C’est le 5 décembre prochain qu’aura lieu l’élection partielle dans le comté de Bonaventure, abandonné par sa titulaire Nathalie Normandeau à la fin de l’été dans des circonstances assez nébuleuses, mais qui pourraient bien ne pas être étrangères au fait qu’elle se trouve à être l’amie de cœur d’Yvan Delorme, cet ancien chef de police de Montréal qui a eu le malheur de dîner au restaurant avec Luigi Coretti, le patron de l’agence de sécurité BCIA qui avait offert une carte de crédit de son entreprise à l’ex-ministre Tomassi.
En temps normal, le paquet de scandales sur lequel est assis le gouvernement Charest , serait suffisant pour provoquer sa chute. Rarement un gouvernement s’est-il retrouvé autant sur la brèche, et il faut remonter au temps du gouvernement Taschereau dans les années 1930 pour retrouver le même niveau de déliquescence.
On notera en passant que cette époque fut celle de la Grande Dépression et que nous sommes présentement plongés dans des circonstances qui commencent furieusement à y ressembler. Les historiens sauront éventuellement nous dire s’il ne s’agit que d’une coïncidence ou plutôt d’une confirmation du principe voulant que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Pour ma part, je pencherais plutôt pour cette seconde possibilité.
Mais revenons au présent. Dans un des rares moments d’objectivité politique qu’elle nous ait offert depuis longtemps, Radio-Canada diffusait hier soir un reportage sur le candidat du PLQ , et je vous suggère de prendre le temps de visionner le reportage de Bruno Lelièvre .
Gestion malsaine ! Qui se ressemble, s’assemble. Et il semble que les réactions sur le terrain soient loin d’être sympathiques à la candidature de Damien Arsenault, si j’en juge par ces deux photos que m’a fait parvenir un lecteur de Vigile



Le message ne saurait être plus clair ! Et je vous suggère vivement d’aller faire un tour sur le site http://corruptionliberale.com/ dont il question au bas de l’affiche et que je viens tout juste de découvrir. Très bien documenté. Rien que les faits, juste les faits, et les faits ne font pas juste que parler, ils crient ! J’ai comme l’impression que ce site est appelé à s’enrichir au fil des jours et que vous auriez intérêt à le marquer comme un de vos favoris.

Alors, en temps normal, le candidat de l’opposition serait assuré « de passer comme une balle », comme on dit dans notre très coloré jargon électoral. Hélas, rien n’est moins certain. En effet, pèse sur le PQ « l’hypothèque Marois », et tant que cette question ne sera pas réglée, le PQ demeurera suspendu à une branche sur le bord du précipice, et l’avenir du Québec avec lui. C’en est devenu indécent.