Chronologie fictive d’un Québec souverain

Vers la République québécoise

2003 – Le 14 avril, le Parti québécois est défait par le Parti libéral du
Québec, alors dirigé par Jean Charest. L’Action démocratique du Québec de
Mario Dumont obtient près de 20% des voix.
2004-2005 – Scandale des commandites. L’option souverainiste atteint un
niveau record de 54% en avril 2005.
2006 – Création du parti souverainiste et de gauche Québec solidaire.
2006 – Ottawa reconnaît que « les Québécois forment une nation au sein
d’un Canada uni ».
2007 – La candidate à l’élection présidentielle française Ségolène Royal
appuie « la souveraineté et la liberté du Québec ».
2007 – Le 26 mars, le Parti libéral forme un gouvernement minoritaire et
l’Action démocratique du Québec devient l’opposition officielle avec 41
sièges. Le Parti québécois, alors dirigé par André Boisclair, n’obtient
que 28% des voix.
2007 – Refus d’Ottawa d’engager des négociations constitutionnelles malgré
l’invitation des partis d’opposition au Québec.
2007 – Démission d’André Boisclair. Gilles Duceppe est « couronné »
président du Parti Québécois et Bernard Landry devient chef du Bloc
Québécois.
2008 – Le 16 juin, Stephen Harper est réélu premier ministre du Canada et
dirige un gouvernement majoritaire. Le Bloc Québécois obtient 48 sièges.
2008 – 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. La reine
d’Angleterre, alors en visite, est huée.
2009 – Le 6 avril, le Parti Québécois forme un gouvernement majoritaire
avec 66 sièges et 39% des voix. Le Parti libéral du Québec et l’Action
démocratique obtiennent respectivement 42 et 17 sièges.
2009 – Signature d’une entente entre les chefs Gilles Duceppe du Parti
québécois, Bernard Landry du Bloc Québécois, Françoise David de Québec
Solidaire et Mario Dumont de l’Action démocratique du Québec proposant aux
Québécois par voie d’un référendum la souveraineté du Québec associée à un
partenariat politique et économique avec le reste du Canada.
2009 – Le 16 novembre, tenue du référendum sur la souveraineté du Québec.
Le OUI l’emporte avec une faible majorité. Résultat : OUI : 51,2%; NON :
48,8%. Le cabinet Harper invoque la Loi sur les mesures de guerre. Les
centrales syndicales FTQ et CSN ainsi que l’Union des artistes réitèrent
leur appui à l’indépendance. Plusieurs ordres professionnels, dont la
Chambre des notaires du Québec font de même. Début des négociations
difficiles avec le reste du Canada.
2010 – Le 25 janvier, l’Assemblé nationale déclare l’indépendance du
Québec et adopte une constitution enchâssant la Charte des droits et
libertés de la personne. Plusieurs députés libéraux, dont Raymond Bachand
et Phillipe Couillard, appuient la déclaration d’indépendance. Démission
de Jean Charest.
2010 – Retour de Lucien Bouchard sur la scène politique en tant que
négociateur en chef de l’entente de partenariat avec le Canada.
Dissolution du Bloc Québécois.
2010 – Reconnaissance par les États-Unis le 3 février, suivi de la France
le 8 février. L’ONU reconnaît officiellement la République du Québec le 23
mars. Ottawa ne la reconnaît toujours pas.
2010 – Gilles Duceppe devient le premier président de la République.
Nomination de Louis Bernard au poste d’ambassadeur du Québec en France.
David Levine et Joseph Facal deviennent respectivement ambassadeurs du
Québec au Canada et aux États-Unis. Daniel Turp dirige le ministère des
affaires extérieures alors que Serge Ménard devient ministre de la défense
nationale.
Antoine Phirun Pich, candidat défait de Québec solidaire
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/spip/) --


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