher l'unité des indépendantistes et sont très facile à identifier
    Seul le Parti Québecois peut réaliser l'indépendance du Québec c'est notre outil de coalition et de de libération
    Le Parti Québecois n'est pas parfait mais nous ne devons pas nous tirer dans les pieds en semant la division interne et externe , nous devons être plus intelligent en nous unissant vers le but ultime qui est l'indépendance de notre pays le Québec
    Suite à notre indépendance il sera alors le temps de nous diviser en partis . Entretemps les partis et les mouvements doivent faire front commun avec le Parti Québecois .
    Sinon oublions l'indépendance