Des médias sous influence?

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Il faut arrêter les subventions aux médias



Comme vous le savez, ça va mal dans les médias écrits.




Plusieurs journaux tirent le diable par la queue à cause, entre autres, de la pub qui a migré vers d’autres cieux – comme Facebook, qui publie des nouvelles venant des médias traditionnels sans payer le moindre sou de redevance à ceux-ci.




Je vais essayer ça, moi.




Je vais partir un site qui présente des films produits par les grands studios américains, sans payer un sou de redevance aux grands studios américains.




Pas sûr que je resterai en business longtemps.




JUSTIN À LA RESCOUSSE !




Bref, plusieurs médias écrits sont à bout de souffle à la suite de cette importante perte de revenus publicitaires. Ils ont donc demandé au gouvernement fédéral de les aider à encaisser le choc, le temps de virer de bord et de trouver un autre modèle d’affaires qui leur permettra de se remettre sur pied.




Ce que Justin a accepté de faire. Une enveloppe de 600 millions de dollars a donc été prévue pour aider certains journaux dans le besoin. Mais quels journaux pourront être admissibles à ce fonds d’aide ?








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C’est la question à 100 000 $. Car il y en a, des journaux, au Canada. Des sérieux, des pas sérieux, des payants, des gratuits, des quotidiens, des hebdos... Le gouvernement ne peut pas tous les aider. Faut choisir. Qui sélectionnera les gagnants de cette loto ? Qui décidera qui vit et qui meurt ? Eh bien, un comité, pardi ! Formé d’experts et de spécialistes. On aime ça, les mots « experts » et « spécialistes ». Ça fait sérieux. Objectif. Scientifique. On les imagine avec une chienne blanche et de grosses lunettes, penchés sur des graphiques hyper compliqués...




BONJOUR L’OBJECTIVITÉ !




Quel organisme va siéger au comité chargé d’établir les critères destinés à « sélectionner » les journaux chanceux qui obtiendront l’aide du gouvernement ? Unifor. L’un des plus gros syndicats de journalistes au pays. C’est là que ça se corse. Car Unifor est en guerre contre le Parti conservateur. Pour les dirigeants de ce syndicat hyper puissant, Andrew Scheer est Belzébuth en personne. Ils ont promis de lui barrer le chemin aux prochaines élections. Bonjour l’objectivité ! Les conservateurs ont grimpé dans les rideaux lorsqu’ils ont appris la nouvelle, et avec raison. Pensez-vous que Unifor va choisir d’aider un journal dont la ligne éditoriale est pro-Sheer et anti-Justin ? « Pas de problème, nous allons être parfaitement objectifs », de dire les patrons du syndicat. Yeah, sure. Pis la visite au dentiste ne fera pas mal, et je ne lirai pas tes courriels si tu laisses ton compte ouvert sur ton ordi.




REMERCIER LES AMIS




On sait que ça ne va pas bien pour Justin Trudeau, ces temps-ci. Sa cote ne cesse de chuter dans les sondages. Cette aide aux médias en difficulté est-elle une façon pour notre premier ministre d’aider les journaux qui le flattent dans le sens du poil (comme La Presse) et de punir ceux qui sont trop critiques envers son administration (comme le National Post) ? La question se pose... Tout comme on peut se demander si un journaliste qui voit Justin Trudeau sauver son emploi sera capable de le critiquer, le temps venu.