Un sociologue à la dérive

Comment penser l'avenir du PQ quand on conçoit mal le présent et l'avenir du Québec ?

Gérard Bouchard encore contaminé par le multiculturalisme de Trudeau

Tribune libre

Gérard Bouchard est l'ex-commissaire sur la crise des accommodements raisonnables au Québec ayant siégé de février 2007 à mai 2008. Dans son opinion de nature purement politique intitulée "L'avenir du PQ", lisons-nous une sage pensée d'un Saguenéen infusé du projet d'indépendance du Québec, citoyen rendu à un âge vénérable, ou recevons-nous la pensée d'une diseuse de bonne aventure penchée au-dessus de sa boule de cristal ?

Son message peut être résumé en ces mots: "«Pour se replacer, le PQ n'a pas à se projeter bien loin en avant, mais seulement à reculer un peu». Cette conclusion est contradictoire avec le sous-titre de son article: « Un changement de garde s'impose pour concevoir des politiques adaptées aux nouvelles réalités québécoises». Alors, les nouvelles réalités québécoises consisteraient «à reculer un peu».

L'opinion de Gérard Bouchard est-elle partagée par plusieurs Saguenéens ? Sommes-nous devant le fruit d'un provincial complexé qui veut faire plus décomplexé que requis ? Il parle de néolibéralisme et de capitalisme mondialisé. On ne peut pas être plus moderne que cela en étant au diapason du discours néo-capitaliste du gouvernement de Philippe Couillard.

Rappelons que le capitalisme mondialisé à l'immense mérite d'avoir engendré la dernière crise financière mondiale de 2008 avec la faillite retentissante de la banque Lehman Brothers et de la faillite technique de General Motors, corporation mondiale sauvée du naufrage par les milliards $ du public fournis par les administrations de Washington et d'Ottawa via Bay Street de Toronto. La cupidité n'est pas morte: à quand la prochaine crise ?

Où loge Gérard Bouchard ? Il ne dit mot du passage obligé pour les partis d'être élus. Il se penche davantage sur le rôle des idées à mettre en application dans des politiques. En plus de se positionner envers le néolibéralisme et la mondialisation, il parle heureusement des fortes préoccupations sociales et environnementales et à la défense et à la promotion de la culture québécoise.

Quant à la dimension identitaire du Québec, il récuse complètement les avancées faites avec le projet de loi 60 sur la Charte de la laïcité du Québec. Au contraire, il estime que le débat a été négatif alors qu'il doit se poursuivre selon une démarche «républicaine» et non selon l'absolutisme parlementaire de type «britanno-royaliste».

Il écrit sur ce sujet: «Censé apporter une solution à une crise qui n'existait pas, le projet a failli en créer une en divisant les Québécois». Son appréciation sied peut-être pour sa région du Saguenay mais elle est complètement fausse pour la grande région de Montréal.

Comment peut-il écrire qu'il n'existait pas une crise des accommodements raisonnables en grande majorité demandés pour des motifs religieux ? Ces demandes d'accommodements sont concentrés dans la grande région de Montréal et au surplus, à cause de la Charte de Trudeau de 1982 et des décisions du gouvernement des juges qui en a suivi, les gestionnaires de ces accommodements cachent leurs dossiers au public et font du cas-par-cas. Et selon la mentalité du Common Law, un cas-par-cas devient jurisprudence qui ouvre la porte à tous les autres cas assimilables au premier cas. C'est le cheval de Troie à chaque fois.

Gérard Bouchard écrit une autre ineptie au sujet du projet de loi 60 sur la Charte de la laïcité du Québec, je cite: "«... le projet (de Charte) a failli en créer une (crise) en divisant les Québécois».

Penser que les Québécois ne sont pas divisés sur les grands enjeux politiques du Québec est une pensée magique, une fausseté d'idéologue à la Gérard Bouchard. C'est ahurissant que le sociologue Gérard Bouchard ne voit pas ce que tout le monde constate. Et cette division d'opinion politique n'est que saine. Gérard Bouchard a comme oublié le résultat du référendum du 30 octobre 1995 avec un «résultat nul» comme le qualifie l'ex-ministre du Québec, Gilbert Paquette.

Pourquoi Gérard Bouchard pratique la contradiction et le déni politico-social ?

La crise des accommodements raisonnables existe toujours en 2014. Les demandeurs ont toujours gain de cause, surtout pour des motifs religieux. Et le port du voile islamique se répand de jour en jour à Montréal, les écoles confessionnelles subventionnées des juifs hassidiques continuent d'agir en dérogation du programme du ministère de l'Éducation, plus de 300 religions existent au Québec et ne paient pas d'impôts, ni leurs ministres. Dans les écoles publiques, combien de jeunes filles profitent de permissions spéciales pour être exemptées de certains exercices en éducation physique, et tous les accommodements accordés dans les hôpitaux, accordés chaque jour dans l'administration publique du Québec et du Canada en territoire du Québec.

