Parmi tous les personnages qui sont venus témoigner de leur affection pour Bernard Landry à l’occasion de ses funérailles célébrées à la basilique Notre-Dame de Montréal le 13 novembre, un terme est revenu, tel un refrain, marquer la cadence : patriote.
Selon le Larousse, le patriote est celui « qui aime ardemment sa patrie et le prouve par ses actes ». Bernard Landry aimait profondément et passionnément sa patrie, le Québec, et il a su le prouver tout au cours de sa longue carrière politique jusqu’à son dernier souffle.
À son domaine dans son fief de Verchères flottait fièrement le drapeau du Québec dominant le Saint-Laurent. C’est dans cette chaumière qu’il se retirait avec sa compagne de vie, Chantale Renaud, et recevait sa famille qu’il chérissait d’un amour paternel profond.
Aux yeux de Bernard Landry, la patrie constituait la pierre angulaire de toute son action politique. « La patrie avant le parti » s’est-il plu à répéter à moultes occasions même après sa retraite de la vie publique.
Il est de notre devoir d’aimer notre patrie et de la servir de toutes nos forces pour qu’elle grandisse en sagesse et fasse un jour partie de la famille des nations : tel était le leitmotiv du patriote Bernard Landry.
Merci à vous, M. Landry, de nous avoir légué l’amour de la patrie en héritage, et puisse cet amour rejaillir partout sur le territoire du Québec!
Henri Marineau, Québec
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