Congrès mondial acadien
20 août 2009
l’aut’journal
Jacques Beaumier
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1694
Excellant article et analyse !!!!!
J'arrive du Congrès Mondial des Acadiens et plus particulièrement des réunions de famille des Gionet et des Lebouthillier.
Au fil des ans, j’ai identifié certaines caractéristiques des fédéralistes au Québec ou du Canada :
• Ils refusent de parler de l’histoire du Canada.
• Ils disent que les choses vont bien au Québec, mais refusent de parler de la condition des francophones hors-Québec.
• Ils évitent et refusent de répondre à des questions précises sur ces sujets.
Laurent Desbois
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Québécois d'origine Acadienne
Moi en tout cas, je suis Québécois d'origine Acadienne, comme ceux de la Gaspésie, des Iles de la Madeleine et de la Côte Nord. On estimait, en 1996, qu'il y avait environ un million de Québécois ayant une ascendance acadienne.
http://www.mef.qc.ca/Acadiens-au-Quebec.htm
Nous sommes plus nombreux que les Canadiens d’origine acadienne qui habitent la Péninsule Acadienne. Celle-ci a été habitée vers 1800 après le génocide (déportation, grand dérangement [sic]) des Acadiens. Environ 240 000.
Nous sommes beaucoup plus nombreux que les Canadiens d’origine acadienne qui habitent l’Acadie d’origine, c'est-à-dire la Nova Scotia (35 000) et Prince Edward Island (5 500).
http://www.rootsweb.ancestry.com/~nsmhs/roger/odyssey/Quebec/
Bienvenu au groupe
Québécois d'origine Acadienne
http://www.facebook.com/home.php?#/group.php?gid=51600216481
Acadie film
Tintamarre - La piste Acadie en Amérique
http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=53077
Deux cent cinquante ans après la Grande Déportation, les Acadiens et leur culture sont encore bien vivants. Après des décennies d'errance, ils rayonnent à partir de leur patrie sans frontières. Aujourd'hui, plus de deux millions de personnes d'origine acadienne occupent la terre d'Amérique. Mais pourquoi après avoir fondé la première colonie en Amérique du Nord, ce peuple doit-il encore faire grand bruit pour dire à la face du monde qu'il existe toujours?
On y parle de « crime de guerre » et de « génocide »!!!
Congrès mondial acadien
Tribune libre
Laurent Desbois92 articles
Ex-franco-hors Québec, d’origines métis et acadienne, fier Québécois depuis plus de quarante ans, et canadian… par la force des choses et temporairement …. sur papiers seulement!
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11 commentaires
Laurent Desbois Répondre
25 août 2009Acadie film
Tintamarre - La piste Acadie en Amérique
http://onf-nfb.gc.ca/fra/collection/film/?id=53077
Deux cent cinquante ans après la Grande Déportation, les Acadiens et leur culture sont encore bien vivants. Après des décennies d'errance, ils rayonnent à partir de leur patrie sans frontières. Aujourd'hui, plus de deux millions de personnes d'origine acadienne occupent la terre d'Amérique. Mais pourquoi après avoir fondé la première colonie en Amérique du Nord, ce peuple doit-il encore faire grand bruit pour dire à la face du monde qu'il existe toujours?
On y parle de « crime de guerre » et de « génocide »!!!
Jean-François-le-Québécois Répondre
22 août 2009@ Laurent Desbois:
Oui, on parle de crime(s) et de génocide, et non sans raison: il existe un aspect du Grand Dérangement, dont l'on ne m'avait pas parlé dans mes cours d'histoire, et qui pourtant est terriblement réel...
C'est que dans le cadre des dits événements, quand le débarquement des derniers Acadiens des vaisseaux anglais fut fait, certains des navires en question ont ouvert le feu, avec leurs canons, sur la plage!
Il faut croire que de déporter en masse les Acadiens ne suffisait point, à sa Majesté britannique de l'époque, et au fameux général Moncton. Il fallait en tuer beaucoup, beaucoup!
Curieux, quand même, que de nombreux professeurs d'histoire d'ici, acceptent d'enseigner aux jeunes québécois (depuis des lustres!) que nos conquérants anglo-saxons s'étaient montrés «bons» pour nous...
Jean-François-le-Québécois Répondre
22 août 2009@ Robert Barberis-Gervais:
Deux millions de personnes de souche acadienne vivant aujourd'hui en terre d'Amérique, c'est fort possible, oui. Mais une question me préoccupe: combien d'entre eux, parlent français, que ce soit comme langue maternelle ou comme langue seconde?
