Quel sort attend maintenant le PQ sans celui qui incarnait sa continuité?

Après le départ de Jacques Parizeau, celui de Bernard Landry laisse le PQ orphelin

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Tribune libre

La mort de Bernard Landry a suscité de nombreux commentaires tous plus élogieux les uns que les autres, son combat incessant pour l’indépendance du Québec incarnant certes l’un des plus cités en exemple. À cet effet, il était remarquable de constater que la débâcle du PQ lors du scrutin du 1er octobre 2018, loin de l’avoir découragé, avait contribué à fouetter davantage son ardeur indépendantiste.


Fidèle partisan du PQ de la première heure, Bernard Landry aura porté le flambeau de l’accession du Québec à son indépendance jusqu’à son dernier souffle… Quel sort attend maintenant le PQ sans celui qui incarnait sa continuité?


Une question qui m’apparaît inévitable compte tenu de la grandeur de l’homme qui vient de nous quitter. Bernard Landry était intimement et profondément identifié au Parti québécois créé par son mentor, René Lévesque. Après le départ de Jacques Parizeau, celui de Bernard Landry laisse le PQ orphelin. Le dernier des grands au sein du PQ s’est éteint.


Dans un Québec où les jeunes sont envoûtés par la protection de l’environnement dans un contexte de mondialisation, comment le PQ peut-il les ouvrir aux bienfaits de l’accession du Québec à son statut de nation, cette nation qui était si chère à Bernard Landry? 


Bien malin celui ou celle qui peut répondre avec certitude à ces interrogations sur lesquelles planent une kyrielle d’incertitudes!



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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