En cette période de stress et d’anxiété liée aux consignes concernant la COVID-19, on apprend que l’Hôpital général juif de Montréal défend au père ou à toute autre personne désignée par la mère porteuse d’assister à l’accouchement, une directive émise par la directrice des services professionnels du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal,
Or, le premier ministre François Legault et la ministre de la Santé Danielle McCann ont pourtant décrété qu’un accompagnateur est permis au moment de l’accouchement, un rappel que Danielle MaCann doit immédiatement servir aux « délinquants » avant que l’hémorragie ne se répercute dans les autres Centres hospitaliers.
Aux yeux même de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce droit est maintenu en temps de pandémie : « Toutes les femmes enceintes, y compris celles dont l’infection par le virus de la COVID-19 est confirmée ou soupçonnée, ont droit à des soins de qualité avant, pendant et après l’accouchement… Pour une expérience positive et sans risque de l’accouchement, elles peuvent être accompagnées par la personne de leur choix pendant l’accouchement. »
En avril 1977, j’ai eu l’extrême privilège de pouvoir assister à la naissance de ma deuxième fille dans un hôpital de Québec, et d’être auprès de mon épouse en lui tenant la main dans le but de la sécuriser un peu. Et, lorsque le fœtus s’est finalement montré, je vous avoue que je me sentais bien petit devant le miracle de la nature qui se manifestait devant moi… Une expérience que je n’oublierai jamais!
Au sujet des personnes âgées
On le sait depuis le début de la crise du coronavirus, les personnes âgées de 70 ans et plus sont plus susceptibles de contracter le virus. Elles ont été d’ailleurs les premières à être placées en confinement. Et les statistiques confirment cette assertion [88 % des décès survenus au Québec], le nombre élevé de décès dans les CHSLD et les résidences pour personnes âgées en faisant foi.
Toutefois, avec le temps, on s’est presque habitué à entendre à chaque jour le nombre de personnes âgées qui sont testées positives à la COVID-19, à tel point que ces « statistiques » font presque partie maintenant de la « norme »
Or, ce qu’on oublie de mentionner, c’est que ces « vieux » trainent tout un passé derrière eux, notamment des frères, des sœurs, des enfants, des petits-enfants et même parfois des arrière-petits-enfants qu’ils ne peuvent plus voir ni serrer dans leurs bras. Et pire encore, ils meurent parfois sans aucun membre de leur famille auprès d’eux.
Chaque personne âgée qui rend l’âme est un être humain et, en tant que tel, elle a droit aux mêmes égards, notamment au respect et à la dignité humaine. … Il serait peut-être « sage » de la considérer comme tel, c’est une simple question de solidarité en tant que société dite « civilisée »!
Henri Marineau, Québec
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