Archives de Vigile Répondre
22 août 2009@ Nicolas Rodrigue
Vous dites :
Comment ça ? La Nouvelle-France ne fait pas partie de « l'histoire du Québec » et ne fait pas partie de « l'identité québécoise » ? Vraiment !?
« L'histoire du Québec » a plus de cinquante ans, elle remonte au moins jusqu'aux Gaulois, aux Normands et aux Celtes, et forcément jusqu'à la « Nouvelle-France », donc à l'Acadie, qui était une région de la Nouvelle-France comme l'était le Canada ( essentiellement le Québec ) et la Louisiane, même si l'identité « québécoise » elle n'a que 50 ans.
La rencontre se fait donc par nos histoires respectives qui sont communes en Nouvelle-France, sous occupation britannique, sous les États abusif et illégitimes subséquents, y compris sous le Canada unilatéral actuel. ET, oui, nous sommes différents, nous sommes deux peuples différents ayant par la Conquête des vécus fort différents.
« L'appartenance identitaire » n'est jamais « limité par des frontières ». Ce qui l'est ce sont les États des peuples. Ainsi, l'appartenance identitaire des Italos-Québécois n'est pas liée aux frontières de l'Italie, l'État du peuple italien. Or le peuple acadien ne dispose pas d'un territoire national délimité où il serait majoritaire. Ainsi, c'est l'identité acadienne, son sentiment d'appartenance de ses membres qui compte, pas les frontières d'un État qui ne peut être celui des Acadiens. Ce pourquoi les Acadiens ne se voient pas comme devant fonder leur État propre. Ce qui est différent au Québec.
Un Québec indépendant et notamment sa capitale nationale de Québec, seront l'un des principaux « foyers nationaux » des Neufranciens et de leur descendance parce qu'ils constituent les lieux de la plus ancienne occupation continue des Français de Nouvelle-France, ces Neufrancien(ne)s devenu(e)s, parce que né(s)s en Nouvelle-France et en ses trois principales régions, du Canada, de l'Acadie et de Louisiane. Comme pourrait l'être pour les Cajuns, un Québec et une Acadie indépendante. Les Cajuns sont les descendants des Neufrançien(ne)s du Canada et d'Acadie venus s'installer là librement, et des Acadien(ne)s déporté(e)s qui ne sont pas retourné(e)s en Acadie ou au Québec.
Non pas ! Ce n'est pas l'identité « française » qui doit s'affirmer dans la francophonie d'Amérique du Nord, et certainement pas celle de la France actuelle. Celle qui doit s'affirmer en tant que tronc commun c'est celle de la Nouvelle-France. Il s'agit donc de l'identité Neufrançienne d'origine française qui se décline en identité québécoise, acadienne, cajun, franco-américaine ( Kérouac ), et canadienne-française. Québec, le Québec étant le foyer le plus ancien en continu de cette présence française en Amérique. La langue française étant la langue de cette identité neufrançienne plurielle.
Les descendants neufranciens de l'Amérique du Nord devraient saluer et encourager le peuple souverain du Québec à invalider sur son territoire national l'État abusif et illégitime du Canada unilatéral actuel pour qu'il fonde un État démocratique valide libérant ainsi Québec et le Québec de 250 ans d'occupation britano-canadian. Car de tous les peuples issus de l'ascendance neufrancienne et française en Amérique du Nord, c'est le seul qui dispose et du territoire et de la majorité capable de fonder tel État souverain en Amérique. Ce qui permet à cette francophonie d'Amérique du Nord qui a en partage avec le Québec l'histoire de ses ancêtres qui elle par la France, remonte aux Gaulois, aux Normands et aux Celtes en passant bien sûr par celle de la Nouvelle-France. Ce qui en fait un foyer commun devenu pays distinct de tout autre. L'aboutissement d'une quête vieille de 250 ans dont l'histoire remonte à 401 ans d'implantation continue en Amérique du Nord.
Les Québécois et le Québec vont pouvoir mieux rayonner en Amérique du Nord et partout dans le monde, enrichis par l'apport culturel des Acadiens, des Cajuns, des Franco-américains et des Canadiens-français, quand ils se seront dotés d'un État propre et d'Institutions propres capables de mieux protéger leur souveraineté et sécurité culturelle assurant ainsi la pérennité de la diversité culturelle de l'Humanité en Amérique du Nord par la survie, le développement et le déploiement de sa culture de langue française. Ce qui ne peut qu'aider toute la francophonie d'Amérique du Nord. Un Québec sécurisé et doté de sa souveraineté culturelle et politique sécurise toute la francophonie mondiale.
