Georges Paquet: un modèle à suivre...

Qu’est-ce qui pousse monsieur Georges Paquet à proposer ses textes à Vigile?

Tribune libre 2010

Qu’est-ce qui pousse monsieur Georges Paquet à proposer ses textes à Vigile?
Est-il débile, fanatique, inconscient ou militant?
J’opte pour le militant.

Et j’admire.
Sa vision du Canada relève sans aucun doute d’une profonde incompréhension de la logique de l’histoire de ce pays. Mais sa façon de la présenter et de la défendre exclut qu’elle relève d’une débilité intellectuelle, ses conclusions étant adéquates à ses prémisses.
Il est également impossible, à moins d’être de mauvaise foi, de considérer ses arguments en faveur des formes actuelles de la Constitution canadienne comme la manifestation d’une défense fanatique de l’existence de ce pays. Si tel était le cas, monsieur Paquet ne prendrait pas la peine d’apporter, en les développant de toutes les manières possibles, notamment en proposant des comparaisons, aussi boiteuses soient-elles, avec le fonctionnement de l’Union européenne, ce qui à ses yeux sont des preuves de la valeur exemplaire du fonctionnement du Canada. Il se présenterait plutôt comme candidat du Parti libéral d’Ignatieff.
J’aimerais imaginer qu’il est inconscient, c’est-à-dire aliéné, comme un trop grand nombre de ses compatriotes québécois. En effet, monsieur Paquet, à son grand dam, peut-être, est un pur et dur nationaliste canadien-français qui continue, avec 60 ans de retard, à croire que le Canada peut encore être la patrie de ce peuple fondateur de ce qu’il a cru être une « Confédération ». Malheureusement, je dois me rendre à l’évidence qu’un aliéné prend rarement une position aussi nette en faveur de ce qui collectivement l’aliène, sans y trouver un puissant intérêt personnel.
Non, monsieur Paquet n’est ni débile, ni fanatique, ni inconscient. C’est un militant en faveur de l’unité canadienne.
Un militant courageux qui ose affronter sur Vigile les indépendantistes les plus convaincus et les plus cohérents de l’ensemble du mouvement.
Un militant qui ne perd pas son temps à essayer de convaincre les fédéralistes convaincus, mais à tenter d’ébranler les convictions des indépendantistes.
Si nous, indépendantistes, faisions cet effort auprès des fédéralistes québécois, plutôt que de nous limiter à nous relancer les uns, les autres, peut-être aurions-nous du succès avec eux, puisque notre cause est celle de leur liberté.
Celui que ne peut avoir monsieur Paquet avec nous, puisque la sienne est notre assujettissement.
Or, le désir d’être libre est intrinsèque à la condition humaine.
Nous vaincrons.

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Andrée Ferretti124 articles

  • 121 222

"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2010

    Je ne peux que vous renvoyer a mes articles en références. Dont le deuxieme écrit en sortant ce soir du Monument National...
    http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/09/17/188-quebec-francais-1/
    http://nouvellesociete.wordpress.com/2010/04/12/quebec-protestataire/]]
    Pierre JC Allard

  • Gilles Bousquet Répondre

    11 avril 2010

    M. JC Allard,
    Très intéressant, votre texte NOUVELLE SOCIÉTÉ, UN Québec en Canada mais qui prendrait l’initiative d’initier un mouvement dans ce sens ? Personne, à mon avis, vu que le fédéral n’a pas intérêt à bouger et que les 9 autres provinces ne se formalisent pas de la centralisation fédérale qui tend à angliciser le pays, chaque année, un peu plus.
    Si le Québec était aussi anglophone, il ne penserait pas une seconde à se séparer du ROC. Si vous voulez faire plus de millage avec votre théorie, faudrait insister sur le comment ce genre de changements va aider la langue française à mieux survivre au Québec ainsi.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2010

    @ PG & GV
    Je ne veux pas "troller" ce fil. Si vous voulez savoir pourquoi l'indépendance n'est plus la priorité, voyez: http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/08/29/un-quebec-au-canada/
    Pierre JC Allard

