Poème pour Ti Jean

23 sans chambre

Tribune libre

Adaptation de la chanson

VINGT-TROIS DÉCEMBRE de BEAU DOMMAGE

Écrite et recréée pour les itinérants du Québec

23 sans chambre
J’ai dans la tête un vieux refrain qui se cherche un trou

Une bande d’Elfes qui me fait cou cou, une gang de fous

Des alouettes qui pètent au fret

Dans les métros sul Mont-Royal un peu partout

Des écureuils, des cacahouètes et pas un sou
J’ai sous les pieds, quand j’suis gelé, une sorte de feu

Qui me fait danser, une porte d’entrée où ya pas de bœufs

Une douce moitié pas réchauffée

Un coin de pays et deux amis la morve au nez

Qui font la quête aux jours de fêtes pour pas crever
Vint-trois sans chambre, Joyeux Noël, en société

Salut mon rat on se r’verra une autre année
J’ai sur le cœur des jours fériés, des nuits, des ans

Des petits pansements, des fins de mois qui me saignent à blanc

Une belle grand’ pute sculptée dans pierre

Qui se déguise en courant d’air juste pour me voir

Une autre statue à ciel ouvert au diable vert
Vint-trois sans chambre, Joyeux Noël, en société

Salut mon rat on se r’verra une autre année
Ça m’tente parfois d’aller la voir pour la jaser

Dame liberté je peux-tu avoir un autre baiser ?

Moé j’en peux plus ça me ferait du bien !

Je vous l’échangerais contre un poteau et trois fois rien

Un vieux poème, un air d’été, un bout de pain
Vingt-trois sans chambre, Joyeux Noël, en société

Salut mon rat, on se r’verra, une autre année
Nicodème Camarda

10 janvier 2010















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2 commentaires

  • Nicodème Camarda Répondre

    11 janvier 2010

    AUTRES CORRECTIFS LA CHANSON ÉVOLU
    Adaptation de la chanson
    VINGT-TROIS DÉCEMBRE de BEAU DOMMAGE
    réécrite pour les itinérants du Québec

    Vingt-trois pas de chambre
    J’ai dans la tête tout un sapin qui se cherche un trou
    Un petit Elfe qui me fait cou cou, une gang de fous
    Des alouettes qui pètent au fret
    Dans les métros sul Mont-Royal un peu partout
    Des écureuils, des cacahouètes et pas un sous
    J’ai sous les pieds, quand je suis gelé, une sorte de feu
    Qui me fait danser, une porte d’entrée où y'a pas de boeufs
    Une douce moitié pas réchauffé
    Qui fait la quête aux jours de fêtes pour pas crever
    Un coin de pays à vous figer la morve au nez
    Vingt-trois pas d'chambre, Joyeux Noël, en société
    Salut mon rat on se r’verra une autre année
    J’ai sur le cœur des jours fériés, des nuits, des ans
    Des petits pansements, des fins de mois qui me saignent à blanc
    Un beau joual vert sculpté dans pierre
    Qui se déguise en courant d’air pour mieux m'avoir
    Comme une statue à ciel ouvert au diable vert
    Vint-trois pas d'chambre, Joyeux Noël, en société
    Salut mon rat on se r’verra une autre année
    Ça m’tente parfois d’aller le voir pis d'le jaser
    Petit frisé veux-tu ravoir ta liberté ?
    Toé t’en n'a pas ça te ferait du bien !
    J'te l’échangerais contre un poteau et trois fois rien
    Un vieux poème, un air d’été, un bout de pain
    Vingt-trois pas d'chambre, Joyeux Noël, en société
    Salut mon rat, on se r’verra, une autre année
    Nicodème Camarda
    10 janvier 2010

  • Archives de Vigile Répondre

    11 janvier 2010

    Désolé quelques corrections au Poème
    Adaptation de la chanson
    VINGT-TROIS DÉCEMBRE de BEAU DOMMAGE
    réécrite pour les itinérants du Québec

    Vingt-trois en chambre
    J’ai dans la tête un vieux refrain qui se cherche un trou
    Un petit Elfe qui me fait cou cou, une gang de fous
    Des alouettes qui pètent au fret
    Dans les métros sul Mont-Royal un peu partout
    Des écureuils, des cacahouètes et pas un sous
    J’ai sous les pieds, quand je suis gelé, une sorte de feu
    Qui me fait danser, une porte d’entrée où y'a pas de boeufs
    Une douce moitié pas réchauffé
    Qui fait la quête aux jours de fêtes pour pas crever
    Un coin de pays à vous figer la morve au nez
    Vingt-trois pas d'chambre, Joyeux Noël, en société
    Salut mon rat on se r’verra une autre année
    J’ai sur le cœur des jours fériés, des nuits, des ans
    Des petits pansements, des fins de mois qui me saignent à blanc
    Une belle grand pute sculptée dans pierre
    Qui se déguise en courant d’air pour mieux m'avoir
    Comme une statue à ciel ouvert au diable vert
    Vint-trois pas d'chambre, Joyeux Noël, en société
    Salut mon rat on se r’verra une autre année
    Ça m’tente parfois d’aller la voir pour la jaser
    Dame liberté je peux-tu avoir un autre baiser ?
    Moé j’en peux plus ça me ferait du bien !
    Je vous l’échangerais contre un poteau et trois fois rien
    Un vieux poème, un air d’été, un bout de pain
    Vingt-trois pas d'chambre, Joyeux Noël, en société
    Salut mon rat, on se r’verra, une autre année
    Nicodème Camarda
    10 janvier 2010