La violence armée à Montréal doit être un enjeu électoral de premier plan, selon le Parti Québécois, qui promet notamment d’embaucher 100 nouveaux policiers dans son plan pour lutter contre ce fléau.
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« Ce qu’on veut faire, c’est sonner l’alarme sur le problème de la violence par armes à feu. Clairement, on est en train de perdre la quiétude, le caractère paisible et sécuritaire qui fait du Québec ce qu’il est », fait valoir le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, en entrevue au Journal.
Le parti indépendantiste a dévoilé un plan costaud pour lutter contre la violence armée dans la province en vue des élections d’octobre.
« On veut en faire un thème de campagne qui a de la résonance », explique M. St-Pierre Plamondon, qui se présente dans la circonscription de Bourget, dans l’est de Montréal.
- Écoutez Paul St-Pierre Plamondon en entrevue au micro de Guillaume Lavoie sur QUB radio :
Centaure
Le Parti Québécois (PQ) propose de doubler les sommes déjà investies dans la stratégie provinciale Centaure afin d’embaucher environ 100 nouveaux policiers destinés à la lutte contre la violence par arme à feu.
Cette stratégie, créée en septembre 2021, a donné des résultats qui n’impressionnent guère M. St-Pierre Plamondon.
« On a réussi à saisir seulement 400 armes. Clairement, le rythme n’est pas assez soutenu quand on regarde la prévalence des armes à feu dans la société. »
Aux frontières
La bonification des ressources promises par le parti viserait Montréal, mais aussi les frontières, où le gouvernement provincial peut en faire plus à défaut de ne pas avoir les pouvoirs d’un pays indépendant, selon le PQ. Celui-ci propose notamment de créer une escouade mixte le long des frontières en collaboration avec les polices locales pour améliorer la patrouille.
Les péquistes promettent également de créer une « nouvelle enveloppe », sans en préciser le montant, pour des initiatives de prévention dans les écoles des quartiers où la violence est la plus fréquente.
Finalement, le parti promet d’adopter une loi québécoise pour la création d’un registre des organisations criminelles. Une proposition du Bloc québécois avait déjà échoué à Ottawa et aurait permis d’imposer des peines de prison de deux ans maximum pour quiconque s’identifiant à un groupe criminel.