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2010

    Monsieur Cambon!
    Nous ne sommes pas en pastorale; nous sommes en politique. Nous menons un combat pour la survie et l'épanouissement de la nation québécoise qui est aujourd'hui en danger de mort.
    Jamais la situation du français n'a été aussi préoccupante depuis l'adoption de la Charte de la Langue Française. Tous les démographes sérieux s'entendent sur le sujet.
    Le gouvernement Charest est un gouvernement mafieux qui a atteint des degrés inégalés de népotisme depuis Maurice Duplessis. Ca commence à sentir la charogne jusqu'à Lotbinière.
    Nous menons un combat à finir contre des intérêts qui menacent notre identité de peuple francophone d'Amérique. Nous avons choisi les voies démocratiques mais jusqu'à quand? Vous connaissez le principe de la légitime défense? Il en va des peuples comme des individus!
    J'ai accroché en haut du foyer, dans mon salon, l'encadré de la Déclaration Des Droits de l'Homme et du Citoyen. L'article xxxv se lit comme suit: '' Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensables des devoirs.''
    Il arrive monsieur Cambon, le moment où le mépris a assez duré!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2010

    Bonjour à tous,
    Je me suis toujours dissocié de ceux pour qui toutes les opinions se valent et sont respectables. Si je peux prouver qu'une personne a tort, je ne respecterai pas son opinion.
    Le plus difficile, dans un débat politique ou un échange de textes comme ici, c'est de procéder de façon systématique, avec calme et NEUTRALITÉ, afin d'analyser point par point les arguments de chacun. Pour ma part, je peux faire cet exercice avec sérénité, car je ne décide pas d'avoir raison ou tort. Je constate les faits. Je ne les interprète pas.
    Cela dit, il est possible de constater des faits comme l'exploitation, le vol, la tricherie, la corruption, la fraude électorale... Cette analyse des faits peut donc être choquante pour l'une ou l'autre des parties. Ce n'est pas un exercice sans émotions, mais il faut savoir rester de bonne foi et reconnaître la réalité telle qu'elle se présente. Il faut, par conséquent, savoir admettre ses erreurs si les faits prouvent que vous avez tort. Je vois rarement un tel comportement, une telle ouverture, lors des débats politiques.
    Laurent Cambon

  • Gilles Bousquet Répondre

    10 avril 2010

    À M. Julien qui écrit : «Pour redonner le goût aux militants, il faut leurs redonner le goût du pays pas celui du pouvoir ! »
    Bien d'accord mais, pas de pouvoir, pas de pays, pas de pays, pas de pouvoir. Ça va ensemble. On ne peut pas dire : À bas le pouvoir, on veut l'indépendance ou la souveraineté, même chose.
    Le PQ ne peut quand même pas tenir les Québécois sur l'adrénaline, avec des discours enflammés, sur le pays du Québec à venir, 24 heures par jour, ce serait trop dur sur le cœur du Québécois moyen, comme l'a fait M. Drainville à Drummondville, mercredi passé, avec une envolée sur le pays du Québec, à la tournée de l'ABCD de la souveraineté. À nous pomper ainsi à l’année, nous ne durerions même pas jusqu'à la prochaine élection.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2010

    Je ne suis pas d'accord avec vous monsieur Verrier. C'et le pouvoir qui a détourné le PQ de sa mission principale. Il s'est égaré dans la gouvernance et a fini par devenir lui-même un parti bien intégré au processus démocratique canadien.
    Aujourd'hui, nous sommes dans un cul- de- sac. Nous avons épuisé une génération de militants qui sont aujourd'hui dans la soixantaine, qui sont aigris et désabusés. J'en rencontre à tous les jours qui ont l'impression d'avoir été manipulés et instrumentalisés au service d'une petite classe de carriéristes et d'opportunistes. Des milliers de ces militants dévoués ont choisi de rester chez-eux. C'est là que se situe le drame!
    Pour redonner le goût aux militants, il faut leurs redonner le goût du pays pas celui du pouvoir!

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2010

    L'avenir dira si M. Allard était trop pessimiste ou si son regard sur le monde est simplement réaliste. J'avoue que l'espoir n'est pas toujours facile mais je préfère m'y accrocher. L'indépendance sera toujours imparfaite et conditionnelle, mais y renoncer me semble être un renoncement inutile.
    M. Paquet, soulève des points qui ont le mérite de mettre les souverainistes - indépendantistes devant leurs incohérences. J'ai répondu à son dernier article sur l'Europe et je partage en gros sa lecture de l'évolution de l'UE qui fait reculer les indépendances nationales mais nous ne tirons pas les mêmes conclusions. Depuis Robert Bourassa, une masse de souverainistes était tombé dans le piège à ours du «modèle européen», mais il s'agit peut-être surtout des «re-confédéralistes». Quant aux indépendantistes, leur absence de point de vue unifié sur cette question révèle leur faiblesse en politique.
    Je trouve encore plus sérieux d'autres points de M. Paquet, notamment lorsqu'il interpelle les indépendantistes sur leur attitude passive face au pouvoir politique. La négligence de la question d'un parti politique - il y en a un mais il est snobé depuis sa naissance (à tort ou à raison) au lieu d'être massivement investi - révèle l'incohérence de cette mouvance politique qui refuse de se donner une organisation digne de ce nom, des représentants attitrés, des porte-paroles crédibles, etc. Tant que les petits groupes, les Tanguy du PQ et autres attitudes dominées par l'individualisme domineront cette mouvance, le pouvoir même dans des circonstances favorables, ne sera jamais à portée de la main. Quand on veut le pouvoir politique, on se donne un parti politique. Son absence ou sa faiblesse (c'est selon) dit tout. Se le faire mettre dans le visage par un fédéraliste aura peut-être plus d'effet...
    GV

