Il est long le chemin qui a conduit le mouvement indépendantiste de Bourgault à aujourd’hui! Long et tortueux, tel un sentier parsemé d’embûches à surmonter, parfois même à contourner! À preuve, cet extrait d’un article de Denis Julien paru sur cette tribune en date du 10 août 2007, sous le titre
« C’est la fin des vacances ». Ça s’est passé il y a quatre ans!
« La rentrée est proche et les vrais indépendantistes s’apprêtent à occuper une partie importance de l’avant-scène politique. J’entends déjà quelques personnes s’indigner et faire les gorges chaudes sur ma première phrase. Donc, qu’entends-je par les vrais indépendantistes québécois ? C’est fort simple, ce sont ces femmes et ces hommes d’ici, qui occuperont désormais tout le temps alloué à la militance, à faire une promotion active et de tous les instants de l’indépendance du Québec et pas autre chose…Je fais partie de ces gens qui ne désirent plus perdre une seule seconde de leur temps à parler de gouvernance, de budget etc... »
Toutefois, après plus d’un demi-siècle d’un parcours accidenté, il me semble voir apparaître un éclairci encourageant! J’ai toujours privilégié la poésie pour mieux rendre les émotions que je ressens. Aussi ai-je le goût de vous proposer ce petit poème qui, je l’espère, saura vous traduire les sentiments qui m’habitent actuellement envers notre marche vers l’indépendance :
Il y eut un temps de grande allégresse
_ Un temps où l’espoir balaya la détresse
_ Il y eut le cri du cœur de Bourgault
_ Un cri du cœur émergeant de sa peau
Puis apparurent la valse hésitation
_ De la souveraineté-association
_ Les timides faux-fuyants de l’étapisme
_ Les viles contorsions de l’immobilisme
Suivirent un lot de détours insidieux
_ Enrubannés de propos fallacieux
_ Du beau risque et des conditions gagnantes
_ Au plan de souverainiste gouvernance
Puis ranimée par la persévérance
_ De ses nombreux fidèles sympathisants
_ Tel un trésor caché l’indépendance
_ Retrouva bientôt ses lettres de créances
Le long chemin par Bourgault entrepris
_ A tracé la voie qui nous a conduits
_ Aux portes d’un Québec à découvrir
_ À nous de faire le pas et les ouvrir
Henri Marineau
_ Québec
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 août 2011Franchement, un poème qui nous passe par la peau pour nous rejoindre dans ces entrailles de la vie et de l'engagement. À voir l'inspiration qui accapare les habitués de Vigile, il y a quelque chose dans l'air et l'automne en fera peut-être apparaître les premiers fruits.
Merci pour ce partage
Archives de Vigile Répondre
19 août 2011Merci monsieur Marineau!
Je savais déjà lorsque j'ai écrit cet articles dans VIGILE, que tôt ou tard, arriverait cette nécessaire convergence des patriotes qui travaillent sur le terrain hors des partis politiques parce qu'ils en avaient ras-le-bol d'être utilisés et instrumentalisés pour mousser les belles carrières des politiciens. Ras-le-bol de servir de ramasseux de fric et d'exécutants serviles.
Ma réflexion s'est accélérée après la lecture du livre d'André Larocque,AU POUVOIR, CITOYENS! Mettre fin à l'usurpation des partis politiques.BLG éditeur 2006
Nous vivons sous un système politique qui empoisonne la démocratie avec sa ligne de parti.Aussi, notre mode de scrutin est complètement désuet et archaïque. Tout cela finit par nous donner des oppositions usées et confuses ainsi que des gouvernements mafieux et corrompeux. C'est assez!
Il va se passer quelques chose d'historique dimanche prochain au CEGEP Saint-Laurent. Nous sommes mûrs pour un deuxième manifeste du Refus Global.Ce que nous devons refuser en 2011:
Que notre chef d'état soit le représentant de la reine.
Que nos députés lui prêtent serment.
Que notre gouvernement brade nos richesses naturelles et contribuent à nous appauvrir collectivement tout en détruisant notre environnement.
Qu'on envoie nos fils et nos filles servir de chair à canon dans des conflits coloniaux qui mutilent et tuent nos frères humains.
Qu'on continue à mépriser notre langue et notre culture et que leur cour suprême détruise et invalide nos lois linguistiques.
Qu'ils nous noient dans une immigration qui risque de dépasser notre propre capacité d'accueil.
Qu'ils se servent de nos impôts pour financer des projets hydo-électriques au Labrador nous faisant une concurrence déloyale.
Qu'ils méprisent la culture québécoise en remisant Pellan dans le placard.
Monsieur Marineau, nous arrivons à bon port bientôt!
J'invite mes compatriotes à se rendre dimanche matin à 10 heures au CEGEP Saint-Laurent pour faire l'histoire. J'y serai!
Archives de Vigile Répondre
19 août 2011Pas piqué des vers votre petit poème.
Merci.