Jean-François Lisée, DEHORS !

L'AÉCG, c'est détruire l'économie du Québec

Tribune libre

Le 15 février 2012, ici même dans Vigile, je me proclamais contre l'AÉCG, l'Accord Économique Commercial Global ou l'accord avec l'Union Européenne. Pourquoi? Parce que c'est un pas de plus vers la globalisation.

Nous avons un sérieux problème en ce qui concerne le bras droit de Pauline Marois, Jean-François Lisée. Quand il se déclare en faveur de cet accord, ça n'a aucun bon sens. Être favorable à cet accord, c'est céder des grands plans de notre souveraineté économique. C'est une position complètement à l'opposé du projet québécois de souveraineté.

Lorsque Charest a nommé Pierre-Marc Johnson pour concocter l'AÉCG, pensez-vous que c'était pour nous faire un cadeau? Un cadeau de grec, oui. Quand La Presse canadienne vante les supposés avantages d'un tel accord, il est évident qu'il n'y a absolument aucun avantage. Un autre faux accord de libre-échange. À moins que Pauline Marois ramène à l'ordre son bras droit, il y a tout lieu de croire qu'elle s'apprête elle aussi à vendre la souveraineté du Québec.

On s'apprête à fourrer le monde avec un accord tordu aux millions de clauses dans lequel le commun des mortels n'y comprendra rien. Un coup de poignard de plus dans l'économie du Québec qu'on veut enfermer dans une globalisation imposée par Ottawa.
Le silence de Mme Marois en ce qui concerne cet accord est de mauvais augure. Si Chavez avait entendu son bras droit se prononcer comme Lisée, il l'aurait congédié sur le champ.
L'AÉCG, c'est la fragmentation de nos infrastructures pour en privatiser des parties. On ne peut pas être pour une globalisation imposée par Ottawa. Que Mme Marois se prononce, et Lisée DEHORS!


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9 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    6 juillet 2013

    Et qui donc conseillait Lucien Bouchard lorsqu'il était Premier sinistre ?
    Un homme "enlisé" dans ses calculs politiques.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 juillet 2013

    Merci m. Lespérance de l'explication.
    Vous auriez aussi bien pu employer "communisme" ou "révolution mondiale".
    Le but est d'effective abolir les états, ainsi que les religions, et d'autres structures sociales telles que les familles et les ethnies. Rockefeller s'affirme coupable d'un tel complot qui semble imaginaire.
    Des guerres sont lancées par des coalitions contre des états isolés qui s'opposent à leur effondrement. Les autres états ont des gouvernements qui peuvent savoir sur le processus en cours, mais la peur paralyse l'action, et c'est plutôt le syndrome de Stockholm.
    La grande question, c'est cui bono?
    Puis, comment peut-on former de telles coalitions avec des états qui n'aurait intérêt à collaborer.

  • Jean Lespérance Répondre

    2 juillet 2013

    Un détail qui vient de surgir à ma mémoire est la controverse entourant les liens que Pierre-Marc Johnson entretenait avec Véolia. Pierre-Marc Johnson se disculpait en disant qu'il était associé à une quelconque oeuvre de bienfaisance avec Véolia mais non avec la société-mère.
    Et moi je répliquais en disant que lorsque Véolia tousse, lui qui est couché dans la chambre à côté entend très bien.
    Or, il y a environ 2 ou 3 semaines, j'ai vu dans St-Michel, au coin de St-Michel et Métropolitain des camions de Véolia qui semblaient faire du vidangeage d'égoûts et autres travaux connexes. Voulant être bien certain que j'avais bien lu, j'y suis retourné en vélo pour m'assurer que j'avais bien lu. Oui, Véolia en très grosses lettres.
    J'ai compris que Véolia voulant être certaine d'avoir un bon morceau de gâteau, s'est positionné en s'installant ici. Étant associée aux égoùts, la place d'affaires ne doit pas être loin de St-Léonard. Je peux me tromper là-dessus.
    Mais comme M. Le Hir me l'a fait remarquer, Véolia est aussi dans notre cour avec le CHUM par l'entremise de sa filiale Dalkia et de Christian Paire, un allié de longue date.
    http://www.vigile.net/Christian-Paire-l-homme-de-DALKIA
    Y a-t-il quelqu'un d'assez naïf pour croire que Pierre-Marc Johnson n'a aucun contact ou n'a pas été sollicité pour ouvrir davantage les portes avec Véolia ou une de ses filiales?
    Notre souveraineté économique passe-t-elle par des multinationales de l'UE?
    Mme Marois, pensez-vous que l'accord avec l'UE ( ses multinationales) va nous rendre souverain?
    Tout ce beau monde associé à Paul Desmarais voudrait nous rendre souverain? Impossible, ces gens-là aiment trop le PPP. (Petit Patronage Politique).

  • Archives de Vigile Répondre

    2 juillet 2013

    Comme j’opine en votre sens, M. Lespérance, J-F dégage et pas que toi, mon homme.
    Môssieur Lisée, sur son blogue en date du 15 juin dernier, faisant de la promotion, nous servait la copie de pages tirées de la campagne " Québec : Des ambitions mondiales "

