1. Du « Foyer national juif » à l’État d’Israël et à la Nakba; 2. Résumé: Israël ou Le génocide du peuple palestinien; Notes.
1. Du « Foyer national juif » à l’État d’Israël et à la Nakba
Le « Foyer national juif » prévu à l’origine avait carrément comme cadre la Palestine au complet, incluant la Transjordanie (ou Jordanie actuelle). Le 16 septembre 1922, la Société des Nations a accepté la proposition des Britanniques d’en retirer la Transjordanie.
Ce projet de « Foyer national juif » était purement et simplement un projet de colonie voulu par le mouvement sioniste, et entériné après la fin de la Première Guerre mondiale par le Royaume-Uni et les puissances alliées.
La Palestine faisait partie de l’empire ottoman au moment de la Première Guerre mondiale, mais les Britanniques en ont pris possession à la fin de 1917 en chassant les troupes ottomanes.
La Société des Nations a officialisé, le 24 juillet 1922, ce projet de colonie de peuplement, en confiant au Royaume-Uni le mandat de réaliser un « Foyer national juif » en Palestine.
Le mandat définitif, qui incluait le retrait de la Transjordanie du territoire du mandat, a débuté le 29 septembre 1923.
En fait, les Juifs s’occuperont de créer un système politique autonome, alors que les Britanniques s’occuperont du volet militaire et des décisions fondamentales. Aucune limite n’était prévue à l’augmentation de la présence juive sioniste en Palestine.
Le mandat des Britanniques s’est terminé le 14 mai 1948; et David Ben Gourion a proclamé ce même jour l’État d’Israël et en fut le premier Premier ministre.
Comme dans toute colonisation, personne n’a demandé l’accord des « autochtones », en l’occurrence des Arabes très majoritaires en Palestine, qui ont, au reste, quand même évidemment manifesté leur désaccord.
L’écrivain et journaliste Arthur Koestler, né dans une famille juive hongroise de langue allemande et naturalisé britannique, a parfaitement décrit en une brève phrase cette injustice. Au sujet de la « déclaration Balfour », par laquelle le représentant du gouvernement britannique Lord Balfour a indiqué, en 1917, à Lord Lionel Walter Rothschild que le Royaume-Uni était en faveur de l’établissement d’un « Foyer national juif » en Palestine, Koestler a fait remarquer qu’« une nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d’une troisième (39) » (1) ».
Voici quelques statistiques démographiques sur l’augmentation de la population juive en Palestine avant la création de l’État d’Israël. À la fin de 1918, elle totalisait: 83 000 personnes; en 1930: 164 000; en 1940: 463 000; et en 1947: 650 000. (2)
Dans le même temps, la population arabe est passée de 660 000 personnes à 1 200 000. (3)
La population juive a ainsi, de la fin de 1918 à 1947, été multipliée huit fois (7,8 fois), alors que la population arabe a été multipliée deux fois (1,8 fois).
Une immigration clandestine juive s’est ajoutée, de 1933 à 1948, à l’immigration légale décidée par les Britanniques, puissance mandataire. L’immigration a en fait, de 1939 à 1947, été largement illégale, clandestine, car la pression ressentie par les Juifs d’Europe pour fuir le continent était insoutenable pendant la Seconde Guerre mondiale et la Shoah (« Catastrophe » en hébreu; on utilise aussi le terme « Holocauste »).
Ces Juifs fuyant l’Europe et la Shoah sont ainsi en bonne partie venus en Palestine via l’immigration clandestine organisée par les milices ou organisations paramilitaires sionistes Haganah, Irgoun et Lehi, lesquelles ont ensuite elles-mêmes fait fuir par le terrorisme environ 800 000 autochtones arabes dans le cadre de la Nakba (« Catastrophe » en arabe). Les nouveaux arrivants juifs ont pris la place des Arabes expulsés.
La Palestine était ainsi, au moment du plan de partage voté à l’ONU le 29 novembre 1947 (« solution à deux États »), composée aux deux tiers d’Arabes et au tiers de Juifs (4).
Ce plan consistait en la partition de la Palestine mandataire en un État juif, en un État arabe, et en un statut international de Jérusalem sous administration de l’ONU.
Le territoire de l’État juif proposé était plus grand (55 %) que celui de l’État arabe proposé (44 %), Jérusalem et ses environs comptant pour moins de 1 % (5). Le désert du Néguev représentait 40 % du territoire juif proposé (6).
Quant à la population de cet État juif proposé, elle se composait de 558 000 Juifs et de 405 000 Arabes. (7)
Cette « minorité » arabe étant très importante, les milices sionistes ont dès lors organisé la Nakba. La nécessité de cette expulsion des Arabes avait déjà auparavant été évoquée à maintes reprises par des sionistes, par exemple Ben Gourion ou Zeev Vladimir Jabotinsky, qui a été le chef de la droite nationaliste sioniste (8).
Notons que les Britanniques avaient publié, en 1939, leur troisième Livre blanc sur la Palestine, qui envisageait pour la Palestine ce qu’on appelle « la solution à un État », à savoir un État palestinien indépendant (donc à majorité arabe), dans un délai de dix ans, donc avant 1949, avant la fin de leur mandat.
Ce White Paper of 1939. PALESTINE. Statement of Policy indiquait clairement que le Royaume-Uni n’avait absolument aucune intention de transformer la Palestine en un État juif, et que l’immigration juive serait limitée pendant cinq ans, puis arrêtée (sauf si les Arabes palestiniens décidaient de la continuer).
Ce Livre blanc était une réponse à la « Grande Révolte arabe », un soulèvement de 1936 (fin de 1935) à 1939 des Arabes palestiniens contre la puissance britannique mandataire et l’implantation sioniste en Palestine, où la population juive avait été multipliée par cinq entre 1918 et 1936, et par deux fois et demie (2,4 fois) en seulement cinq ans de 1931 à 1936 (1918: 80 000 personnes; 1931: 175 000; 1936: 420 000) (9).
Les craintes des Arabes palestiniens d’une hausse indéfinie de l’immigration juive avait provoqué ces troubles. Ils demandaient la fin de cette immigration et la création d’un État arabe indépendant.
Les milices sionistes voulaient au contraire absolument un État juif et la poursuite de l’immigration juive. Elles s’étaient jusque-là limitées à des actes terroristes contre la population arabe; mais, à partir de ce troisième Livre blanc, elles ont ouvert un deuxième front et ont commencé à provoquer des attentats aussi contre la puissance mandataire britannique.
Elles ont ainsi réussi à faire plier les Britanniques:
Ces groupes utilisent la lutte armée contre l’administration et les soldats britanniques. Par exemple, le 6 novembre 1944, le ministre-résident Lord Moyne est assassiné au Caire par des membres du groupe Stern [le Lehi].
Le 22 juillet 1946, un attentat terroriste de l’Irgoun contre l’hôtel King David, centre de l’administration britannique à Jérusalem, fait 92 morts […]. Malgré leurs 100 000 hommes en Palestine, les Britanniques sont démunis face à cette violence qu’ils ne peuvent mater comme la révolte arabe de 1936. Selon Henry Laurens, il n’est pas possible pour eux d’utiliser contre des Occidentaux, et de surcroît contre des Juifs aprés la Shoah, des méthodes utilisées contre des indigènes. Devant leur incapacité à concilier les points de vue arabe et juif, face aux coups reçus et aux trop nombreuses pertes, ils décident en février 1947 de mettre un terme à leur mandat et de remettre la « question de la Palestine » à l’ONU. Les événements se calment après cette annonce britannique. (10)
Les Britanniques ont donc renoncé à concrétiser « la solution à un État » de leur Livre blanc de 1939, et ont annoncé, le 18 février 1947, qu’ils abandonnaient leur mandat et remettaient le dossier à l’ONU.
