400e - récupérer la fête

Reprendre possession d'une de nos dates symboliques

Tribune libre - 2007


Le 400° anniversaire de la fondation de Québec est un des actes fondateurs
de la société québécoise en même temps que celui de l'émergence et de
l'affirmation d'une société française en Amérique.
Pourquoi avoir réduit 2008 au 400° anniversaire de la ville de Québec ?
La raison est bien simple : les fédéraliste se sont infiltrés et ont pris
possession de l'organisation et de la gestions des fêtes tout en réduisant
sa portée symbolique.
Que pouvons-nous faire pour reprendre l'initiative au niveau symbolique ?
Prendre conscience du jeu actuel et réaliser que ce 400e est aussi
symboliquement l'anniversaire de l'installation sur une base continue des
francophones en Amérique et non seulement la fête du 400e de la fondation
d'une ville ou d'une date dans l'histoire du Canada de 1867 et de 1982.

Et puis à l'aide des leaders de différents niveaux, récupérer la fête.
Il est encore temps (minuit moins une) pour brasser le cadre
d'interprétation des fêtes du 400e anniversaire et récupérer à travers les
événements échelonnés sur une partie de l'année 2008 nos processus et
symboles identitaires.
Robert Laroche
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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2 commentaires

  • Robert Bertrand Répondre

    18 décembre 2007

    Jusqu'à présent, les seuls qui auraient un esprit festif, ne seraient-ce pas les organisateurs fédéraux payés par le fédéral ? Ne sont-ils pas étrangers à ce que nous sommes. On ne les connaît pas et ils ne nous connaissent pas.
    La population n'est pas dans le coup parce qu'aucune collaboration civique, sociale est présente au jour le jour. On a implanté un Carnaval à Québec en faisant participer la population. Un festival d'été de Québec se réalise avec la participation de la population parce que nous avons un milieu animé.
    Pour le 400e, on a tout mis entre les mains du fédéral qui ne nous connaît pas et qui veut fêter "avec sa gang" ce que nous ne voulons pas.
    "Du pain et des jeux" ! Il faut que ce soit animé par des personnes de la place, des personnes qui sont impliquées parce que c'est de Québec comme ville, comme "berceau de la civilisation française en Amérique qu'il s'agit de fêter. Les Québécois veulent fêter. Ils sont des fêtards ! Ce qu'il faut savoir c'est qu'on ne fête pas les autres à Québec. On se fête d'abord et on invite tout le monde à venir fêter avec les Québécois et les Québécoises.
    Vouloir nous passer un sapin et nous dire que l'on fête le Canada, voilà que des gens devraient se rendre compte que cela ne lève pas. Oui, "il est minuit moins cinq" comme le dit Monsieur Rozon.

    http://www.cyberpresse.ca/article/20071214/CPSOLEIL/71213252/5019/CPSOLEIL
    Les gens de la Ville de Québec, de la région de Québec sont là. Ils attendent de voir qui fait quoi et en vue de quel objectif.
    On s'est fait tricher et manipuler trop souvent. Là, on attend... On veut voir. Que les vrais Québécois nous parlent. Les étrangers au Québec peuvent parader mais ça ne lève pas.
    Il est temps de parler de Québec, de sa fondation, de ses valeurs, de ses activités, de son monde et de la vie des Québécois.
    Autrement, tout ça aura été fait pour ça et ce sera ça !
    Robert Bertrand

  • Lionel Lemay Répondre

    15 décembre 2007

    J'ai l'impression que le comité organisateur du 400° a un petit penchant fédéraliste et comme bons colonisés, obéissent aux ordres émanant d'Ottawa, de peur de se faire couper les fonds promis par le fédéral pour l'organisation des fêtes. On peut se demander s'il ne s'y cacherait pas un petit traffic d'influence.