    Ce narcissique sophiste chevronné nous abreuve de " Contribuer à tous le Forums " en termes d’affirmer notre spécificité à défendre alors qu’en réalité, bien au fait de l’avancement des négos de l’AÉCG, comme le montre mon texte Hé Jean-François, savais-tu ça paru ici sur Vigile le 28 juin dernier et qui dénonce l’abandon de cette souveraineté, pourtant réputée si chère à lui et son parti, ces messieurs dames demeurent tous silencieux sur le sujet de la perte de cette même souveraineté.
    En grattant un brin, je suis tombé sur sa version du Québec : Ambitions Mondiales.
    Outre le fait qu'il ne manque que les lettre " ist " pour que ça devienne mondialistes, à la section économie de ce PDF de 12 pages, Jean-François nous donne comme summum de ce que nous sommes : Desjardins et Bombardier. Wow!
    Desjardins… Sa " big boss ", Monique F. Leroux est membre de la Commission Trilatérale, organisme mondialiste avéré issu de l’agenda Bilderberg, en 1972, aux côté d’André Desmarais, président de Power Corp.
    Quant à Bombardier, son président, Pierre Beaudoin est président du Conseil de Power Corp. de la famille de mon’onc Paul liée à la Trilatérale et au groupe Bilderberg, éminents mondialistes, pour ne citer que ceux-ci.
    Et ça ne vient pas juste d’apparaître dans le décor Parti Québécoisien. Non, non.
    À Montréal les 27 et 28 mars 2003, oui oui, 2003, la 1ère Conférence du Forum sur l’Intégration Nord-Américain intitulée : Au-delà du Libre-Échange : Consolider l’Amérique du Nord accueillait pour représenter le Québec, Pauline Marois (Finances) et Louise Beaudoin (Relations internationales).
    Mme Marois y prononça une allocution lors du dîner-conférence le 27 et, d’entrée de jeu (sa première phrase) dit : " Des forums regroupant des intervenants de l’ensemble de l’Amérique du Nord étaient bien rares il y a une génération ; aujourd’hui ils sont assez courants ; demain on les remarquera à peine tant l’intégration du continent fera davantage partie de notre quotidien !" À : http://www.finances.gouv.qc.ca/docu .
    En terminant, une citation de M. Lisée parlant de la clique Desmarais, dans le New york Times du 26 janvier 2007 à : http://www.nytimes.com/2007/01/26/business/26fund.html?_r=2& :
    " They are in a class all by themselves,” said Jean-François Lisée, the director of the Center for International Studies and Research at the University of Montreal. “There’s the Desmaraises, then there’s everyone else ".
    Comment peut-on promouvoir la souveraineté, l’indépendance et dire ça, sans être un hypocrite invétéré pas au service de quelque cause que ce soit qui est la nôtre ?

    Et, si elle n’est pas nôtre cette cause qu’ils servent, elle est celle de qui selon vous?

  • Jean Lespérance Répondre

    1 juillet 2013

    M.Francis Déry
    À première vue, cela semble être une erreur d'utiliser le mot globalisation plutôt que mondialisation, mais j'ai utilisé ce mot à dessein. J'ai fait exprès. Dans tous ces accords, les prédateurs veulent que leurs accords touchent tout, englobent tout. Morceau par morceau, ils réussissent.
    Même si à priopri, ils n'obtiennent pas tout, s'ils réussissent à obtenir ou à toucher 51% et plus de l'économie, la partie est gagnée, le reste va tomber. Pourquoi? Parce qu'évidemment, les multinationales via leurs filiales dans les paradis fiscaux vont soustraire tellement de revenus aux gouvernements qu'aucun ne sera capable de boucler un budget. Le but de ces accords est d'asphyxier les gouvernements pour leur enlever leurs pouvoirs économiques et financiers. Sans revenus, les gouvernements sont obligés d'étrangler le peuple, de le prendre en otage. On signe avec l'UE mais les détails concernent les multinatioanales. En réalité les gouvernements nous vendent aux multinationales. Leurs lobbystes seront largement récompensés. En cas de crise économique, ils n'auront aucune difficulté à se trouver des postes tellement bien rémunérés qu'aucun état se sera en mesure de rivaliser.
    Voilà pourquoi on ne doit plus rien concéder dans ces accords. En plus, les compagnies font maintenant de la migration, de l'embauche temporaire d'immigrants prétextant que les canadiens ne veulent pas travailler. La fraude telle que les banques l'ont pratiquée consiste à remplacer des canadiens réguliers par des immigrants temporaires. On le fait en cachette jusqu'à ce qu'on se fasse prendre en défaut. Et quelle est la punition? Aucune.
    Ma position est non à tous ces accords de vautours.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    1 juillet 2013

    Globalisation? Voilà en effet un autre mot hypocrite qui distingue l'anglais du français, sans qu'on s'en rende compte, parce qu'il peut très bien se prononcer en français.
    Si nous nous relayons ainsi pour les souligner à l'occasion, nous éviterons de propager ces pièges sournois. Merci M. Déry

  • Archives de Vigile Répondre

    30 juin 2013

    Vous allez vous faire traiter de "renfermiste" par les détracteurs habituels.
    Ma seule critique est que vous utilisez le terme "globalisation" au lieu de "mondialisation". Pas un gros péché, mais cela reste une mutation linguistique.
    La grande question devient "Pour qui roule le PQ ?"
    Ce sont les jeux d'influences qu'il faut percevoir dans le parti.

  • Jean-Claude Michaud Répondre

    30 juin 2013

    Ce qui est vraiment inquiétant est que ces traités internationaux sont négociés derrière des portes closes comme s'il s'agissait de contrat entre entreprises privées ou particuliers. Ces traités sont écrits dans un langage incompréhensible pour le commun des mortels, ont des clauses pour protéger divers lobbys et groupes d'intérêts et sont rédigés pour interprétation par des experts du droits internationales rénumérés une fortune. Ces traités engagent les pays pour le bénéfice des grandes entreprises multinationales et souvent oligopolistiques.
    Il faut plus de démocratie dans leurs rédactions. Est-ce que nous allons y gagner? Il n'y a pas de débat et cela m'inquiète au plus au point.

  • Nicodème Camarda Répondre

    30 juin 2013

    J'appuie la motion de congédiement ! Merci !