Ils restaient quand même théoriquement responsables de l’ordre public jusqu’à la fin officielle de leur mandat en mai 1948, mais ils ne s’occupèrent plus que de sécuriser les voies d’évacuation de leurs troupes. Les plus de 100 000 soldats qu’ils avaient en Palestine à la fin de 1947 ont été progressivement retirés jusqu’au 14 mai 1948, fin de leur mandat et journée de la proclamation de l’État d’Israël.
Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale de l’ONU a voté pour « la solution à deux États », via sa résolution 181, jetant ainsi aux poubelles « la solution à un État » du Livre blanc britannique de 1939.
Les Arabes palestiniens et les États arabes considéraient à juste titre cette solution comme profondément injuste:
La très grande majorité des Arabes palestiniens et des États arabes sont opposés à ce plan qu’ils trouvent injuste car allant à l’encontre de la volonté des populations locales. Depuis 1920, ils réclamaient la fin de l’immigration juive et l’indépendance de la Palestine, au mieux en tant qu’État multi-confessionnel dans lequel les populations juives jouiraient d’une autonomie plus ou moins importante et dont les droits seraient protégés. Ils estiment que les Arabes de Palestine n’ont pas à payer pour un crime commis à l’encontre des Juifs par les nations européennes. Ils jugent également la partition illégale car allant à l’encontre du Livre blanc britannique de 1939. Ils craignent enfin que les sionistes ne chassent les populations arabes, le projet ne pouvant s’accommoder d’une minorité arabe trop importante dans un État juif. La nécessité de leur transfert, volontaire ou forcé, avait été évoquée à plusieurs reprises les années précédentes.
Les dirigeants arabes revendiquent l’ensemble du territoire et soutiennent que le partage constitue une violation du droit de la majorité des habitants de la Palestine, qui à l’époque est composée de deux tiers d’Arabes (1 200 000) et un tiers de Juifs (600 000) principalement immigrés d’Europe pendant la période du mandat (24) (25). (11)
Dès le lendemain 30 novembre 1947 jusqu’au 14 mai 1948, se déroule alors une guerre civile qui fait environ 2000 victimes du côté juif et environ 3000 du côté arabe.
Le 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame, en tant que président du Yichouv (la population juive de Palestine avant la proclamation de l’État d’Israël), de façon unilatérale l’État d’Israël.
Dès le lendemain 15 mai 1948 jusqu'au 10 mars 1949 (dernier accord d’armistice: 20 juillet 1949), ce sera la première guerre israélo-arabe. Les pays arabes ne veulent pas reconnaître la création d’Israël; et l’Égypte, la Syrie, l’Irak et la Jordanie font intervenir leurs armées en Palestine dans le but de chasser les Juifs.
Le 20 mai 1948, soit six jours après la proclamation de l’État d’Israël et cinq jours après le début de cette première guerre israélo-arabe, l’ONU nomme un médiateur, le diplomate suédois Folke Bernadotte, avec comme mission de faire arrêter les combats et de proposer et de superviser l’application d’un nouveau plan de partage de la Palestine (une nouvelle « solution à deux États »).
Le 27 juin 1948, Bernadotte présente un plan qui est rejeté par toutes les parties.
Des menaces de mort sont portées contre lui en juillet et août par le Lehi.
Le 16 septembre 1948, il propose un nouveau plan qui est encore rejeté par toutes les parties.
Dès le lendemain 17 septembre 1948, lui et son adjoint, le colonel français André Sérot, sont assassinés par un commando du Lehi, qui jugeait les positions de Bernadotte trop pro-arabes.
Le nouveau plan de partage de la Palestine prévoyait entre autres le rapatriement (ou le dédommagement) des réfugiés (de la Nakba).
Bernadotte considérait injuste que ces exilés qui étaient enracinés depuis des siècles dans cette terre soient possiblement remplacés de façon permanente par les nouveaux immigrants juifs qui affluaient en Palestine.
C’est malheureusement exactement ce qui est arrivé; et ça continue de se passer ainsi aujourd’hui.