Ce dossier des accommodements raisonnables est central pour l'identité et la personnalité distincte des Québécois en Amérique du Nord. La raison est simple: les Québécois de souche ont forgé leur identité, souvent menacée, souvent attaquée, sur plus de 400 années de durs labeurs dans toutes les sphères de notre société: santé, éducation, organisation de l'État, et infrastructures. Cette identité subit de nombreux assauts.

Devant la libéralité des décisions rendues par le gouvernement des juges depuis l'entrée en vigueur de la Constitution de 1982 avec sa Charte des droits et libertés concoctée à dessein par Trudeau pour contrer le projet de sécession du Québec, des milliers de décisions d'exceptions, appelées «accommodements raisonnables» sont la plupart rendues une à une et dans la plus grande discrétion.

Chacune de ces décisions est une démonstration éloquente que l'immigrant nouvellement arrivé au Québec obtient des autorités la permission de refuser de s'intégrer aux valeurs de leur société d'accueil. Pire, ce multiculturalisme (article 27 de la Charte de Trudeau) garantit aux immigrants leurs droits de continuer à vivre au Québec avec les valeurs de leur pays d'origine jusqu'à leur mort. Et ces droits se perpétuent pour leurs enfants, tel que le veut le multiculturalisme.

Accordons à Gérard Bouchard l'excuse de son lieu naturel de vie, le Saguenay. Sauf que cette excuse ne valide pas son déni et ses erreurs d'analyse sociologique.

Gérard Bouchard a-t-il lu la notion «d'errance identitaire» (p.79) développée par les auteurs Roger Payette et Jean-François Payette dans leur livre «Ce peuple qui ne fut jamais souverain», Fides 2013 ?

Gérard Bouchard a-t-il visionné sur internet des vidéos, des interviews de Me André Sirois, Québécois qui a travaillé à l'ONU et ailleurs dans le monde depuis 1976 ? Ce citoyen à l'expérience internationale tire constamment la sonnette d'alarme sur la mauvaise gestion de l'immigration au Québec. Gérard Bouchard, pouvez-vous nous dire quand les Québécois ont répondu à la question importante: «combien d'immigrants le Québec peut-il accueillir chaque année ?»

Si on savait combien d'argent tiré du budget du gouvernement du Québec est dévolu aux plus de 50 000 immigrants qui entrent au Québec chaque année depuis plus de 5 ans, on serait plus en mesure de répondre à la question: «Avons-nous les moyens d'accueillir autant d'immigrants chaque année ?»

Les chantres de l'immigration du gouvernement Couillard et d'autres répètent que nous avons besoin d'autant d'immigrants pour assurer la disponibilité de la main-d'oeuvre requise par notre économie, pour assurer le remplacement des départs par le vieillissement de la population. Sauf que ces affirmations sont fausses selon les auteurs Benoît Dubreuil et Guillaume Marois qui ont écrit «Le remède imaginaire» avec le sous-titre «Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec», chez Boréal 2011.

Gérard Bouchard peut disserter sur l'avenir du PQ mais il n'a pas la note juste parce qu'il déforme jusqu'au déni le présent et l'avenir du Québec tout entier.

Depuis son passage comme co-commissaire de la commission Bouchard-Taylor, il est évident que Gérard Bouchard a accepté d'être contaminé par la pensée de Charles Taylor. Celui-ci est directement branché sur l'approche hyper libérale de la Charte de Trudeau 1982, imprégnée de multiculturalisme de l'article 27, et des interprétations rendues par le gouvernement des juges.

Pas plus tard que le 23 septembre 2014, la Cour Supérieure du Québec a condamné à une amende de 7000$ pour dommages moraux à un couple tunisien (tiens: des immigrants arrivés de fraîche date, je parie) le journaliste Mihai Claudiu Cristea pour avoir publié, sans leur consentement, une photo du couple dont la femme portait le niqab.

Ce jugement est une absurdité que nous devons subir. Cela est très lourd pour les Québécois installés depuis longtemps au Québec, n'ayant jamais fait de problèmes avec les accommodements. Ces mêmes Québécois sont ceux qui paient pour l'arrivée massive d'immigrants qui découvriront, avec les bons conseils des avocats spécialisés en immigration, quelles sont toutes les lois qui leur garantissent le droit de ne pas s'intégrer aux valeurs du Québec.

Il est triste que Gérard Bouchard s'associe et fasse la promotion de la Charte de Trudeau, laquelle a comme objectif la minorisation sans cesse croissante des Canadiens français du Canada, incluant au premier chef les Québécois. Reculons pour le vrai avec Gérard Bouchard jusqu'à disparaître. Quel beau programme dynamique !


