Le party de la victoire s’étire un peu trop.
D’abord, comme à la suite des attentats de Paris, la réaction de Justin Trudeau à celui survenu au Burkina Faso, qui a coûté la vie à des Québécois, a été lamentable. Les circonstances exigeaient une réplique de chef d’État. Il s’est présenté au micro lundi, débraillé, tout sourire, il a adopté une pose de chanteur rock et il nous a encore servi quelques phrases creuses, sans fil conducteur, sans autorité ni empathie.
Davos
Nous l’avons ensuite vu monter à bord de son avion, en jean, direction Davos, pour participer à la grand-messe économique annuelle, et surtout, à destination, redescendre d’Air Force 1, portant toujours le même jean.
Le forum économique de Davos attire plus de 40 chefs d’État ou de gouvernement des pays les mieux nantis et les plus importants décideurs de l’économie mondiale.
Justin Trudeau y a livré son habituel discours à l’eau de rose qu’il a traîné pendant les trois mois de campagne électorale. Les minutes d’un premier ministre sont comptées. Il a certes eu des rencontres privées avec des décideurs, mais il s’est aussi abandonné comme un ado dans une interminable séance de selfies avec des étudiants; il a participé à une soirée mondaine aux côtés du chanteur Bono et de l’acteur Leonardo DiCaprio et il s’est consacré à une déterminante discussion sur l’égalité hommes-femmes.
Un freak
L’économie mondiale est en crise, les pays libres tremblent sous la menace d’attentats terroristes, mais peu importe. Notre premier ministre veut être freak.
Pendant ce temps, à Paris, les ministres de la Défense des principaux pays du monde libre qui luttent contre le terrorisme tenaient une réunion de stratégie. Le Canada n’y était même pas invité.
Le courageux conjoint d’une victime au Burkina Faso a envoyé paître Trudeau au téléphone. J’ai éprouvé beaucoup d’admiration pour lui.
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