Des colons juifs armés volent sauvagement aujourd’hui, sous la protection de l’armée israélienne, des terres et des maisons de Palestiniens vivant en Cisjordanie, incluant Jérusalem occupée. On assiste là à de violents pogroms non pas contre des Juifs, mais commis par des Juifs contre des Palestiniens.
Comme l’ont indiqué le 16 novembre 2023 des experts nommés par les Nations Unies, on assiste à une « escalade de la violence contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée, par des soldats et des colons armés. Depuis le 7 octobre 2023, au moins 190 Palestiniens ont été tués, plus de 2700 blessés et plus de 1100 personnes déplacées en Cisjordanie occupée (12) ».
C’est ce qui se passe en Cisjordanie pendant que Benyamin Netanyahou, l’actuel Premier ministre d’Israël, et les autres extrémistes de son gouvernement détruisent Gaza et massacrent des dizaines de milliers de civils pour chasser la population et annexer ce territoire.
La Nakba est ainsi encore en cours, à Gaza comme en Cisjordanie.
Dans une tribune publiée le 9 décembre 2023 par le Los Angeles Times, le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), M. Philippe Lazzarini, a carrément accusé Israël de préparer l’expulsion des Palestiniens de Gaza vers l’Égypte:
« […] les événements auxquels nous assistons témoignent de tentatives de déplacer les Palestiniens vers l’Égypte, qu’ils y restent ou qu’ils soient réinstallés ailleurs », ajoute-t-il.
Le pilonnage du nord de Gaza et la fuite de ses habitants vers le sud ont été « la première étape de ce scénario », selon lui, l’étape suivante ayant consisté à contraindre les civils à quitter la grande ville du sud de Gaza, Khan Younès, pour se masser à la frontière avec l’Égypte.
« Si cette voie se poursuit, conduisant à ce que beaucoup appellent déjà une seconde Nakba, Gaza ne sera plus une terre pour les Palestiniens », prévient M. Lazzarini. (13)
2. Résumé: Israël ou Le génocide du peuple palestinien
Toute l’histoire d’Israël est synonyme de génocide du peuple palestinien, à partir de la Nakba lors de sa création, jusqu’à la destruction actuelle de Gaza, en passant par toutes les colonies établies depuis 1967 et celles qui s’ajoutent encore aujourd’hui.
Le sionisme, c’est une diaspora qui voulait un point d’ancrage national sur Terre. En prenant appui sur certains passages de ses livres sacrés, elle a décidé que ce point d’ancrage serait la Palestine.
Elle a obtenu, pour ce projet, la collaboration d’abord des Britanniques, puis des autres nations occidentales et de la Société des Nations qui deviendra plus tard l’ONU.
Les Occidentaux ont accepté ce projet parce qu’ils avaient dans le passé commis de multiples pogroms (un pogrom est une attaque avec meurtres et pillage d’une communauté juive, souvent tolérée ou encouragée par le pouvoir en place). Ces pogroms culmineront plus tard avec la Shoah lors de la Seconde Guerre mondiale.
Mais personne ne s’est soucié d’obtenir l’accord des « autochtones » vivant en Palestine, à savoir très majoritairement des Arabes. Les Occidentaux ou les Européens ont ainsi fait payer les Palestiniens pour leurs propres péchés…
Après avoir été approuvé et soutenu par les Britanniques et la Société des Nations, ce projet a été imposé par la force et le terrorisme sanglant par les milices sionistes dirigées entre autres par de futurs Premiers ministres israéliens, à savoir David Ben Gourion (Haganah), Menahim Begin (Irgoun), et Yitzhak Shamir (Lehi).
Ce terrorisme a d’abord été commis contre les Arabes palestiniens, puis également contre les Britanniques mandataires, qui ont fini par se retirer en transférant le dossier à l’ONU et en laissant la Palestine à feu et à sang, alors qu’ils avaient eux-mêmes entrepris ce projet de pair avec les sionistes juifs.