Laissez un commentaire



5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2014

    Il faudra bien un jour revoir nos politiques d’immigration. Selon un rapport très récent de l'Institut Fraser, les immigrants sont un fardeau fiscal de 20 G$ par année pour le Canada.
    L'Institut Fraser explique que ce fardeau fiscal est dû au fait que les immigrants payent moins en impôts que le coût des services qu'ils reçoivent du gouvernement.
    (http://www.radio-canada.ca/regions/colombie-britannique/2013/08/29/002-rapport-selection-immigrants-institut-fraser.shtml )
    Le Canada est l'un des pays avec le plus haut niveau d'immigration au monde par habitant. C'est aussi la deuxième destination d'immigration au monde derrière les États-Unis. Environ 250 000 immigrants viennent au Canada chaque année.
    Le Québec n’est pas de reste, avec 55 000 immigrants par année, dont la moitié s’intègrent aux anglophones et dont une bonne partie ne veut pas s’intéger à la culture québécoise en voulant continuer à vivre comme dans leur pays d’origine.
    Proportionnellement, l’immigration serait donc un fardeau de 4G$ par année pour le Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2014

    L’immigration et le Québec
    Il y a actuellement au Québec un mantra (qui commence cependant à être démasqué) à l’effet que le Québec a absolument besoin de plus d’immigrants. Aucunement prouvé. Si au moins nous réussissions à intégrer tous ou presque tous les immigrants au Québec francophone, ce pourrait à la limite être acceptable d’accueillir plus d’immigrants, mais plus de la moitié de ceux-ci ne s’intègrent pas à la majorité francophone, alors on se tire dans le pied en augmentant inconsidérément le nombre d’immigrants.
    On prend exemple que dans une région on manque de tel type de travailleurs (parce qu’on ne les paye pas assez ou qu’on n’a pas préparé la relève) pour dire qu’il faut aller chercher des travailleurs dans d’autres pays. Pourquoi ne pas former ici nos gens en conséquence, les médecins et les infirmières par exemple, ou les techniciens qu’on désire ?
    De plus, l’immigration incontrôlée de personnes sans grandes compétences ne résulte qu’en une diminution des salaires des faibles salariés, comme il a été amplement observé et démontré aux États-Unis. Et cette diminution se répercute aussi à la baisse sur l’ensemble des salaires. On sait alors pourquoi les entreprises y sont favorables.
    À qui profite l’immigration ?
    P.S. M. Jacques Noël a déjà mentionné que : "Le Québec compte 370,000 chômeurs (dont 70,000 immigrants) et 266,000 assistés sociaux aptes au travail (dont 66,000 immigrants)". De quoi faire réfléchir.
    L’immigration et le Québec
    Soyons sérieux et ouvrons les yeux avec l'immigration
    Des études de démographes au Canada, aux États-Unis, et dans plusieurs pays européens montrent sans l’ombre d’un doute que l’immigration n’a qu’un impact marginal sur la structure par âge de la population de la société d’accueil. En outre, on a depuis longtemps constaté que les difficultés d’intégration économique des immigrants compromettent sérieusement la possibilité que l’immigration ait une incidence favorable sur les finances publiques.
    Il existe des raisons morales, humanitaires, sociales, culturelles, linguistiques ou politiques d’être favorable ou défavorable à tel ou tel aspect de nos politiques d’immigration. Toutefois, plusieurs chercheurs ont la conviction que le public et les décideurs entretiennent une idée fausse de l’effet de l’immigration sur l’économie et la démographie. Ils croient que cela les empêche d’évaluer de façon objective la politique québécoise d’immigration et conduit aussi bien les Québécois de naissance que les immigrants à concevoir des attentes démesurées à l’égard de cette politique, des attentes qui, un jour ou l’autre, seront forcément déçues.
    Malgré cela, le gouvernement prévoit garder le cap et accueillir plus ou moins 50 000 immigrants par année au Québec. Cherchez l’erreur. Qui profite de cette politique ?
    ( Voir à ce sujet le livre-choc « Le Remède imaginaire, Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec », par Benoît Dubreuil et Guillaume Marois, Boréal, 2011)

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2014

    Gérard et Lucien est-ce qu'ils se comprennent lorsqu'ils jasent ensemble? Pour le commun des mortels cela doit être quelque chose d'essayer de les suivre même un universitaire qui a de l'allure pourrait avoir envie de se remettre en question à savoir s'il a perdu de la jugeote! Ces deux là sont tellement narcissiques et se croient drôle que s'en est désarmant! On se dit, mais il me semble déjà avoir perçu une cohérence jadis!
    Je ne peux voir ni l'un ni l'autre sans avoir des sueurs froides! Ils se croient tellement pertinents alors qu'une majorité de gens les trouve insignifiants dans leur propos parfois et même souvent déconnectés de la réalité où s'ils ne le sont pas ils s'arrangeront pour que cela le soit.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    5 octobre 2014

