«Il faut le tuer, ce chien» : à Paris, un artisan passé à tabac sur ordre d'une princesse saoudienne

En France, en 2016

Séquestré durant quatre heures, un artisan a été menacé de mort par une riche saoudienne pour avoir pris une photo à l'intérieur de son appartement. Le garde du corps de la princesse a copieusement frappé l'homme, qui a porté plainte selon Le Point.
C'est assurément un chantier que cet artisan parisien n'oubliera pas de sitôt. Sollicité pour effectuer des travaux dans un appartement cossu du XVIe arrondissement de la capitale par la fille de l'ex-roi d'Arabie Saoudite Khaled, l'homme ne se doutait pas qu'il serait passé à tabac et menacé avec une arme pour avoir fait, comme à son habitude, un cliché de l'appartement avant le début de ses travaux pour tout remettre en place à la fin du chantier.
Ainsi, comme le rapporte Le Point] qui ne précise pas la date exacte de l'incident, l'homme a été accusé de vouloir revendre ses photos à des journalistes. Le garde du corps de la princesse l'a alors frappé, avant de le ligoter et de le mettre à genoux devant la noble saoudienne. L'homme de main l'a ensuite braqué avec son arme pour le contraindre à lui baiser les pieds. «Il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre», a alors déclaré la princesse.
Selon le procès-verbal de la plainte déposée au commissariat, l'artisan a été séquestré durant quatre heures, avant qu'une copie de sa pièce d'identité ne soit faite par les gardes du corps de la princesse. Les Saoudiens l'ont ensuite jeté dehors, l'interdisant «à jamais» de revenir dans l'arrondissement, conservant tout son matériel, et sans s'acquitter d'une facture de 20 000 euros.
Les suites judiciaires de cette affaire sont pour le moment encore inconnues.


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