On est ainsi passé d’une Catastrophe à l’autre, de la Shoah à la Nakba; et cette Nakba se poursuit depuis trois quarts de siècle.
On est passé d’un génocide à l’autre, de celui des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale à celui du peuple palestinien qui a commencé avec les débuts du sionisme en Palestine et qui est entré aujourd’hui dans sa phase finale.
Les Juifs sionistes, qui ont connu l’époque de la Shoah et qui sont devenus, en utilisant la force et le terrorisme, des Israéliens, ne veulent rien de moins que le Grand Israël; et la Nakba doit ainsi être accomplie à cent pour cent.
La Cisjordanie et la bande de Gaza doivent être « nettoyées » et annexées…
Le génocide du peuple palestinien doit être consommé…
André Lafrenaie
17 janvier 2024
Notes
1. Cité dans:
« Histoire du sionisme », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « La fondation de l’Organisation sioniste mondiale et la seconde aliyah (1897-1918) », sous-section « La Première Guerre mondiale », note 39: « Arthur Koestler, Analyse d’un miracle, Paris, éditions Calman-Levy, 1949, page 4. Cité par Marius Schattner, Histoire de la droite israélienne, éditions complexe, 1991, page 45. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_sionisme
2. Ibid., section « Le Foyer national juif (1919-1947) », sous-section « L’immigration juive ».
3. Ibid.
4. « Plan de partage de la Palestine », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Partage des populations ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_de_partage_de_la_Palestine
Notons que l’article de Wikipédia « Territoires palestiniens occupés » indique 60 % d’Arabes et 40 % de Juifs, en se basant, pour la population arabe, sur une statistique « sommaire » d’un million d’habitants (« plus d’un million »).
« Territoires palestiniens occupés », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Genèse des territoires palestiniens », début de la section.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Territoires_palestiniens_occupés
5. « Territoires palestiniens occupés », section « Genèse des territoires palestiniens », début de la section.
6. « Plan de partage de la Palestine », section « Partage des populations ».
7. Ibid.
8. Iqbal Jassat, « Ben Gourion et le massacre de Deir Yassin », Association France Palestine Solidarité (Paris), www.france-palestine.org, 11 avril 2010.
https://www.france-palestine.org/Ben-Gourion-et-le-massacre-de-Deir
9. « Irgoun », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « La Grande Révolte arabe (1935-1939) », début de la section.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Irgoun
À noter que l’article de Wikipédia « Histoire du sionisme » indique que la population juive est de 83 000 habitants à la fin de 1918: voir note 2.
10. « Palestine mandataire », Wikipédia, fr.wikipedia.org, section « Histoire », sous-section « Seconde Guerre mondiale ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Palestine_mandataire
11. « Plan de partage de la Palestine », section « Réactions », sous-section « Réactions arabes », note 24: « Ilan Pappe, Ethnic Cleansing of Palestine, p. 29-30. », note 25: « Encyclopaedia Britannica (édition 2002), entrée « History of Palestine » par Walid Ahmed Khalidi et Ian J. Bickerton. »
12. Centre régional d’information pour l’Europe occidentale, « Palestine: éviter un génocide à Gaza et une nouvelle « nakba », Nations Unies, unric.org/fr, 16 novembre 2023, section « Escalade de violence en Cisjordanie ».
https://unric.org/fr/palestine-eviter-un-genocide-a-gaza-et-une-nouvelle-nakba/
13. Agence France-Presse, « Une agence de l’ONU accuse Israël de vouloir expulser des Palestiniens vers l’Égypte », TVA Nouvelles (Montréal), 10 décembre 2023.
https://www.tvanouvelles.ca/2023/12/10/une-agence-de-lonu-accuse-israel-de-vouloir-expulser-des-palestiniens-vers-legypte
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Normand Bélair Répondre
17 janvier 2024Bravo! Très beau travail sur l'historique d'Israël. C'est mieux que les médias américains et européens qui parlent d'Ïsraël avec seulement 2 dates en tête: la création de l'état en 1948 et le 7 octobre.