La langue - un état des lieux

Langue québécoise ou langue française?



En mars dernier, le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) s'est engagé à réagir en deux temps au rapport quinquennal sur la situation linguistique publié par l'Office québécois de la langue française (OQLF). Fin juin, le Conseil a rendu public un premier avis portant sur la situation démolinguistique et la langue de travail, dans lequel, s'il cite longuement le rapport de la commission Bouchard-Taylor,...

Tonnerre de Brest!

Alors pourquoi une adaptation en «québécois»?


Vu de l'étranger, on pourrait avoir l'impression étrange que depuis une semaine le parlement canadien s'est soudainement transporté au royaume de la Syldavie. Vous connaissez peut-être ce pays mythique inventé par Hergé. Ne riez pas! Comme le Canada, la Syldavie est une monarchie. Au lieu de se nommer Michaëlle Jean, son monarque bienheureux se prénomme Muskar XII. La Syldavie se caractérise aussi par son instabilit...

Les partis doivent s'engager à prendre des mesures sérieuses pour le français



La situation du français à Montréal exige que le gouvernement du Québec agisse rapidement afin de contrer l'anglicisation des institutions publiques et de faire respecter le droit de travailler en français. Les partis politiques doivent prendre des engagements clairs à cet égard dans le cadre de la présente élection. Avant tout, il faut se rappeler que la Charte de la langue française a subi plus de 200 modific...

Premier colloque de l'Institut de recherche sur le français en Amérique

Québec devra prendre les grands moyens pour sauver le français dans la métropole



Gervais, Lisa-Marie - Le déclin du français au Québec est à ce point inexorable que le démographe Marc Termote affirme que le gouvernement n'aura pas d'autre choix que d'envisager de prendre les grands moyens s'il veut renverser la vapeur: une halte à l'immigration ou l'imposition de l'unilinguisme français partout sur un territoire donné. Auteur de l'une des fameuses études qui avait suscité la c...

Québec

Lettre aux Français colonisés



Si vous avez eu l'occasion de feuilleter certains grands quotidiens parisiens, vous aurez pu constater que, depuis des années, la langue française n'a cessé de s’américaniser. Nous sommes passés du franglais à un jargon qui n'a plus grand-chose à voir avec le français.

La langue mal pendue



Quoi qu’il en soit de la généralisation du problème et de l’existence ou non d’un complot oligarchique, rien n’empêche de remettre le système scolaire sur les rails au Québec même: agir correctement ne coûte pas plus cher que de mal agir, et nous disposons déjà du pouvoir souverain sur l’éducation et l’instruction.

Un pacte bien légitime



Qui peut reprocher au gouvernement Charest de n'avoir pas donné suite aux recommandations redondantes de la commission Bouchard-Taylor? Le Québec peut se passer d'un "livre blanc sur la laïcité", d'une "loi sur l'interculturalisme", d'un "Office d'harmonisation culturelle" (sic) et des multiples comités que proposaient les commissaires, non contents d'avoir vu le Québec dépenser 3,7 millions pour un psychodrame...

Le français correct plutôt que le français québécois

(Lettre ouverte aux membres du Conseil supérieur de la langue française)


Le 23 septembre, à l'occasion d'un colloque tenu au Musée national des beaux-arts de Québec, le président du Conseil a indiqué qu'il entendait proposer l'adoption d'une norme proprement québécoise. Dans ces circonstances, il n'est sûrement pas inutile, avant qu'ils se prononcent officiellement et définitivement, de rappeler aux membres du Conseil que leurs prédécesseurs ont toujours fait montre de beaucoup de prudence dans leurs prises de position sur la norme du français.

Vers un Québec de plus en plus anglais?



L’avantage lourd de l’anglais sur le français en matière d’assimilation vient de renverser une tendance deux fois séculaire. L’appareil officiel s’est arrangé pour qu’on ne le remarque même pas.

Henri Bélanger et le mythe d'une «langue-à-nous-autres»



Depuis février 2006, Le Devoir propose à des professeurs de philosophie, mais aussi à d'autres auteurs passionnés d'idées, d'histoire des idées, de relever le défi de décrypter une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur. Cette semaine, à quelques jours du Sommet de la Francophonie, un devoir... d'histoire et de linguistique sur ce débat entre langue «québécoise» et «français international». *** ...