  • Georges Paquet Répondre

    9 avril 2010

    M. Allard, qui a milité au RIN avec Mmme Ferretti en 1962, soutient que l'indépendance du Québec n'est plus à l'ordre du jour. En contrepartie, semble-t-il, il propose l'unilinguisme francophone dans l'enseignement et à tous les niveaux de l'administration publique. Tous les documents publiques seraient émis en français seulement.
    Je lui suggère de discuter avec José Fontaire qui connaît bien la Belgique, et qui comme moi, sans doute, fera remonter une partie des tensions politiques d'aujourd'hui aux décisions des Wallons, dans les années '70 d'exiger de l'administration fédérale que tous les documents destinés aux Wallons ne soient produits qu'en français seulement. Les Wallons ne voulaient pas voir un mot de flamand sur aucun document. Or il advint ce qu'il fallait prévoir. Les Flamands sont devenus plus forts, et c'est à leur tour de ne plus vouloir lire ou entendre un mot de français. Or il n'est pas difficile d'entrevoir que la séparation, ou l'indépendance, de la Wallonie sera bientôt proposée, sinon imposée, par les Flamands, même si les Wallons n'en veulent plus.
    Vous voyez où je veux en venir? Le jour où ce que vous appelez "le Canada anglais" décidera que les formulaires de l'aministration fédérale ne seront plus qu'en anglais seulement, les Québécois seront poussés vers l'indépendance, même s'ils n'en veulent plus. D'autant plus que le poids politique du Québec ne sera plus que de 20% ou moins.
    Ce que je veux dire, c'est qu'il me semblerait plus logique de convaincre un parti politique, ou d'en fonder un, qui prônerait l'indépendance maintenant, et qui aurait une petite chance de réussir, ou de tenter de trouver un ou des accommodements qui permettent de fonctionner avec le reste du pays.
    G.P.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2010

    @ Andrée Ferretti
    Première campagne de souscription du RIN 1962. Vous vous souvenez ? Nous étions bien jeunes et naïfs. L'indépendance gagnée de haute lutte, nous l'avons ratée, refusée. Aujourd'hui, dans ce qu'est devenu le monde, "indépendance" ne veut plus rien dire. Sauvons ce que nous sommes. Priorité: le français. Aujourd'hui. Dimanche...
    Je suis généralement présenté comme conciliant. On m’a même traité de traître. parce que j’ai dit – et expliqué – pourquoi l’indépendance du Québec n’est plus une priorité.
    Sur la question de la langue, toutefois, je soutiens l’analyse de Louis Préfontaine:
    http://les7duquebec.wordpress.com/2010/04/09/la-langue-dans-nos-mains/
    Je crois même qu’on devrait un peu plus loin…
    Voir mes textes :
    http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/09/17/188-quebec-francais-1/
    http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/09/18/189-quebec-francais-2/
    Pierre JC Allard