    « à quand la prochaine crise ?».
    Deux rapports nous donnent une idée de ce qui s'annonce :
    Le rapport apocalyptique sur la dette mondiale
    Le « Geneva Report » – Son millésime 2014, le seizième du genre, vient d’être publié et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il met les points sur les i.
    Après avoir compilé et analysé l’ensemble des dettes publiques et privées de tous les grands États de la planète, la conclusion de ce rapport est particulièrement alarmante :
    « Contrairement à une idée reçue, depuis la crise de 2008, la dette mondiale n’a cessé de grimper, à un rythme ralenti jusqu’en 2011 puis nettement plus soutenu depuis. Estimée à 165 % du PIB mondial en 2001, la dette mondiale avait déjà bondi à 195 % fin 2008 au plus fort de la crise. Elle s’établit aujourd’hui autour de 215 %. Les cinq premières places sont occupées par le Japon (411 %), la Suède (293 %), le Canada (284 %), le Royaume-Uni (276 %) et les USA (264 %). Vient ensuite la zone euro avec un ratio de 257 % et, divine surprise, la France – où la dette privée est relativement faible — se classe plutôt bien avec 220 %, .... Les bons élèves sont les BRICS et les autres pays émergents, tous en dessous de 200 %, sauf la Chine (220 %). »
    Le rapport signale que la combinaison de dettes record et d’une croissance mondiale en berne est véritablement explosive : une faillite bancaire même de taille moyenne pourrait entraîner par un effet domino une crise incomparablement plus dévastatrice que la faillite de Lehma (2008)
    http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/rapport-apocalyptique-dette-mondiale,108887
    ....
    Rapport alarmant de 16 agences de renseignements :
    The Coming Stock Market Crash and The Death of Money with Jim Rickards (conseillé de la CIA et du Pentagon)
    USA : Une dette catastrophique (17 000 milliards et 127 000 milliards, dettes non-garanties)
    FED : 56 milliards de capital réserve. 4,300 milliards obligations
    Système bancaire US : 60 000 milliards de dette
    Marché boursier haut historique vulnérable à un crash (soutenu par la monétérisation)
    «Global derivative» : 710 trillons Global GDP 72 trillions (milles milliards)
    Les conséquences de la perte du statut du dollar US comme monnaie de réserve :
    Le monde tombe dans une période prolongé d'anarchie (très grande dépression 25 ans)
    https://www.youtube.com/watch?v=tQBia1Mw9Vw
    ...
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2014

    "Les chantres de l’immigration du gouvernement Couillard et d’autres répètent que nous avons besoin d’autant d’immigrants pour assurer la disponibilité de la main-d’oeuvre requise par notre économie, pour assurer le remplacement des départs par le vieillissement de la population."
    Remplacer qui? Ceux qui viennent de perdre leur emploi à l'Alcan ou à la Laurentide à Shawinigan parce que ces deux usines ont fermé leurs portes dans la dernière année?
    Ceux qui sont à remplacer sont les populations d'origine du Québec, c'est à dire les Québécois de souche et aussi les Anglais, Irlandais et Écossais. Les parlants anglais du Québec sont désormais issus majoritairement de l'immigration.
    Bref, on semble penser (et probablement avec raison) qu'une nation cosmopolite a plus de difficulté à se serrer les coudes vis-à-vis l'élite-Système. Cette situation permet à l'élite de s'enrichir plus facilement aux dépens des citoyens et permet aussi à l'élite d'accroître son contrôle sur la société.
    Il faut répéter le constat de l'humaniste anglais du 16e siècle Thomas More dans son ouvrage classique "L'Utopie" parce que ce constat est toujours valide un demi-millénaire plus tard:
    "Quand je reconsidère ou que j’observe les États aujourd’hui florissants, je n’y vois, Dieu me pardonne, qu’une sorte de conspiration des riches pour soigner leurs intérêts personnels sous couvert de gérer l’État. Il n’est pas de moyen, pas de machination qu’ils n’inventent pour conserver d’abord et mettre en sûreté ce qu’ils ont acquis par leurs vilains procédés, et ensuite pour user et abuser de la peine des pauvres en la payant le moins possible. Dès que les riches ont une fois décidé de faire adopter ces pratiques par l’État - qui comprend les pauvres aussi bien qu’eux-mêmes - elles prennent du coup force de loi.
    Ces hommes détestables, avec leur insatiable avidité, se sont partagés ce qui devait suffire à tous ;"
    Plus ça change, plus c’est pareil, les élites actuelles pas meilleures que celles d’autrefois.
    Comme on dit, c’est dans les gènes.