Les Québécois se sentent proches des Acadiens, des Cajuns, des Franco-américains, des Canadiens-Français, et de leurs respectifs douloureux passé et actuel destin jadis et aujourd'hui encore toujours menacé. Il n'y a pas de raison pour que l'inverse ne soit pas vrai.
Archives de Vigile Répondre
22 août 2009"Ensuite, les québécois les plus fédéraliste que j’ai connu était d’origine acadienne"
Ceux que j'ai connu étaient souverainiste... comme Bernard Landry, Marcel Léger, Gilles Vigneault et j'en passe.
Le vieux pricipe: "Qui s'assemble, se ressemble!"
Laurent Desbois-Gionet-Lebouthillier
Nicolas Rodrigue Répondre
22 août 2009MichelG, vous êtes en train de dire n'importe quoi. Ce qui relie l'acadie à notre histoire c'est la nouvelle France et non l'histoire du québec et de son identité québécoise qui pour EUX n'a que moins de 50 ans. Ensuite, les québécois les plus fédéraliste que j'ai connu était d'origine acadienne et pour eux l'acadie ne se limite pas qu'au Nouveau-Brunswick, mais aussi à une partie du Québec. Leur appartenance identitaire n'est pas limité par des frontières prédéterminé surtout chez les plus nationaliste.
Ensuite, il ne faut pas croire qu'un Québec indépendent puisse devenir "un foyer national francophone" car votre sentiment d'appartenance n'est pas le même que le leur. L'affirmation national de la francophonie en amérique se fera par l'affirmation de l'identité française et non Québécoise.
Gaston Boivin Répondre
22 août 2009Des 18,000 Acadiens, en déporter 14,000, en tentant de les disperser, un peu partout, dans les colonies anglaises d'Amérique et ailleurs dans le monde, dont 8,000 périront des suites de cette déportation, et, au surplus, confisquer la plupart de leurs biens*(255 maisons,276 granges, 11 moulins à vent et une église brulés par Winslow et ses hommes à Grand-Pré et à Rivière-aux-Canards seulement), dont leurs terres et leur bétail(118,300 bovins, moutons, porcs et chevaux pour toute l'Acadie objet de cette déportation) principalement au profit d'immigrants de la Nouvelle-Angleterre, ... on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas fait un petit effort,... qu'ils n'ont pas essayé.
Pour donner suite aux ordres de déportation du 31 juillet 1755 de Charles Lawrence , Gouverneur de la Nouvelle-Écosse, 250 soldats et 2,000 coloniaux de la Nouvelle-Angleterre furent chargés d'en assurer l'exécution et le 5 septembre 1755, le lieutenant colonel John Winslow, de l'armée anglo-américaine cantonnée à Beauséjour, alors devenu fort Cumberland, lut en anglais l'ordre de déportation, traduit par un huguenot bilingue à l'emploi de l'administration anglaise, aux Acadiens mâles qu'on avait réunis dans l'église de Gran-Pré.
Voici comment se sont exprimés, précédemment à cette déportation, ce Lawrence et ce Winslow:
Dans une lettre du 9 août 1755, Charles Lawrence nous apprenait ce qui suit: "Je leur proposerai le serment d'allégeance une deuxième fois. S'ils refusent, nous aurons dans ce refus, un prétexte pour les expulser. S'ils acceptent, je leur refuserai le serment, en appliquant le décret qui interdit à quiconque ayant déjà refusé de prêter serment d'allégeance de le prêter. Dans les deux cas, je les déporterai."
Pour sa part, John Winslow, dans son journal de juillet 1755, tel qu'en fait foi la lettre publiée dans le New-york Gazette du 25 août 1755 et dans le Pensylvania Gazette du 4 septembre 1755, émettait ainsi son opinion: "Nous formons maintenant le noble et grand projet de chasser les Français neutres(Acadiens) de cette province; ils ont toujours été nos ennemis secrets et ont encouragé les indiens à nous couper le coup. Si nous pouvons accomplir cette expulsion, ce sera l'un des plus grands exploits qu'aient jamais accomplis les Anglais en Amérique, puisque, entre autres considérations, la partie du pays, qu'ils occupent, est l'une des meilleures terres qui soient au monde et, dans ce cas, nous pourrions placer quelques bons fermiers dans leurs habitations.* "Le 28 août 1755, toujours dans son journal, il pousuivait: L'enceinte palissadée(entre l'église qu'il occupait et le cimetière, il avait en effet fait ériger une palissade pour se protéger) a été terminée et nous avons entrepris de nous débarrasser de l'une des plaies d'Égypte." *Le 30 août 1755, il poursuivait ainsi dans ce journal: "Le capitaine Murray (de fort Edward à Pessiqui) est venu hier soir(...)Nous avons considéré les mesures à prendre pour déporter tous les habitants des villages de Grad-Pré, de des Mines, de Rivière aux Canards, de des Habbelong(Habitants),et de Gaspareau. Nous avons décidé de convoquer tous les habitants mâles à l'église de Grand-Pré pour le **5 septembre prochain, sous le prétexte de leur communiquer les instructions du roi.
N.B. La plupart des informations contenues dans ce commentaire, pour ne pas dire presque toutes, ont été tirées, et, pour ainsi dire, à partir de son deuxième paragraphe, presque textuellement, du site: (http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/necosse.htm) CF: LECLERC, Jacques,"Nouvelle-Écosse, dossier historique, L'Acadie anglaise", dans L'aménagement linguistique dans le monde, Québec, TLFQ, Université Laval 13 octobre 2008(site plus haut mentionné)(consulté le 19 août 2009).
*= les informations, qui suivent cet axtérix, ne proviennent pas du site de TLFQ.
**=le 5 septembre à 3 heures de l'après-midi.
Archives de Vigile Répondre
21 août 2009Effectivement, le génocide est avéré quand l'intention de s'en prendre à une race, une nation, un groupe particulier, est mise en application. Elle ne parvient pas à matérialiser toujours l'intention d'éradication voulue, sauf dans les cas où on n'en parle plus, comme cela est le cas de plusieurs Premières nations des Amériques. Quand on en parle c'est que des survivants sont là toujours pour témoigner de la matérialisation de l'intention. Sinon, qui s'en soucie ! Qui les pleure !
Laurent Desbois Répondre
21 août 2009Génocide n. m.
Définition :
Destruction délibérée et systématique de l'ensemble ou d'une partie d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
Note(s) :
Le génocide est considéré comme un crime contre l'humanité en droit international.
[Office québécois de la langue française, 2003]
« Destruction d’une partie » n’implique pas une nécessairement une destruction complète!
De plus, le génocide culturel est de plus en plus cité.
Mon ami Robert,
une petite visite en Israël, te permettra de constater que le projet d’Hitler n’a pas été absolu, bien qu’il soit reconnu comme un génocide!!!
Archives de Vigile Répondre
21 août 2009Mon cher Laurent
Dans le Robert, au mot “génocide”, on peut lire:
du grec “genos”, race, et suffixe -cide. Destruction méthodique d’un groupe ethnique. Par extension: extermination d’un groupe important de personnes en peu de temps. Adjectif: des actes génocides.
Avec des connaissances élémentaires en histoire du Canada. on peut dire que la déportation des Acadiens est un acte génocide c’est-à-dire un geste politique qui avait pour but la destruction d’un groupe ethnique, les Acadiens. L’intention des Britanniques était donc génocidaire.
Par ailleurs, s’il et vrai que, comme tu l’écris, “aujourd’hui, plus de deux millions de personnes d’origine acadienne occupent la terre d’Amérique” et que “on estimait, en 1996, qu’il y avait environ un million de Québécois ayant une ascendance acadienne ne peut-on pas conclure que l’intention des Britanniques ne s’est pas réalisée.
Est-ce que ce raisonnement te convient?
Robert Barberis-Gervais, Longueuil, 21 août 2009
Michel Guay Répondre
21 août 2009La meilleure façon d'aider les Acadiens, les canadiens français et les francos-américains c'est de réaliser l'Indépendance du Québec donc de créer un foyer national francophone en Amérique du nord.
Le Québec comme pays pourra alors ouvrir le monde entier à tous ces francophones , leur permettre de réapprendre le français de reconstituer leur histoire et de se refaire une fierté nationale et internationale
Les fédéralistes au service dea canadians utilisent ces francophones hors Québec comme excuse pour leur trahison contre la nation Québecoise mais leur but final est de faire du Québec une Louisiane sachant que le Québec faible colonisé ne permettra jamais une francophonie nord américaine forte .