Sotchi et Capri, c'est fini...

Aubutine et Poutin-au-but se sont rencontrés

Retour ravi dans un pays appelé Le Québec...

Tribune libre

Sotchi c’est fini
Et dire que ce n’était pas la ville
De mes premières amours
Sotchi, c'est fini
Je ne pense pas
Que j'y retournerai un jour
Même en roulant ma bosse par la télé
Même en vagabondant par la radio
Même en bourlinguant par médias interposés

La cour est pleine
Après deux semaines

Elle, mon amour
Elle, la petite madeleine si chère à Proust
Elle et moi, amoureux éperdus pour toujours
Nous ferons notre deuil de Sotchi
Un deuil ravi et débordant de joie

Enfin oublier Poutine, Aubut
Enfin oublier le crétin Coubertin
Oublier le racisme, la misogynie, l’homophobie
Oublier l’affèterie et l’arrogance
Nous allons, pour toujours, oublier Sotchi
La ville des fouets, de la tyrannie et de la sottise

Nous aurons une pensée triste pour Kiev
Puisse la liberté guider le peuple

Nous allons fréquenter, patrouiller et visiter Capri
La ville des amours éternelles
Puis nous retournerons dans un pays
Dans un coin de terre appelé LE QUÉBEC
Dans un pays vraiment nôtre
Dans un pays vraiment vôtre
Le pays de l’eldorado amoureux
Avec ma Madeleine, ma joie débordera
Retour à Sotchi :
Merci Kasparov
Merci les "Pussy Riot"
MERCI, CAPRI, là où rien n'est fini


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 février 2014

    Mais en toute humilité, les députés russes ne prêtent pas serment d'allégeance à un souverain étranger. Ce sera une cause de moins d'aliénation pour eux, malheureusement on ne peut en dire autant chez-nous !
    GV

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    27 février 2014

    Merci pour la poésie, qui évoque bien plus qu'elle ne dit.
    Les tyrans qui flagellent leur population. Communistes comme olympistes. Les folies de grandeur des empereurs.
    Aubut, faut en parler. Après avoir lu le reportage exclusif de 16 pages dans L'actualité de mars '14, par Alec Castonguay.
    Un p'tit gards né sur une ferme laitière, demeuré p'tit gars, avec une naïveté toute rurale, qui ne connaît pas de filtre. Sauter dans les bras d'un despote sanguinaire, geste spontané, sans calculs, dit-on, tout comme entrer en cow-boy à l'Hôtel de ville de Québec avec ses exigences effrontées envers le maire et la grossièreté envers la secrétaire. Un "pas d'classe" à qui tout sourit, justement parce que "pas d'classe". Jugement court et discutable?