Québec

Français dans les PME: Québec annonce un train de mesures

Isabelle Hudon exhorte Québec à ne pas imposer le français aux PME


Violaine Ballivy - Plus de 30 ans après l'entrée en vigueur de la Loi 101, le français a toujours du mal à se tailler une place dans les commerces et les petites entreprises de Montréal, révèlent deux études publiées hier. Pour améliorer la situation, Québec annonce un train de mesures basées essentiellement sur la bonne volonté des employeurs, de leurs employés et des clients. Selon une...

Le français en entreprise, c'est l'affaire de tous!



Montréal regroupe quelque 160 communautés culturelles et plus de 75 langues y sont parlées. La métropole est également la terre d'accueil de plus de 80 % de tous les immigrants qui viennent s'installer au Québec. Clairement, la métropole est le reflet d'un phénomène vécu dans plusieurs grandes villes: elle s'ouvre sur le monde, accueille des individus de toutes les provenances et se diversifie rapidement. Ainsi, ...

Québec

La loi 101 à l'heure des bilans

Le cinéaste Claude Godbout donne la parole à quatre enfants de la génération 101


Succès d'intégration des immigrants ou fausse assurance d'une pérennité de la langue française? La loi 101 qui a obligé les enfants d'immigrants à fréquenter l'école française est rendue à l'heure des bilans, plus de 30 ans après son entrée en vigueur, en 1977. Le cinéaste Claude Godbout s'est attelé à cette tâche en donnant la parole à quatre enfants de la génération 101. Leur réflexion est entrecoupée d'incursi...

OQLF

Message à Robert Dutrisac au sujet de Madame Sylvia Martin Laforge

J’ai travaillé pour elle et vraiment, c’est la pire expérience de ma vie


Dans [votre article->11670], vous déclinez les expériences de Mme Martin-Laforge en Ontario. Or ils se trouve qu'elle a bien travaillé pour l'Equipe de politiques et programmes d'éducation en langue française en qualité de chef d'équipe. Elle n'a jamais été directrice de quoi que ce soit. Non qu'elle ne l'aurait pas souhaité mais elle n'avait pas une si bonne réputation que ça.

Le bilan bancal de l'OQLF



Statistique Canada aime à rassurer les Québécois francophones en leur traçant un portrait euphorisant de la situation linguistique. En leur faisant croire, par exemple, à une progression spectaculaire du pouvoir d'assimilation du français au Québec parmi la population immigrée. L'organisme fédéral a encouragé l'interprétation en ce sens des premières données linguistiques du recensement de 2006 diffusées le 4...

The Gazette: la tête froide, pas de coeur...

Liberals are right to ignore calls for strengthening Bill 101

But the rookie language minister stumbled when she agreed to act on phone calls


"If you can keep your head when all about you are losing theirs ... you'll be a man, my son." Those words are from Rudyard Kipling's poem If, which Premier Jean Charest quoted to delegates at the Quebec Liberal convention last month on the eve of his confidence vote. In spite of the Liberals' need to appeal to francophone voters, Charest and his government have resisted the pressure to be stampeded by those c...

L'éternelle question



Certains ont peut-être été surpris d'apprendre que les immigrants, dont tout le monde prétend souhaiter l'intégration à la majorité francophone, transigent en anglais avec les différents organismes qui relèvent du gouvernement du Québec, comme la Régie de l'assurance maladie ou la Société de l'assurance automobile. Mon collègue Robert Dutrisac révélait mardi dans Le Devoir que les trois quarts des nouveaux arriva...

Québec

Un groupe indépendant naît du malaise à l'Office de la langue



«L'appareil gouvernemental semble lié, juge M. Castonguay. Les fonctionnaires doivent répondre à des ministres. Les ministres font partie d'un gouvernement et il y a une politisation évidente de l'information sur la situation linguistique. Qu'il s'agisse d'un gouvernement libéral ou péquiste, c'est du pareil au même.»

Bilan bancal de l’Office de la langue

Le rapport de l'OQLF est une fumisterie


Pendant que les uns et les autres se félicitent de l’effet de la Loi 101 sur la francisation des allophones à l’étranger, à Montréal l’anglais continue d’assimiler une proportion démesurée d’allophones de même qu’un nombre non négligeable de francophones.

La loi 101 doit retrouver le statut qu'elle mérite



Le débat linguistique relatif à la place du français dans la société québécoise a pris beaucoup de relief ces dernières semaines. Après des mois d'obscurité et d'incertitude, nous avons assisté à un déferlement d'informations, nous avons appris que pour nous faire une opinion il faudrait dévorer quelques milliers de pages et de statistiques. Les partis politiques, qu'ils soient de gouvernement ou d'opposit...

