Les Franco-Ontariens ont reçu toute une gifle de la part du premier ministre conservateur Doug Ford qui a décidé d’abolir le Commissariat aux services en français de l’Ontario en plus d’abandonner le projet d’université francophone, sur la glace depuis des décennies.
Mais qu’est-il donc arrivé des sacrosaints bilinguisme et biculturalisme de Pierre-Elliot Trudeau de 1971? Où sont passés les beaux principes d’équité entre les deux peuples fondateurs du Canada? Pourquoi faut-il que ce soit toujours les francophones hors Québec qui fassent les frais des coupes budgétaires des gouvernements du ROC?
Et, pendant ce temps, la ministre déléguée de l’Ontario aux Affaires francophones, Caroline Mulroney, assure que les « droits linguistiques » des Franco-Ontariens seront protégés et que le travail du commissariat, même aboli, se poursuivra, tout en soutenant que l’annulation du projet d’université francophone représentait une « décision difficile, mais nécessaire » en raison de l’état des finances publiques de la province.
Face à un constat aussi méprisant eu égard aux Franco-Ontariens, le premier ministre du Québec, François Legault, a le devoir d’intervenir auprès de son homonyme ontarien pour faire valoir leurs droits enchâssés dans la Constitution canadienne, notamment de bénéficier des services publics en matière d’éducation dans leur langue.
Henri Marineau, Québec
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