Géopolitique - État profond

La finance ne s'est jamais régulée toute seule

Les professionnels de la finance, qui organisent la circulation internationale des capitaux, sont les premiers bénéficiaires de la mondialisation, et les premiers responsables des abus qui en résultent.


Par Pierre-Cyrille Hautcoeur, Ecole d'économie de Paris, EHESS *** Près de 50 % des électeurs, lors du pr...

Souveraineté des peuples

Quel bilan des interventions armées occidentales?



GINETTE HESS SKANDRANI 8 AVRIL 2012[1] COMMENT Quel bilan des interventions armées occidentales? Ces dix dernières années, les grandes puissances, Etats-Unis en tête, mais aussi la France sont intervenues militairement dans une série de pays : Afghanistan, Irak , Côte d’ivoire et plus récemment la Lybie. En est-il résulté plus de démocratie ? Plus de respect des droits de l...

The Ascendence of Sociopaths in US Governance



By Doug Casey, Casey Research - As any intelligent observer surveys the world's economic and political landscape, he has to be disturbed – even dismayed and a bit frightened – by the gravity and number of problems that mark the horizon. We're confronted by economic depression, looming financial chaos, serious currency inflation, onerous taxation, crippling regulation, develop...

Le 11 septembre 2001 n’a pas eu lieu



« Le 11 septembre 2001 n’a pas eu lieu » est assurément un ouvrage indispensable pour tous ceux qui ne peuvent se contenter de la « version officielle » présentée en boucle par les médias. Nous plaçons ci-après la préface de ce livre écrite par A...

Les Etats ne sont pas des entreprises



Et la crise est maintenant sociale : après les entreprises, ce sont les Etats qui ont joué au casino. Maintenant qu'ils en ont pris conscience, les peuples pourraient bien se révolter contre les croupiers.

Triple D - déréglementation, décloisonnement, désintermédiation

la crise financière, en partie artificielle, nous détourne des trois crises véritables : crise du partage des richesses, crise du vivre ensemble, crise écologique.


(...) le « triple A ». Un A pour l’efficacité de l’économie enfin au service des hommes quand elle les asservit aujourd’hui, un A pour la qualité du lien social quand celui-ci est aujourd’hui sacrifié sur l’autel du Marché, un A pour l’attention soutenue aux écosystèmes aujourd’hui saccagés par la démesure. Ils sont bien là les vrais défis : la crise financière, en partie artificielle, nous détourne des trois crises véritables : crise du partage des richesses, crise du vivre ensemble, crise écologique. Le tocsin devrait sonner enfin.

Gérants d'estrade



Le débat est complexe et peut paraître obscur. Mais il est révélateur d'une tendance profonde qui consiste de plus en plus à confier la direction d'une école, d'une région, d'un musée ou même d'un pays à cette nouvelle race d'hommes que l'on nomme les «gestionnaires». Qu'est-ce qu'un «gestionnaire»? C'est un personnage hors du commun qui a, semble-t-il, des capacités tout aussi extraordinaires. Il n'est pas profes...

Une démocratie en crise



Dans L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie (2011), Hervé Kempf soutient que l’oligarchie et la gauche productiviste sont dépassées, parce que leurs politiques sont essentiellement axées sur la consommation et la croissance économique, au détriment de l’environnement. Le célèbre journaliste se range du côté de l’économiste et sociologue Thorstein Veblen, soutenant pour sa part que dans les pays ri...

“Faire monde” par-delà le Système



“Faire monde” par-delà le Système (Dialogues-33) Dans une première partie (« De Joseph de Maistre… »), qui n’était initialement destiné à n’être qu’un post pour le forum, je réagis au F&C du 3 janvier 2012, «Nous et “l’énorme poids du Rien”», à la lumière et dans le cadre des...

The Decline of the Public Good



Robert Reich · Meryl Streep’s eerie reincarnation of Margaret Thatcher in “The Iron Lady” brings to mind Thatcher’s most famous quip, “there is no such thing as ‘society.’” None of the dwindling herd of Republican candidates has quoted her yet but they might as well considering their unremitting bashing of everything public. What defines a society is a set of mutual benefits and duties embod...

Nous et «l’énorme poids du rien»



Nous sommes donc entrés dans une période où la métahistoire nous parle directement, et la bataille se fait sans aucun doute entre l’«énorme poids du rien» qui nie la réalité de la puissance des évènements, et cette puissance lorsqu’elle est parfaitement réalisée pour ce qu’elle est. Il s’agit de l’esprit débarrassé du poids du Mensonge ultime, venu du plus bas possible.

