C'est avec joie que j'ai appris ce matin que Madame Pauline Marois a demandé, samedi dernier, au Conseil de la souveraineté du Québec d'organiser des états généraux regroupant des représentants de tous les groupes qui se disent souverainistes ou indépendantistes cet automne. Je me suis dit enfin une bonne nouvelle. C'est ce que je souhaitais de tout mon cœur dans un précédant article paru dans Vigile le 8 juillet dernier.
Je sais que plusieurs personnes pensent que des états généraux peuvent mettre encore plus en évidence la division des forces souverainistes mais d'éviter qu'elles s'expriment représentent un plus grand danger encore. Il faudra de la discipline au moment de l'analyse des problèmes et beaucoup de jugement au moment de décider des mesures communes à prendre pour les corriger.
Même si je suis l'un des signataires du manifeste du Nouveau Mouvement pour le Québec, je ne suis pas contre aucun parti politique existant ou en en devenir. Je suis pour l'existence de mouvements qui font la promotion de la souveraineté ou de l'indépendance à côté des partis politiques voulant que le Québec devienne un pays. Je cherche l'addition des voix et non la division des votes. Il existe plusieurs façons de voir l'avenir du Québec. Il faut rester ouvert à toutes les idées et en éliminer aucune avant de les examiner comme il le faut.
Une autre chose importante à considérer c'est qu'une bonne partie de la population québécoise en a souper des querelles publiques entre militants des différentes factions du mouvement souverainiste ou indépendantiste. Nous ne sommes pas obligés d'être des moutons mais il faudrait commencer à se respecter davantage entre nous.
Pour faire l'union de forces, il faut accepter d'avance l'idée de faire des compromis et arrêter de croire que nous sommes seul à avoir raison.