Harper, l’assassin de la nation québécoise

Tribune libre 2010

Harper, l’assassin de la nation québécoise.
Avant et après avoir officiellement reconnu son existence, Harper a mis et met tout en œuvre pour l’anéantir.
En ce sens précis qu’il ne cesse de s’attaquer à sa culture de toutes les manières possibles, notamment en lui coupant les vivres. Actuellement, la charge est lancée contre les revues et les magasines culturels, l’ennemi sachant très bien que la reconnaissance et le succès économique d’une œuvre reposent sur sa circulation, sa diffusion et sa distribution la plus large possible.
Or, la culture étant de nos jours le fer de lance de toutes les luttes spécifiques pour la justice et la liberté, il devient urgent que le milieu culturel québécois réagisse avec force et cohérence à la politique de coupures, annoncée par Harper.
J’invite donc toutes les instances dévouées à l’épanouissement de la culture québécoise à se mobiliser pour contrer efficacement cette énième tentative des forces séculaires adverses d’anéantir le vouloir-vivre de la nation québécoise.
Andrée Ferretti,
Ecrivaine,

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Andrée Ferretti124 articles

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"Rien de plus farouche en moi que le désir du pays perdu, rien de plus déterminé que ma vocation à le reconquérir. "

Andrée Ferretti née Bertrand (Montréal, 1935 - ) est une femme politique et
une écrivaine québécoise. Née à Montréal dans une famille modeste, elle fut
l'une des premières femmes à adhérer au mouvement souverainiste québécois
en 1958.Vice-présidente du Rassemblement pour l'indépendance nationale, elle
représente la tendance la plus radicale du parti, privilégiant l'agitation sociale
au-dessus de la voie électorale. Démissionnaire du parti suite à une crise
interne, elle fonde le Front de libération populaire (FLP) en mars 1968.Pendant
les années 1970, elle publie plusieurs textes en faveur de l'indépendance dans
Le Devoir et Parti pris tout en poursuivant des études philosophiques. En 1979,
la Société Saint-Jean-Baptiste la désigne patriote de l'année.
Avec Gaston Miron, elle a notamment a écrit un recueil de textes sur
l'indépendance. Elle a aussi publié plusieurs romans chez VLB éditeur et la
maison d'édition Typo.





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juin 2010

    Mme Ferretti,
    Votre correspondant dit: (car notre nation existait avant le Canada tel qu’on le connaît, alors logiquement, pourquoi en aurait-elle besoin pour exister ?)
    La logique? C'est que l'isolement prolongé de cette nation après le massacre de 1759 a produit le complexe d'infériorité qui ne nous quitte pas. Le lavage de cerveau médiatique a même persuadé nos descendants qu'il leur est préjudiciable socialement de s'identifier à leurs origines inférieures, à une langue moribonde. Quel modèle gigantesque faudra-t-il pour ramener la fierté aux vaincus?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 juin 2010

    «Avant et après avoir officiellement reconnu son existence, Harper a mis et met tout en œuvre pour l’anéantir.»
    La reconnaissance de cette «nation québécoise, à l'intérieur d'un Canada uni», était franchement une idée stupide (car notre nation existait avant le Canada tel qu'on le connaît, alors logiquement, pourquoi en aurait-elle besoin pour exister?)... Mais de plus, cela ne nous accordait concrètement aucun droit, et ne changeait rien à la situation constitutionelle.
    La nation québécoise selon Harper, cela n'a jamais été que de la poudre aux yeux, à notre intention. Dommage que beaucoup de Québécois, aient crû que cela était vraiment une main tendue par Stephen Harper, à notre peuple!