Vous n’êtes pas tannés de tergiverser, bande de peureux

Nos ennemis ne font pas dans la dentelle, encore moins dans la démocratie

Tribune libre - 2007

Étapistes, électoralistes, référendistes, membres actifs ou non du Parti québécois, tous de la même bande de caves, quel preuve vous faudra-t-il pour comprendre que nous sommes en guerre et que nos ennemis ne font pas dans la dentelle, encore moins dans la démocratie?
Quand vous déciderez-vous à choisir entre vaincre ou mourir à petit feu?
Quand comprendrez-vous que pour vaincre, il ne faut pas se battre sur le terrain de l’ennemi, à moins d’être mieux armé que lui pour être en mesure de détruire ses armes?
Comme cette situation n’est pas envisageable en tenant compte de la « realpolitik », quand comprendrez-vous que nous pourrons peut-être (pas certainement) vaincre l’ennemi si, et seulement si, nous en avons la détermination, c’est-à-dire si nous sommes prêts à mener la lutte sans les faiblesses du compromis.
Qu’est-ce à dire?
Cesser de se payer de mots. À l’inverse, être prêt à payer de sa personne.
Tout le reste n’est que politicaillerie.
À bonne entendeur, salut,
Andrée Ferretti.
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NDLR - Voir aussi
[Nous sommes en guerre mais les seuls qui se croient en paix, c'est les Québécois et les Québécoises->archives/00-4/99-larose.html]
Gérald Larose, présentation devant la commission sur le projet de loi 99 - Le mardi 28 mars 2000

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Andrée Ferretti124 articles

  • 121 200

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 juin 2007

    Salutation citoyennes et citoyens,
    Madame Ferretti, votre exaspération est fort compréhensible. Le PQ est aux prises avec des considérations électoralistes avant tout... Donc, le parcours menant vers la libération nationale prend plus d'un détour... Néanmoins, les divers groupes indépendantistes pourraient se faire entendre davantage sur la place publique...
    Qu'en pensez-vous ?
    Québec libre !

  • Archives de Vigile Répondre

    1 juin 2007

    Chère Dame Andrée,
    Mes convictions sur la capacité à réaliser l’indépendance du Québec par le Parti Québécois ont fondu comme neige ou plutôt "Ah ! comme la neige n’a pas neigé" lors d’un congrès régional vers 2000 si je ne m’abuse. À cette époque, j’étais en croisade contre l’enseignement de l’anglais à partir de la troisième année dans les écoles primaires. Forte d’une lettre adressée à Monsieur Lucien Bouchard, premier ministre de l’époque parue sur plusieurs sites web sur la Toile, je dénonçais avec l’appui de Monsieur Jean-Paul Perreault, président d’Impératif français, Monsieur Jacques Poisson du Mouvement estrien pour le français et un certain Monsieur de la Société Saint-Jean Baptiste de Montréal dont j’ai malheureusement oublié le nom. Sur Vigile paru également un article sur l’histoire de l’éducation au Québec.
    La maîtrise de la langue française nous apparaissait primordiale, d’autant plus vrai aujourd’hui, maintenant l’anglais enseigné à partir de la première année comme tout le monde sait.
    Alors, je continue. J’assistai donc au Congrès régional du PQ, sur invitation, à Montréal, rue Papineau afin de "mousser" la croisade pour essayer (je suis quand même néophyte en politique) d’inclure le sujet dans l’ordre du jour afin que soit discuté au Congrès national tenu lors à Laval, la question linguistique et son statut,controversée au sein même dudit PQ.
    Mais voyez-vous si pendant la dernière campagne électorale la question de la culture et de la langue s’est faite discrète même inexistante, ça ne date pas d’hier. Car à ma grande surprise, je reçus comme une giffle en pleine figure lorsque j’appris qu’elle n’y figurerait pas prétextant que les médias anglophones s’en seraient emparés et que ce n’était pas le temps d’une dispute linguistique et en faire tout un plat. Belle occasion manquée ici de rappeler la mission même du Parti, protection et promotion de la langue française. Cette mise au rancart de notre identité par la langue m’avait profondément déçue et choquée, chers complices éhontés de la dégringolade. Sans solide fondation, n’importe quel parti se voue à l’échec à la mercie du « Va comme je te pousse ».
    Comment combattre l’ennemi en lui donnant la main d’une main en tenant l’autre en arrière du dos, les doigts croisés en espérant que ça marche cette fois-ci. N’est-ce pas là un manque de courage de ceux qui tiennent le gros bout du bâton, à moitié agenouillés devant l’autre encore debout. Décidément, les allures de politesse peuvent cacher un manque de détermination à régler les problèmes voués à se reproduire en situation minoritaire.
    Vraiment le peuple a le droit de se poser des questions car il n’est pas celui qui gouverne d’où l’impression parfois de n’être pas représenté à leur juste valeur. Profondément désillusionné, le peuple endure la bêtise humaine encore et encore. Amen !
    Voilà j’ai fini.
    Je m’ennuie de feu Pierre Bourgault, votre ami, notre ami. Dieu a eu son âme, le diable s’empare des leurs maintenant.
    Salut,
    helene.jette@moncanoe.com

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mai 2007

    Nous sommes en guerre. OUI ! Mais plusieurs ne tirent pas sur le bon adversaire.
    Le pire de nos ennemis est celui qui attaque ceux-là mêmes qui sont les plus fervents de la cause indépendantiste. L'autre ennemi, tout aussi terrible, c'est celui qui fait croire que nos défenseurs sont au Parlement. Il n'en est rien. Ils sont là pour appuyer les fédéralistes, quand cela fait leur affaire.
    Nestor Turcotte
    Matane