Une aide de premier plan

J.F. Lisée mieux conseillé

Meilleure compréhension!

Tribune libre

Le tout nouveau chef du Parti Québécois, M. Jean-François Lisée, était en visite officielle cette semaine, un tête-à-tête, à l'Hôtel de Ville de Québec pour discuter et surtout demander conseil au maire Régis Labeaume afin de «reprendre un contact plus fort» avec Québec, qui ne compte qu'une seule députée à l'Assemblée nationale. L'heureuse élue est, c'est le cas de le dire, Mme Agnès Maltais, dans Taschereau. Comme plusieurs personnes disent amicalement: «Agnès, Agnès pas!».
Il faut dire que M. Lisée connaît depuis plusieurs années M. Labeaume et qui il a «une relation facile, amicale et fluide». «C'était pour lui parler de mes nouvelles fonctions et lui demander conseil sur les progrès, évidemment, que le Parti québécois veut faire à Québec», a relaté M. Lisée en point de presse après sa rencontre avec le maire Labeaume. «Il y a eu des périodes où le Parti québécois était très bien représenté à Québec. Là, on passe une période où il l'est beaucoup moins. Il n'y a pas de fatalité à ça. Les gens de Québec sont des électeurs intéressés à la politique, qui ont des ambitions, des intérêts, des attitudes et il appartient aux partis politiques de connecter avec ça», a dit M. Lisée.
M. Lisée a révélé que le maire lui recommande de tenir compte de la «diversité» des gens de Québec. «Il a dit : "Je vous conseille d'être plus diversifié dans vos contacts sur tout le territoire de la ville de Québec. La haute ville, c'est important, vous avez quelqu'un qui est là, mais c'est important de bien représenter la diversité.» Dans ses solutions, Jean--François Lisée a justement annoncé jeudi qu'il allait rencontrer des citoyens de Québec chaque semaine. «Des gens de tous les milieux, de tous les arrondissements, pour reprendre un contact plus fort et voir l'état des préoccupations et comment le Parti québécois peut faire partie des solutions et du progrès de Québec pour la suite», a-t-il mentionné avec grande confiance et le sourire.
Par ailleurs, le nouveau chef du Parti québécois voit d'un bon oeil le projet de loi 109 donnant à Québec plus de pouvoir et d'autonomie en raison de son statut de capitale. Ce projet de loi qui sera analysé à partir du 14 novembre à l'Assemblée nationale a fait partie des sujets abordés entre le maire Régis Labeaume et Jean-François Lisée jeudi. Ce dernier salue notamment la disposition qui fera graduellement passer le Fonds pour le développement économique de la capitale de 7 millions $ à 25 millions $ d'ici 2022. Une somme qui devra profiter à «toute la région de la Capitale-Nationale», ce qui inclut Portneuf et Charlevoix, avait dit le premier ministre Philippe Couillard lors de la présentation de la pièce législative en juin.
En conclusion, je suis, à la fois, heureux et rassuré de voir que M. Lisée aura maintenant une meilleure compréhension de Québec et ses environs afin de mieux saisir le pouls de la population et faire des gains avantageux lors des prochaines élections. À suivre...


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1 commentaire

  • Marcel Haché Répondre

    8 novembre 2016

    C’est pourtant facile de voir derrière cette attente, cette ferveur, cet attachement, cette véritable histoire d’amour de toute une population à l’égard du « retour » de ses Nordiques, c’est pourtant facile d’y voir une immense fidélité.
    Faut être péquisteux en p’tit Jésus de plâtre pour ne pas la voir, cette immense fidélité.
    Qu’est-ce qu’il y a de si difficile à comprendre derrière l’immense attachement des partisans du CH pour leur club, et celui, non moins immense, des partisans de Québec pour ses Nordiques perdus, qu’est ce qu’il y a de si difficile à comprendre qu’il s’agit en réalité du même attachement et de la même fidélité à ce que Nous sommes ?
    Eh ben, ce n’est pas « comprendre » qui est difficile, non, c’est admettre : admettre que la fidélité de Québec est une fidélité qui a d’abord été bafouée, puis trahie.
    JFL a toute l’habileté pour faire les distinctions qu’il y a à faire. Si l’électorat très fidèle de Québec perçoit que JFL est fidèle lui-même, sans pour autant qu’il soit féfan ni « partisan », le P.Q. aura enfin ses chances.
    Cela n’est pas encore évident ni encore certain : l’élection du nouveau chef péquiste, lui-même porteur d’une nouvelle approche politique, pourrait bien signifier un immense réalignement politique à venir au Québec, quelque chose d’aussi profond que ce qui s’est passé au Québec au cours des années 70.
    Il devrait être clair, et ce l’est hélas de plus en plus, qu’un grand réalignement politique ne peut plus provenir de Montréal. Là, à Montréal, à l’exception du 450, c’est bloqué dur… ben-ben plus dur qu’à Québec !