«Israël doit rester maître de son destin», a déclaré le Premier sinistre sioniste lors de sa dernière rencontre avec son dévoué Obama. Ce dernier avait répliqué que les Amerloques sont et seront toujours aux côtés d’Israël.
Que faudrait-il déduire de ces «confessions». Cela voudrait-il dire qu’Israël prendra une décision unilatérale de "mordre" l’Iran. Le chien enragé ne serait pas, dans ce cas, accusé de rage. «Qui veut tuer son chien l’accuse de rage», dit-on, et ce n’est pas le cas d’Obama face à cette rage sioniste.
Ce soutien tous azimuts d’Obama au régime sioniste a été également le point culminant de son discours prononcé devant près de 13.000 participants dimanche dernier lors du congrès annuel de l’AIPAC. Obama a jugé indiscutable la sécurité du régime sioniste — où situer les droits des Palestiniens sur cet échiquier ?— : «J'ai rempli, ces trois dernières années, n'importe où et n'importe quand, tous mes engagements vis-à-vis d'Israël». Ces «engagements» ont donc consisté à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire. Obama est allé plus loin en disant que l'Iran ne devait pas douter du droit souverain d'Israël de prendre ses propres décisions quant à ce qui est nécessaire pour répondre à ses besoins de sécurité.
Malgré ces concessions, la presse sioniste ne semble pas satisfaite du discours d’Obama. Le quotidien Yedioth Aharonoth a noté qu’«Obama n'a pas bougé d'un millimètre de sa position, selon laquelle la seule façon d'empêcher des armes nucléaires est de persuader l'Iran de les abandonner de sa propre volonté». Quant au quotidien Haaretz, il renchérit dans son édito : «Le président américain Barack Obama n'a pas attendu sa rencontre d'aujourd'hui avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour clarifier sa position sur le programme nucléaire de l'Iran (...) Il a demandé à tout le monde d'abandonner les bruits de bottes».
Cela dit, le régime sioniste veut impliquer son allié inconditionnel dans une guerre contre l’Iran au mépris de l’opinion américaine.
D’ailleurs, à Washington, l'heure était à la dénonciation de la guerre avec l'Iran. Alors qu'Obama prononçait son discours devant l'AIPAC, un discours truffé de menaces à l'encontre de l'Iran, des militants d'Occupy Wall Street et ceux d'Occupy AIPAC, en brandissant des banderoles et en scandant des slogans, dénonçaient une action militaire prônée par Israël contre l'Iran. L'un des militants juifs d'Occupy AIPAC a affirmé aux journalistes que les Américains étaient fatigués de voir les bellicistes occuper la Maison-Blanche : «Ils veulent que la diplomatie tout court remplace la diplomatie de guerre».
Ainsi, l’important, dans un spectacle de magie, est de toujours captiver l’attention des spectateurs par un décorum fait de paillettes et de lumières pour éviter à tout prix que le public ne découvre les petits trucs qui ruineraient l’ambiance. Entre son souci de la prochaine présidentielle et l’obéissance aux caprices sionistes, Obama se trouve dans un dilemme cornélien. Qui pèse plus dans sa balance ? Le peuple américain ou l’entité sioniste ? Les prochains mois nous le diront.
Chérif Abdedaïm
Dilemme cornélien !
Cela dit, le régime sioniste veut impliquer son allié inconditionnel dans une guerre contre l’Iran au mépris de l’opinion américaine.
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
12 mars 2012Dans un commentaire adressé à Serge Charbonneau,
j'avais prédit que la guerre contre l'Iran serait déclenché le 8 mars (Pourim). Bien sûr, j'ai été démenti par l'Histoire.
Cette prédiction n'était pas de mon cru, mais fondé sur les dernières grandes interventions de l'Ouest au Proche-Orient.
Au terme de l'Empire Russe, le régime tsariste fut noyauté par les Essers qui ont choisi la voie politique (Menshevistes). Et les Essers étaient eux-mêmes infiltrés par les Trotkyistes. Les Trotskyistes sont une création de la "franc-maçonnerie juive" du B'naï B'rith. Je place les guillemets parce que la vrai franc-maçonnerie ne saurait se limiter par l'appartenance ethnoreligieuse, et que la FM régulière suit les balises de la Constitution d'Anderson.
