Alors que le débat sur les accommodements raisonnables semblait s’être adouci au cours des derniers mois, il refait surface avec autant d’acuité, particulièrement en période de ramadan. C’est ce que nous révèle un article paru dans Le Journal du 6 mars dans lequel on apprend que des employés musulmans refusent de boire et manger pendant le ramadan, ce qui occasionne des dangers imminents pour leur sécurité.
Les exemples vont du soudeur musulman travaillant en hauteur à un autre oeuvrant près d’un four dans une cimenterie qui refuse de boire toutes les 15 minutes comme l’exige la consigne en passant par des vendeurs en communications qui demandent deux heures le midi pour prier alors que la pause est de 30 minutes. Des situations incongrues qui placent les employeurs dans des positions extrêmement délicates particulièrement devant les autres employés qui assistent impuissants à ces écarts de conduite de la part des employés musulmans.
Par ailleurs, quoique saisie de ces cas, la Commission des droits de la personne ne semble pas répondre aux interrogations des employeurs si nous nous fions au fait que les problèmes perdurent. En conséquence, devant le laxisme du système en place, je suis d’avis que la société doit remettre les pendules à l’heure et obliger les employés musulmans à se plier aux règles en vigueur sur les chantiers de travail d’ici…Assez de courbettes humiliantes face à ces accommodement déraisonnables et place au gros bon sens élémentaire !
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé