Après l’épisode contesté par bon nombre de consommateurs sur l’exemption de la taxe de vente pour Netflix par la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, c’est maintenant au tour du Québec de goûter à la médecine répugnante du télédiffuseur américain qui a utilisé sans vergogne des images du drame de Lac-Mégantic dans deux de ses productions.
À ce sujet, Guillaume Bouchard, professeur dans une école secondaire, regardait la plus récente saison de la série Travelers lorsqu'il a aperçu quelque chose de familier sur son écran. Dans la série, une bombe nucléaire venait d'exploser dans les rues de Londres, mais au lieu de voir l'incendie ravager la capitale britannique, M. Bouchard visionnait des flammes orangées dans une petite ville. En arrière-plan, au bout de la rue, on pouvait voir un réservoir de pétrole calciné. Il a appuyé sur pause et a fait une recherche rapide qui a confirmé ses impressions : Netflix avait pris la vidéo de la tragédie de Lac-Mégantic.
Une attitude pour le moins cavalière qui a fait réagir la ministre québécoise de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, qui a adressé une lettre au directeur de Netflix, Reed Hastings, déplorant que « tant sur le plan moral qu’éthique, c’est tout simplement inadmissible ».
La délinquance outrancière dont fait preuve Netflix démontre à quel point il est urgent que la loi sur les Communications soit resserrée illico avant d’assister à d’autres scènes aussi disgracieuses qui font fi de l’éthique la plus élémentaire.
Réaction de Netflix
Henri Marineau, Québec
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