Dépolitiser la langue

Si le débat était moins partisan, Pauline Marois moins crinquée et Jean Charest moins jovialiste, on découvrirait que les libéraux et les péquistes modernes sont en fait du même côté, assez d'accord avec les mêmes grandes orientations, valoriser l'enseignement du français, mieux intégrer les immigrants, accélérer la francisation des PME.


Par définition, le dossier de la langue au Québec est un dossier émotif, parce qu'il vient nous chercher dans ce que nous avons de plus profond, qu'il est intimement lié aux questions identitaires, aux peurs qu'une société minoritaire peut entretenir sur son avenir. Par définition aussi, c'est un dossier éminemment politique, parce que les lignes de partage, au Québec, se définissent à travers les questions iden...

L'étude ignorée



Quand on a appris que l'Office québécois de la langue française tardait à publier une étude du démographe Marc Termote sur l'avenir du français à Montréal, celle-ci est devenue l'objet d'une vive controverse, les partis de l'opposition accusant le gouvernement Charest de l'avoir sciemment cachée. Le rapport de M. Termote a finalement été publié la semaine dernière. Devinez quoi? Personne n'en parle! L'étude cachée e...

PLQ - la "diversion nationale"...

Le PLQ évite un débat sur la langue

Charest promet un budget non «flamboyant» qui ne choquera pas l'opposition


Il a tenu à dire que la défense de la langue était une «mission sacrée» pour tout premier ministre et que la ministre Christine St-Pierre devrait bientôt déposer un plan d'action sur le sujet.

Sous le tapis

Toute initiative un peu audacieuse dans le dossier linguistique risquait également de provoquer de sérieux éclats.


Au conseil général de septembre dernier, la direction du PLQ avait provoqué une levée de boucliers en proposant un virage identitaire qui avait choqué de nombreux délégués. Ils lui avaient rappelé brutalement que le PLQ était un parti fédéraliste, qui n'avait pas à faire payer aux immigrants les frais d'une surenchère nationaliste avec le PQ et l'ADQ. Le comité chargé de rédiger le chapitre «Identité et fédéralisme»...

Charest passes leadership review with flying colours - this time

Has highest approval ration from his party of any leader north of Havana


"Leave us alone." The delegate who said that in a workshop session at the Quebec Liberal policy convention on Saturday was exasperated at attempts to revive the language issue in Quebec. But he could have been speaking for Quebecers whose expectations of politicians have been lowered to the point they are willing to vote for the one who annoys them least. A few hours later, the party announced 97.2 per cent of...

Français à Montréal

«Foutez-nous la paix, ça va bien!»



Yves Chartrand - De toute évidence, les Montréalais péquistes et libéraux ne vivent pas dans la même île. Les premiers ont tiré la sonnette d'alarme cette semaine sur la situation linguistique montréalaise à la suite du bilan de l'Office québécois de la langue française, mais hier, dans un atelier sur ce sujet au 30e congrès du PLQ, c'était l'indifférence générale ou carrément le deni. «Mon plu...

Le rapport



Phénomène fascinant: Christine St-Pierre a si rapidement appris la langue de bois qu'elle dénonçait quand elle était journaliste qu'on devrait lui décerner un prix de langue de bois. Elle est aussi parfaite qu'un membre de l'ancien Politburo soviétique. Elle fait face à un énorme problème qui la dépasse complètement. Le problème de la langue dans son parti ne relève pas d'elle mais des organisateurs et des stratèges du parti.

Les maux de la langue

Quel avenir pour Montréal ?


Pessimistes et optimistes s'affrontent au sujet de l'avenir du français au Québec. En rendant publics son rapport quinquennal et une pléthore de statistiques sans fournir d'interprétation, l'Office québécois de la langue française n'a rien éclairci. Surtout, l'organisme n'a pas répondu à cette question: l'avenir qui attend Montréal est-il celui d'une métropole bilingue? Québec -- La présidente de l'Office québéco...

Lisez le rapport



Bref, de façon générale, le français se porte de mieux en mieux au Québec. Mais il y a des zones de fragilité. Celles-ci ne se prêtent pas aux mesures mur à mur comme le renforcement de la loi 101 dans des milliers de PME et la baisse de l'immigration. Le gouvernement serait mieux avisé de bien circonscrire les problèmes et d'intervenir ensuite avec détermination et doigté. Le bistouri sera plus efficace que la hache.

Le bourbier



En conférence de presse, elle a eu un peu de mal à expliquer où se situait ce progrès, mais à partir du moment où tout resserrement des dispositions de la loi 101 serait considéré comme une abomination au PLQ, Mme St-Pierre est condamnée au port des lunettes roses.