Indépendance du Québec et marasme économique

Actualité québécoise - vers une « insurrection électorale »?






DANS LA PRESSE ETRANGERE
Indépendance du Québec et marasme économique

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Si le Québec était souverain, nous serions assis aux grandes tables internationales où les nations se concertent pour amoindrir les effets de la crise. » Les déclarations récentes du chef du Parti québécois, Pauline Marois, ont indigné « The Star of Toronto ». « Alors que les pays dans le monde entier s'efforcent de coordonner leurs plans de stimulation économique, écrit le journal anglophone, le Parti québécois prétend que la meilleure voie pour s'en sortir est celle de l'indépendance. » « The Star » dénonce ce qu'il considère une « façon perverse » de détourner le discours sur « les opportunités de la crise », en semant la discorde. Pour le journal, il est difficile d'imaginer le Québec à la « table des Grands » alors que la taille de son économie l'exclurait du G20 et du G8. Mais il y a plus grave. Car la dirigeante québécoise joue la carte « de la victime ». Elle affirme ainsi que, souverain, le Québec pourrait aider ses entreprises ou encore que son industrie aéronautique ne serait pas rejetée en faveur « des constructeurs automobiles démodés de l'Ontario » (où se trouvent la capitale, Ottawa, et Toronto). Les industries aéronautique et pharmaceutique de la Province, selon le journal, ont pourtant profité des subventions fédérales. Le raisonnement est similaire pour la fiscalité. Car le Québec a bénéficié des versements fédéraux à son budget au titre de la péréquation. Mais aux yeux du quotidien, le pire est que le gouvernement fédéral n'a pas répondu fermement au discours indépendantiste. Et il conclut : « En pleine crise économique, c'est une occasion manquée. »

Réponse de Pierre Cloutier:

Et ta soeur, elle est assise à la Table des Grands?
Et la Norvège?

Et la Suède?

Et la Finlande?

Et le Danemark?
Tous de petits pays du Nord de l'Europe et des États optimaux (indépendance + social-économie)
Le Québec, c'est la même chose. On n'a pas besoin des financiers de Bay Street (Toronto) et d'un gouvernement extérieur (Ottawa) pour nous dire quoi faire et quoi penser.
Quel peuple accepterait un statut infantile et minoritaire? Pas nous. Nous sommes trop fiers pour cela. Nous continuons donc de résister pour avoir droit à l'existence collective reconnue en droit international.
Pourquoi faudrait-il que le peuple québécois accepte que son territoire national ne soit qu'une "province" alors que nous pourrions être la 16è économie du monde, comme pays souverain et indépendant?
Pierre Cloutier ll.m

avocat



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