Dans sa chronique du 7 décembre intitulée « Le mort-vivant », Michel David décrit le Parti québécois (PQ) en ces termes : « Le problème est que le PQ ne semble plus avoir d’écho dans la population, de sorte qu’il donne l’impression d’être maintenu en vie de façon artificielle. Une sorte de mort-vivant. »
Or, parmi les nombreux commentaires qui ont suivi cette chronique, je retiens celui d’Yvon Pesant intitulé « Garder le cap » apprécié par plus d’une vingtaine de lecteurs:
« S'il y a une réalité qui se devait d'être, qui aurait dû et qui se devrait toujours d'être, c'est l'indépendance du Québec. Sans le gouvernement canadien et la couronne britannique dans les jambes pour lui nuire plus qu'à l'aider à son plein épanouissement tant économique que culturel et social dans un environnement sain et libre de sa destinée.
On ne le dira jamais assez. Le Québec est riche de ses gens et de ses ressources. Et s'il y a un parti politique qui croit en la capacité du Québec de s'autodéterminer dans le respect d'autrui, à l'international Canada compris, comme dans le respect de son propre monde intérieur, immigrants compris, c'est bien du Parti québécois dont il s'agit.
Ne vous en déplaise , monsieur David. Et, pour tout vous dire, tant qu'à y être, plus je vois et plus j'entends parler Paul St-Pierre Plamondon, plus cet homme que je ne connaissais pas me plait parce que je trouve qu'il est intègre et qu'il a une bonne tête sur les épaules.
Et je ne vous parle même pas du nouveau logo du PQ que je trouve vraiment très beau et bien songé. Il nous invite à garder le cap comme société distincte. »
« S'il y a une réalité qui se devait d'être, qui aurait dû et qui se devrait toujours d'être, c'est l'indépendance du Québec. »
Un constat percutant qui vient transcender toutes les tergiversations stériles auxquelles Michel David fait allusion dans sa chronique. En réalité, c’est l’ « élève » qui donne une leçon de politique au « maître ».
M. Yvon Pesant nous ramène aux sources intarissables du mouvement souverainiste au Québec. Et, pour parvenir à notre statut de nation, le PQ incarne le seul « parti politique qui croit en la capacité du Québec de s'autodéterminer ».
Nonobstant la pente abrupte que devra escalader les partisans du mouvement souverainiste pour parvenir au sommet des ses ambitions, les appuis indéfectibles de partisans tel celui de M. Pesant constitue un souffle d’espoir qui ne peut que générer un pas de plus vers la réalisation du projet d’indépendance du Québec… et ce, malgré la valse-hésitation démobilisatrice de Michel David!
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/652365/le-mort-vivant
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé