L'ÉTAT du Québec n'appartient pas à un parti politique.

C’est d’un grand ménage qu’a besoin l’État du Québec

Tribune libre

C’est d’un grand ménage qu’a besoin l’État du Québec.
Quels que soient les prochains au volant du Québec, c’est toute la remise en condition de l’État qui deviendra l’étape essentielle pour NOTRE SURVIE COLLECTIVE en tant qu’ÉTAT DÉMOCRATIQUE et efficace.
Que ce soit clair pour les «maniganceurs», les tricheurs, les voleurs de nos richesses naturelles. Ce sont ceux qui ont les deux mains sur le volant qui ont permis et qui permettent cette dilapidation de nos biens et de nos richesses. Aucun État peut permettre de donner nos richesses à une compagnie, si puissante soit-elle. Des correctifs seront obligatoires. C'est vrai pour notre sol comme notre sous-sol. Les vendeurs du temple doivent se reconnaître et en prendre bonne note.
Des COURS DE JUSTICE qui n’auront pas que l’apparence de justice mais qui rendront justice devront trancher sur les agirs de nos gouvernants actuels. S’ils ont bien agi en toute légalité, ils sauront le démontrer à la face de tous les citoyens du Québec et de toutes les entreprises établies au Québec.
La justice ne doit pas choisir les amis ou les ennemis du pouvoir. La justice est impartiale.
LE PEUPLE, les citoyens auront à l’oeil les prochains occupants au contrôle de NOTRE ÉTAT DU QUÉBEC.
Les avoirs des banques et les fraudeurs officieux et/ou officiels devront quitter les PARADIS FISCAUX. Les profits mirobolants des banques devront être taxés au même titre que tous les citoyens du Québec.
Quand les entreprises du Québec ne paient que 11% des impôts, c’est que quelqu'un en quelque part ne paie pas SA JUSTE PART.
Les citoyens qui votent pour élire ses députés se rendent compte qu’une fois élus, leurs propres députés ne deviennent que des pions au service d’un chef de parti pour servir les intérêts d’un parti politique, d’abord, au lieu de servir la populatiòn.
Le Premier Ministre, chef de parti politique détenant le plus grand nombre de députés DOIT ÊTRE AU SERVICE DE L’ÉTAT et non au service de son propre parti politique pour les seules fins de faire profiter des pouvoirs de l’État aux services de mafieux de tout acabit qui rôdent autour du pouvoir.
LA GRATUITÉ SCOLAIRE, de la maternelle à l’université (ou au diplôme universitaire) est une obligation alors que plus ou moins 60% de notre population du Québec est analphabète. L'État doit comprendre où en est l'Éducation au Québec.
L’ÉDUCATION c’est la richesse la plus précieuse pour un ÉTAT qui est représentatif de sa population et qui sert la population qui élit ses députés. Présentement, il faut le dire clairement, les élus au pouvoir, élus avec 24,33% des inscrits SE SERVENT du pouvoir pour SE SERVIR et servir des profiteurs qui sont autour de ce pouvoir.
Le peu de respect pour le pouvoir actuel est palpable pour tout observateur de notre société. Le pouvoir s'accommode avec la mafia.
LA DÉMOCRATIE citoyenne est la seule démocratie acceptable. C’est le bien le plus essentiel à sauvegarder par le détenteur du POUVOIR au Québec.
Finie cette dictature parlementaire à la britannique où les élus du pouvoir ne représentent que le quart, le tiers ou les 40% de la population.
Les Libéraux de Charest détiennent un plus grand nombre de sièges avec 24% des inscrits sur les listes électorales. Charest et ses ministres ont corrompu le système britannique en s’en servant pour leurs propres profits et aux profits des amis et profiteurs qui entourent ce parti politique.
75% de notre population ne se sent pas représentés par ces vieux-jeux du système alors qu’ils savent SE SERVIR avant que de servir les 100% de notre société québécoise.
La jeunesse, dans nos rues depuis quatre mois a découvert les jeux des magouilles gouvernementales, des tricheries, des menteries et des visages à deux faces.
ON NE MENT PAS À LA JEUNESSE, on ne ment pas à nos ÉTUDIANTS de la maternelle à l’université. On ne ment pas à toute la population du Québec.
Les chroniqueurs, les animateurs de radios et de télévisions ont un rôle d'information et non pas de manipulations. Aux intéressés de le comprendre.
Nos médias n'ont pas joué, depuis 4 mois, leurs rôles d'information libre et équilibrée. Pourquoi n'avoir jamais réalisé, depuis 4 mois, une TABLE RONDE, un FORUM de 2, 3 ou 4hres sur le thème des valeurs de notre société. Les valeurs dont nous parlent les Libéraux et les valeurs propres de la jeunesse?
Entendre les jeunes qui ont des choses à dire à l'ensemble de notre société débridée qui a été trop longtemps somnolente face aux défis nationaux et internationaux. Nos jeunes vivent leurs temps avec les moyens de leurs temps. Ils sont des citoyens à part entière. Les faire parler pour comprendre où nous en sommes et les défis qui sont nôtres pour l'avenir prévisible.
Faut-il le dire, les élus libéraux ont trahi ce qui est le plus cher aux Québécois: sa jeunesse, ses espoirs, la liberté.
LA LANGUE. Ce qui est la caractéristique de ce que nous sommes, c'est notre langue, notre culture, notre esprit novateur et d'initiatives diverses. Un bien majeur à protéger. Le FAIRE est plus important que le DIRE.
L'ÉTAT du Québec n'appartient pas à un parti politique.
Tout le monde comprend que nous avons vécu cette façon de faire depuis trop longtemps, maintenant.
Quant à l'obligation d'avoir des élections à date fixe, on n'a rien à démontrer quant à sa nécessité et sa pertinence. Les abus sont éloquents.
Bref: «Si on s'y mettait» pour assumer nos responsabilités personnelles et collectives. Beaucoup de travail est à faire. On a un chantier à entreprendre.
On ne perdra pas le NORD en s'occupant du SUD.
ON EN EST LÀ.
Robert Bertrand
25 mai 2012