Sur cette même base, on ne peut déclarer l'Ordre de Jacques Cartier, une franc-maçonnerie, même si l'un des fondateurs fut FM.
Lorsque le Tsar a abdiqué, le pouvoir fut transmis à la Douma avec un paquet d'obligations. La Douma fut dominée par les Menschévistes obligés sur l'honneur de maintenir une continuité. Trotsky ayant placé ses pions, un putsch fut organisé pour briser la continuité en isolant la tête du reste du corps. Kerenski pu fuir en traversant de Saint-Petersbourg à la Mer Noire déguisé en femme ou en marin selon les versions. La vérité fut qu'il était un proche de Lénine puisque son père fut le professeur du révolutionnaire, et que lui-même était le fils biologique d'un anarchiste mort pour la cause. On peut aussi questionner la fuite du grand-père de Michael Ignatieff.
Bref, ce fut une clique qui s'emparait du pouvoir, et non le peuple. Cette clique traîtresse recevait l'appui de l'armée impériale allemande sous la direction de Luddendorf.
Le même officier prussien qui luttera contre l'insurrection communiste en Allemagne et qui appuiera la formation d'un parti de renaissance du pays en expédiant un caporal formé pour l'infiltration dans un modeste parti de travailleurs allemands.
Les Trotskyistes en butte contre les Zinovievistes et Stalinistes ont dû quitter la Russie alors que Lénine ne finissait plus d'agoniser d'une balle dans la tête.
L'introduction de la phase capitaliste fut abandonnée en Russie. L'industrialisation planifiée fut imposée jacobinement.
La plupart ont émigré aux États-Unis où ils avaient leurs bases et l'appui de banquiers tels que Jakob Schiff.
Les Trotskyistes pouvaient infiltrer le Parti Communiste, mais ils ne voudraient se soumettre au KomIntern contrôlé par Moscou. Ils trouvaient des héros dans l'aventure des koulaks martyrs. C'est l'archétype du John Galt dans le roman "Atlas shrugged" d'Ayn Rand.
Le mouvement des Néo-cons est issu du trotskyisme.
Quant à l'AIPAC sioniste, elle se rattache encore plus au communisme. Je viens d'apprendre récemment que son fondateur, Isaiah L. Kenen, était relié à un réseau d'espionnage du KomIntern
http://chasvoice.blogspot.com/2012/03/aipac-may-have-connections-to-1940s-spy.html#axzz1ouUQCwL5
J'ai eu un problème toutefois à télécharger la source primaire du FBI (16 MB)
http://www.irmep.org/ila/kenen/1160456-000Kenen_Isaiahxrs.pdf
Le problème d'Obama est d'être une marionnette entourée et qui a plein de squelettes dans son placard (comme André Boisclair). De plus, des scènes d'intimidations ont eu lieu bien avant que Andrew T Adler du Atlanta Jewish Times suggère son assassinat par le Mossad
http://gawker.com/5877892/
Le bel exemple peut être l'interruption du service de sécurité pour laisser approcher un couple d'assassins potentiels :
http://www.huffingtonpost.com/2009/11/25/tareq-and-michaele-salahi_n_371336.html
Et ce n'est pas exceptionnel
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/barackobama/6824567/White-House-security-breach-second-couple-meet-Barack-Obama-without-invitation.html
On se souviendra que le FBI était trop occupé à courir après un pégreux Québécois plutôt que d'assurer la sécurité de JFK à Dallas.
Alors en plus de l'histoire de la pipe faite par Larry Sinclair qui pourrait être amplifiée par les médias sionistes, il y a aussi les rapports avec les anciens membres du groupe maoïste terroriste Weathermen Underground.
http://www.huffingtonpost.com/2008/06/18/obama-accuser-larry-sincl_n_107900.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Bill_Ayers
Obama est un "président mandchou". Pour ne pas dire un président kényan avec la controverse sur son certificat de naissance. Les mouvements populistes (méprisés par notre Stephen Jarislowski) le savent très bien. Trop bien même.
Malgré tout, Obama a résisté au lobby. Si quelque chose se produisait, ces mouvements populistes sont prêts pour rejeter les versions officielles. La crédibilité du pouvoir sioniste est fragilisée.
En propageant l'anticipation d'une attaque sous fausse bannière pour le Pourim, on contribue à désarmorcer cette attaque.