2012 une vision d’apocalypse



La stratégie israélo-sioniste est d’encercler l’Iran, de l’affaiblir économiquement et de l’attaquer militairement. L’invasion de l’Irak a été la première guerre des États-Unis au bénéfice d’Israël ; la guerre de Libye, la seconde ; la guerre par personnes interposées contre la Syrie, la troisième. Ces guerres ont détruit les adversaires d’Israël ou sont en passe de les détruire.

The world economy

Be afraid

Unless politicians act more boldly, the world economy will keep heading towards a black hole


At a time of enormous problems, the politicians seem Lilliputian. That’s the real reason to be afraid.

Sur l’autodestruction de notre Contre-Civilisation devenue Système



Une des thèses principales de defensa.org, qui s’est faite jour récemment, est l’évolution actuelle et inéluctable du Système vers son autodestruction, en même temps qu’il atteint sa puissance maximale et sa mainmise sur absolument tous les secteurs d’activité, de pensée et de vie des humains et du monde.

“Il n’y a plus qu’à prier”, disent-ils



Les diverses directions du Système sont en train de s’imprégner, via leurs psychologies affolées et épuisées, de cette terrible vérité que le Système ne joue plus leur jeu, qu’il est entraîné vers la trajectoire finale de sa propre chute. Peu importe que tous ces gens ne le réalisent pas, et le disent encore moins, mais il faut être persuadé que ces terribles vérités sont en train de forcer leurs psychologies et de s’installer dans les esprits.

Même les crises sont en crise…



19 août 2011 – Nous avions cru tenir la GFC2 (Great Financial Crisis 2), l’autre jour, le 4 août 2011. L’effondrement (suite) des marchés, notamment hier, après quelques jours de “crise terminée”, nous poussent à dégainer à nouveau nos stylos. A ce point, nous confirmons notre opinion que l’option GCCC (Grande Crise de notre Contre-Civilisation) est plus que jamais un refuge enrichissant pour notre compréhension plutôt...

Bâtisseurs de ruines

Comme l’alchimie, le commerce débridé de l’argent repose sur le mythe de la création de richesse ex nihilo. Il ne s’amende pas, il ne se régule pas. Il s’effondre.


Aux Etats-Unis, en Espagne, en Irlande, les banques avaient spéculé sur la hausse infinie de l’immobilier. Elles ont perdu. Lestées par leurs dettes irrécouvrables, mais jugées trop centrales pour couler sans entraîner avec elles l’ensemble de l’économie, elles ont transféré leurs pertes aux Etats. Lesquels, plombés à leur tour, présentent la note aux populations sous la forme de plans d’austérité. C’est que la spéculation n’est pas qu’un jeu d’esprit. A la base des montages les plus entortillés se trouve toujours un actif réel (un « sous-jacent », disent les courtiers) : une valeur, c’est-à-dire du travail humain. Quand la pyramide s’écroule, quelqu’un doit payer. Faire travailler les peuples pour rembourser les banques, tel est le sens de la rigueur décrétée par les gouvernements.

Le commencement de la fin

jamais un groupe d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges


Mais l’essentiel est ailleurs : il est dans le fait que jamais un groupe d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la finance lato sensu ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges, et que seuls peuvent le mettre à bas la force d’un mouvement insurrectionnel – puisqu’il est bien clair par ailleurs qu’aucun des partis de gouvernement nulle part n’a le réel désir de l’attaquer –, ou bien la puissance dévastatrice d’une catastrophe que son système aura lui-même engendré.

Armageddon économique: la réponse de Washington à l’échec de l’économie… Plus de guerre !

Malgré l’énorme stimulus fiscal et monétaire, l’économie est demeurée au point mort.


D’après l’audit de la réserve fédérale par le bureau des responsabilités du gouvernement rendu public par le sénateur Bernie Sanders, la réserve fédérale a accordé des prêts secrets à des banques étrangères et états-uniennes à concurrence de 16 100 milliards de dollars, une somme supérieure au PIB des Etats-Unis.

The U.S. Monetary System and Descent into Fascism

An Interview with Dr. Edwin Vieira


David Galland, Managing Director - The following interview with Dr. Vieira was conducted in early June of 2011 for the subscribers of The Casey Report – but after careful consideration, we decided that the content is so important; it needs to be shared with a wider audience. Feel free to pass it along. *** Edwin Vieira, Jr., holds four degrees from Harvard: A.B. (Harvard Co...