André Boisclair a toujours une «permanence à vie» dans la fonction publique.
Près d’un an après la nomination de ce dernier, le gouvernement Marois n’a toujours pas modifié ses conditions d’embauche, qui avaient semé la controverse. En plus de son poste de délégué général du Québec à New York, M. Boisclair avait également négocié un poste de sous-ministre adjoint.
Devant la polémique, Pauline Marois avait annoncé quelques semaines plus tard que l’ex-chef du PQ renonçait à sa sécurité d’emploi dans la fonction publique. Mais le décret n’a pas été modifié, a admis lundi le secrétaire général aux communications gouvernementales.«On attend le rapport Perreault», a précisé Hubert Bolduc au Journal.
Nominations politiques
Le rapport Perreault, ce sont les conclusions du comité sur les nominations politiques créé par la première ministre dans la foulée de la controverse sur la nomination d’André Boisclair. Québec n’a toujours pas vu la couleur de ce rapport, attendu au printemps.
M. Boisclair a «renoncé publiquement à sa permanence», insiste Hubert Bolduc. Mais, dans le contexte actuel, peut-il réclamer le poste de sous-ministre adjoint? «En théorie, oui, mais, en pratique, non, parce qu’il a quand même renoncé à sa permanence. Il y a une zone un peu grise», reconnaît le secrétaire général.
Une chose est certaine toutefois, c’est que, même s’il a été suspendu de son poste de diplomate, André Boisclair conservera son salaire de 175 608 $,ce qui irrite les libéraux. «Je ne crois pas qu’on doive payer le salaire de deux délégués du Québec à New York, dont un, ici, assis dans un bureau à brasser des papiers, peste le député Robert Poëti.
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