7,850,000 poignées dans le dos

PLQ - La Grande Braderie des ressources naturelles



Ma parole, elle nous prend pour des valises. Sauf elle, son premier ministre, ses collègues au conseil des ministres, les dirigeants d'Hydro-Québec, les transfuges libéraux passés dans le camp des pétrolières, quelques autres amis du régime bien planqués et leurs thuriféraires de chez GESCA, aurions-nous tous des poignées dans le dos?
Va pour les flatulences des vaches. Nathalie Normandeau n'est pas obligée d'avoir du fumier de collé à ses talons hauts. Elle peut se tromper! C'est pardonnable.
Mais démanteler la filiale gazière et pétrolière d'Hydro-Québec, puis donner les permis d'exploration à des entreprises étrangères pour, aujourd'hui, proposer de nous réapproprier des portions de la ressource en finançant les entreprises à qui elle a donné les permis, elle ne se trompe pas, elle cherche à nous tromper! Et ça, c'est impardonnable.
"C'est le meilleur des deux mondes.Les contribuables québécois n'ont pas à prendre des risques dans une industrie à très très haut risque" a dit son patron, Jean Charest. Quel fumiste! Combien de pétrolières ont fait faillite ces derniers temps? Sauf BP, quelle pétrolière a vu ses profits ne pas se multiplier de manière géométrique, ces dernières années? Et même BP, un an après sa méga catastrophe écologique dans le golfe du Mexique, a renoué avec la rentabilité. Pourquoi certains États, à la gouvernance plus progressiste, comme le Vénézuéla et l'Équateur, ont-ils procédé à la nationalisation de leurs ressources pétrolières qui naguère avaient été cédées à vil prix à des intérêts privés et étrangers? Pourquoi? Parce que le secteur gazier et pétrolier est parmi les secteurs industriels les plus rentables.
Charest ne sait pas cela? Normandeau ne sait pas cela? Hydro-Québec ne sait pas cela?Nous ne sommes pas des valises. Leur projet est clair: retourner au marché privé des secteurs importants d'activités lucratives en santé, en éducation et en énergie, notamment l'éolien, les petits barrages, le gaz et le pétrole
Et comme dans les garderies, dans la magistrature, dans les fonctions de conseil, dans la construction, etc., le même moto: "les copains d'abord". Et les voilà, encore une fois, les mains dans l'assiette au beurre.
Et après avoir baissé les impôts des plus riches, ils s'apprêtent à priver l'État de revenus importants pour être en mesure d' affirmer avec plus d'aplomb encore que l'État n'ayant plus les moyens, il faut le démanteler davantage.
Comme si nous étions 7,850,000 à avoir des poignées dans le dos.



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