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1 commentaire

  • François A. Lachapelle Répondre

    26 mai 2012

    Félicitations Robert Bertrand pour votre texte, la juste description de ce qui se passe dans le pays actuel du Québec.
    Même si vous n’êtes pas le premier à dire ces choses, votre texte mérite une et deux relectures, accompagnées de réflexions qui montent en nous, des actions à poser. La musique des casseroles et des marcheurs ce soir dans Rosemont-Est sont des gestes puissants de notre démocratie.
    Je porte le carré rouge depuis aujourd’hui avec mes cheveux blancs et cela fait réagir beaucoup de gens, les pours et les contres. Un pour me dit : il faut faire de la politique autrement, c’est urgent. Il faut que nos élus, tout les partis confondus, travaillent maintenant sur ce projet.
    Comme vous l’écrivez, il est triste que nos médias n’aient pas organisé de table ronde de plusieurs heures sur le sujet de l’état de la situation avec ses nombreux problèmes profonds que souvent les politiques déficientes et malhonnêtes du Gouvernement en place ont fait ressortir.
    Parmi les gestes faux, trompeurs, il en est un qu’il ne faut pas oublier : c’est le salaire caché de 75 000$ / an de Jean Charest qu’il a dissimulé aux Québécois durant de nombreuses années. Cette tricherie en a engendré des dizaines d’autres comme dans le dossier des gaz de schiste, dossier encore tripoté par une fausse ÉTUDE ENVIRONNEMENTALE STRATÉGIQUE qui n’a rien de stratégique parce qu’une seule stratégie de développement est retenue par le responsable de l’étude.
    Étant retraité d’Hydre-Québec depuis bientôt 10 ans, en étudiant les chiffres officiels présentés par notre Société d’État, je constate que ce n’est pas la VÉRITÉ qui guide les dirigeants actuels. Il faut sauver les apparences. Quand cela aura-t-il une fin ? Quand ces menteurs quitteront-ils leurs postes par eux-mêmes, incapables de dire la VÉRITÉ ?
    Je termine par le dernier paragraphe de la chanson de Félix LECLERC, l’Alouette en colère :
    
« Mon fils est en prison 
Et moi je sens en moi 
Dans le tréfonds de moi 
Pour la première fois 
Malgré moi, malgré moi 
Entre la chair et l’os 
S’installer la colère
    .
    Merci à tout les Robert BERTRAND du Québec et de ce monde. La fragilité de l’homme et de la femme est un problème mondial, fragilité amplifiée par les politiques néo-libérales abusives. Ce qui se passe au Québec est vécu aussi à Moscou, Athènes, Madrid, en Chine, à des millions d’exemplaires. Nous ne voulons pas mourir et encore moins frapper notre jeunesse qui doit s’instruire. Le comportement de certains policiers est déshonorant pour leur profession et pour nous tous. Il faut que ça cesse.
    François A. LACHAPELLE, retraité et actionnaire minoritaire d’Hydre-Québec