  • Georges Paquet Répondre

    8 avril 2010

    Voici le commentaire que je fesais suite à votre texte du 15 mars dernier,intitulé:"Qui ne fait l'indépendance, la combat - Gaston Miron" Je vous proposais la réflexion suivante:"La vie ne se comprend que par un retour en arrière, mais on ne la vit qu’en avant. [ Sören Kierkegaard ]
    Et mes commentaires suivaient:
    Madame Ferretti, je ne vous connais pas personnellement, et je ne suis pas toujours d’accord avec vous, mais votre belle plume, votre sagesse et vos convictions ne peuvent que forcer le respect. J’apprécierais que ce soit réciproque.
    Je voudrais, très brièvement, mettre en évidence trois questions qui sont aussi inévitables que le présent, le passé et l’avenir.
    1- Le droit à l’autodétermination du Québec existe. Les deux referendums, que le monde entier a pu observer, en témoignent.
    2- Une proposition d’indépendance ne peut pas éviter de se prononcer sur la question de la monnaie. Si on prend l’Union européenne comme exemple, l’unanimité est en train de se faire sur les conséquences inévitables du partage d’une monnaie commune. En Europe, et ailleurs, on s’accorde sur deux éléments :"la participation à la zone euro ne peut se limiter à la gestion monétaire, elle doit aussi s’étendre à la gestion économique des États qui en sont membres". Et : "les États qui partagent une monnaie unique ne doivent plus s’accrocher à des apparences de souveraineté économique". Et Jacques Parizeau serait d’accord avec celà.
    3. Un bref retour sur les tentatives de modification à la Constitution canadienne (dont plusieurs avaient fait l’unanimité des premiers ministres, quand ils étaient entre eux, pour être rejetées plus tard), ne permet pas de parler d’une domination constante des uns par les autres.
    Voici les principales tentatives :
    En 1964, la Formule Fulton-Favreau qui reformulait les tentatives d’amendement de la Constitution élaborées en 1927, 1935 et 1950.
    En 1971, l’Accord de Victoria qui confirmait dans un texte, un droit de veto au Québec.
    En 1980, les Québécois sont consultés sur une formule de Souveraineté-Association.
    En 1981, le Québec invoque dans un contexte juridique, un droit de veto qui était plutôt un acquis politique, alors que le fédéral proposait à nouveau un droit de veto dans une formule semblalbe à celle de Victoria..
    En 1982, le Rapatriement de la Constitution et inclusion d’une Charte des droits.
    En 1984, le gouvernement du Québec est élu sur un projet de Beau risque.
    En 1987, l’Accord du Lac MEECH
    En 1992, l’Accord de Charlottetown
    En 1995, les Québécois sont consultés sur un projet de Souveraineté. (La pièce d’un dollar canadien est utilisée pour remplacer le O sur certaines pencartes de la campagne du OUI).
    En 2006. la Chambre des Communes reconnaît que les "Québécois" forment une nation dans un Canada uni. Résolution appuyée par le Bloc québécois.
    En 2009, le président de la France écrit aux Québécois ( dans une lettre en date du 16 février qui répondait à la lettre que lui avaient adressée Pauline Marois et Gilles duceppe, en date du 4 février) :"Je souhaite que cette nouvelle relation franco-québécoise s’épanouisse en harmonie avec la relation que la France entretient avec le Canada dans son ensemble."
    G.P.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    8 avril 2010

    @ George Paquet:
    Choquant, tout simplement, qu'un partisan du camp qui est allé jusuq'à enfreindre nos lois, pour voler le référendum de 1995, vienne ici nous parler de démocratie!
    La démocratie, ce n'est pas se ranger simplement du côté du plus fort!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2010

    Je n'ai plus d'énergie et de temps à débattre avec monsieur Georges Paquet. Nos pensées ne se rejoindront jamais. Son pays est le Canada. Moi, c'est le Québec. Chacun fait ce qu'il a à faire. Je ne répondrai plus à aucune intervention de monsieur Paquet sur VIGILE.
    Moi, je suis dans l'action. Celle de faire du Québec, un pays indépendant.
    L'indépendance d'abord!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 avril 2010

    Je respecte son droit d'opinion, mais je ne m'associe pas et non plus à ceux qui s'associe avec lui.
    Loyauté à la nation, avant tout.

  • Georges Paquet Répondre

    8 avril 2010

    Mme Ferretti, Merci d'avoir éliminé les pires adjectifs qui vous sont passés par l'esprit. J'ai le même âge que vous. À la retraite, j'ai plus de temps qu'autrefois pour lire et pour écrire. Je ne suis pas vraiment un militant. Je ne cherche pas à convaincre. Je crois que tous mes textes, jusqu'à maintenant, ont plutôt cherché à informer. Les lecteurs sont capables de se faire une idée par eux-mêmes. Je crois que c'est tout à l'honneur de Vigile.net de ne pas pratiquer de censure et d'accepter des textes qui ne cherchent pas en premier lieu à dénigrer quelque cause ni quelqu'individu que ce soit. J'y ai apporté ma modeste contribution financière. Même sans votre permission, je continuerai à porposer aux gestionnaires de ce site des textes qui, à mon avis, contribuent à des échanges vigoureux, mais généralement respectueux, entre des citoyens qui ne partagent pas toujours les mêmes opinions. Voyez-vous la démocratie autrement, Mme Ferretti?
    G.P.