« God bless the queen » ? Non merci

En ce 1er juillet, le Québec doit déménager du Canada

Ce quartier n'a jamais été pour nous de toute façon

Tribune libre

En ce 1er juillet, journée québécoise du déménagement, qui se trouve aussi à être la fête nationale du pays voisin, le Canada, le Québec devrait prendre la résolution de déménager au plus vite de ce quartier élitiste, malpropre, inculte et violent du Canada.
Avec des voisins hypocrites qui sont venus pleurer à notre porte pour nous convaincre de ne pas quitter en 1995, puis qui en sont rendus aujourd’hui à nous dire qu’ils s’en sacrent que nous partions parce qu’ils n’ont aucune espèce d’idée de ce qui se passe ici et pensent que le Québec est une province habitée par des « grenouilles parasites paresseuses », pourquoi le Québec est-il encore en train de perdre son temps dans cet endroit où tout le monde le méprise ?
C’est surtout pire du côté ouest du quartier, où ils passent leur temps à chanter « God bless the queen » toute la journée pendant que l’Alberta jette ses déchets pétroliers sur le trottoir, que l’Ontario utilise l’argent des autres pour relancer son industrie automobile moribonde et que la Colombie-Britannique achète des chiens de traineau pour son party olympique, avant de tuer les chiens parce que les invités sont partis…
Comble de l’indécence, les riches anglais sont biens fiers d’accueillir dans leur « Toronto Empire Club » le gros baveux Conrad Black, reconnu coupable de fraude aux États-Unis. Peut-être qu’ils ont de la sympathie pour lui parce que contrairement aux autres membres de la haute bourgeoisie aristocrate du Empire Club, Black s’est fait prendre la main dans le sac…
Il paraitrait qu’à leur prochaine fête de quartier du premier juillet, les anglo-canadiens vont chanter « God bless the queen » avant leur traditionnel « O Cadenas ». C’est pas l’hymne du Royaume-Uni cette niaiserai là ? C’est vrai, j’avais oublié un instant que les conservateurs adorent l’idée d’être une colonie de l’empire britannique. Ils en sont même rendus à faire passer des publicités dans lesquelles ils disent être fiers que le Canada se soit « uni pour défendre ses valeurs » contre les yankees américains en 1812. C’est vrai qu’à cette époque là, la colonie britannique du Canada était fière de défendre ses bonnes vieilles « valeurs » conservatrices du colonialisme, de l’esclavage, du génocide et de la monarchie. En passant Harper, en 1812, on ne disait pas « les Canadiens », on disait « les britanniques à la culture supérieure, avec leurs nègres blancs francophones »…
En plus de leur élitisme, de leur malpropreté anti-environnementale et de leur inculture historique, les gouverneurs du Canada sont violents. Ils nous forcent à partir avec eux en « expédition humanitaire » à l’autre bout du monde avec leurs copains yankees (en 1812 ils étaient le diable, mais aujourd’hui c’est eux que le Canada suit partout pour exploser des faibles), pour marcher sur des mines en Afghanistan, mines posées par les ex-copains Talibans de l’oncle Sam, puis ils nous ont emmené avec eux pour brûler la Libye ! Maintenant ils veulent qu’ont vienne avec eux tabasser la Syrie et se frotter aux colosses russes !? Les anglo-canadiens sont complètement fous, je vous le dis ! Pourquoi on reste dans ce mauvais quartier alors qu’on a les moyens de partir fonder notre propre quartier, paisible, propre et respectueux de tout le monde ?
En plus, leurs caprices de mettre des photos de la vieille reine d’Angleterre partout, c’était juste bizarre et de mauvais goût au début, mais là, il y en a tellement de photos de leur bien aimée monarque non élue, qu’on se croirait en Irak de Saddam Hussein ! Trop, c’est trop !
Il est grand temps pour le peuple québécois de faire ses valises, de prendre avec lui son hydroélectricité, ses ressources minières, ses 7 millions d’habitants et les revenus des taxes de tout ce beau monde, et de déménager le Québec hors du quartier Canada ! Rendu là, un nouveau départ, ça ne fait de mal à personne.
Vive le Québec libre et socialiste ! Non au Canada monarchiste et colonialiste !
-Gabriel Proulx, Saint-Eustache
[www.pcq.qc.ca-> www.pcq.qc.ca]


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    4 juillet 2012

    Bonjour,
    Je vois que vous habitez Saint-Eustache. Quand je m'y suis rendu pour faire des recherches sur mes ancêtres patriotes, j'ai pu constater que la propagande canadienne était à l'oeuvre dans votre ville avec, comme toujours, la complicité catholique. Les patriotes sont occultés et les traîtres, les chouaguens, comme les Globensky ont pignon sur rue. Comme je vous plains !
    Pour ce qui est de 1812, je vais vous dire comment je comprends notre histoire. En 1775, les indépendantistes américains, appelés Patriots, sont entrés au Québec pour nous inciter à nous joindre à eux pour mettre à la porte l'envahisseur britannique. Tout peuple normal aurait saisi l’occasion, nous avions été envahis par l'Angleterre moins de 15 ans auparavant... Notre élite de vendus, l'Église catholique et les seigneurs, est parvenue à semer assez de confusion dans les esprits pour que nous ne participions pas activement à cette révolution au terme de laquelle nous aurions eu un gouvernement responsable. Nous aurions pu être la 14e étoile du drapeau des Colonies-unies, avoir nos représentants au Congrès, participer à la rédaction de la déclaration d'indépendance ou déclarer notre propre indépendance. Rien de tout cela ne s'est fait.
    En 1812, nos amis américains déclarent la guerre à l'Angleterre. Des gens comme Salaberry et votre Globensky se mettent au service de l'Angleterre pour combattre les Américains qui n'étaient pas en guerre avec nous. Il y a bien eu un coup de feu à Chateauguay où les défenseurs de l'envahisseur britannique ont cru accomplir un grand fait d'armes, mais la réalité est que beaucoup de combattants étaient québécois et que les Américains ne voulaient pas les affronter en considération pour l'aide que leur avait apporté la France lors de la révolution... Ces défenseurs québécois vendus à l'Angleterre, comme Globensky, seront ceux qui par la suite, toujours au service de l'occupant anglais, écraseront les patriotes en sous-nombre et sous-armés.
    Vive l'indépendance du Québec socialiste !
    Michel Rolland

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juillet 2012

    @Sylvain Tremblay,
    La Nouvelle-France, c'était surtout le territoire de nombreuses tribus amérindiennes ayant accepté paix et alliance avec la France.
    Je n'ai pas remarqué quoique ce soit de vraiment spécial ce jour-là si ce n'est les mines déconfites de mes voisins italiens, pourtant de bons fédéralistes.

  • Tremblay Sylvain Répondre

    1 juillet 2012

    Ils se sentent bien forts les Canadiens anglais de braver les Américains en ressassant la Guerre de 1812 avec la Reine du Commonwealth pour les protéger ainsi que les francophones du Canada qu'ils vont enrôler pour les défendre s'ils se font encore attaquer. Cependant, ils peuvent s'attendre à de petites surprises quand le Québec deviendra indépendant et que la Reine ne se sentira plus liée du tout à protéger un Canada anglais coupé en deux sans plus le Québec pour servir de poste de commandement et de théâtre des opérations ou d'arrière-garde. À défaut, ils vont nous supplier d'intervenir pour les sauver, et ce sera leur deuxième surprise de se faire dire non aussi, comme ils nous ont dit non pendant 250 ans sans arrêt.
    Je pense que le Canda anglais aura besoin de filer doux face aux Américains après l'Indépendance du Québec. Ces derniers convoitent le Canada depuis longtemps et le fait qu'il soit anglicisé en majeure partie leur facilitera d'autant plus la tâche. Pas grand chose à changer, juste une Reine de mettre de côté et de petis détails administratifs à aménager. Les Canadiens anglais n'y verront que du feu et le rêve de leura ancêtres de s'emparer de La Nouvelle-France pour en faire un clône de États-Unis sans la Liberté s'envolera en fumée. Les Canadiens-anglais n'auront plus d'histoire et leur fuite en Nouvelle-France s'aura servi à rien, finalement. Ils ne se seront jamais assimilés aux habitants de la Nouvelle-France, autant linguistiquement que mentalement (mentalité), restant des anglophones sans feu ni lieu perdus dans une colonie britannique imaginaire que seuls eux croient qu'elle existe.
    Non, les Canadiens anglais, avec leur langue et leur mentalité, n'ont plus grand avenir au Canada, ne s'ayant jamais assimilés à nous. Ils se croient encore forts avec la Reine et le Québec, mais le temps viendra où ils vont perdre les deux. En ces avènements, s'ils ne plient pas ils vont casser, et tout perdre.
    Ils n'auront réussi qu'à nous faire perdre une grande partie de notre patrie, finalement, la Nouvelle-France.