Quand J.J. Charest, notre PM déclare qu'il n'y a aucun agenda caché dans la planification de la négociation pour régler le conflit opposant les étudiants et le gouvernement, il faut vraiment se méfier. Malgré son air plus que sérieux, son discours soustend le sarcasme. Quel basse ruse que de faire en sorte que la négociation arrive justement en même temps que le conseil général du PLQ. Quelle publicité vicieuse.
Et ses ministres qui répètent comme toujours le même discours que leur maître.
Il faut vraiment avoir du front pour tenter de faire croire au peuple qu'il a fallu 12 semaines pour en arriver là! Il y a des gens au gouvernement qui ne sont pas encore sortis de leur hibernation. Après près de 10 ans, quand même, il serait temps.
Les étudiants ont fait un excellent travail de rassemblement. Le gouvernement, force est de l'admettre, à tout fait pour faire perdurer le conflit. Comme toujours, ce gouvernement est passé maître dans l'art d'accuser les autres: la CLASSE en autre, le PQ et Pauline Marois, qui n'est plus au pouvoir depuis plus de 9 ans, les syndicats, les professeurs, et tant qu'à y être pourquoi pas les parents. Les casseurs? il n'en parle jamais. Sauf que les forces policières sont conscientes de la présence de ces perturbateurs professionnels et elles ont confirmées à maintes reprises les gestes des casseurs, qui ne sont pas des étudiants.
Tant qu'à l'entente mise sur la table par les parties depuis vendredi soir! J'avoue que j'ai de la difficulté à croire que les universités vont faire l'effort pour couvrir en partie la hausse des frais de scolarité. De toute façon on n'a pas vu grands sourires au sortir de la salle de négos.