La diversité comme force ?

Justin Trudeau finit par dire la vérité contre son gré

Lapsus révélateur de Pee Wee Trudeau

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Chronique de PHP

Épiloguant sur les bienfaits de la diversité, un de ses thèmes de prédilection, Justin Trudeau n'a pas hésité à affirmer que notre « monde évolue vers plus de diversité, pas moins de diversité … c'est une forme d'entropie [dans un contexte] où les gens vont se disperser, où ils vont venir apporter de nouvelles perspectives ». C'est le fait de comparer la diversité à l'entropie qui a fait ciller plusieurs observateurs.


Un lapsus révélateur


Il s'agit donc d'un lapsus révélateur, l'entropie désignant l'état de désordre d'un système, qui semble indiquer l'état de conscience d'un politicien qui s'active à promouvoir le multiculturalisme envers et contre tous. C'est un peu ce que croit le député Maxime Bernier lorsqu'il gazouille que « certains disent que Trudeau a utilisé le mauvais mot ou ne sait pas ce que signifie entropie. Je pense que c'est précisément ce qu'il voulait dire ».


Il serait pertinent de rappeler que Justin Trudeau, en janvier 2017, s'était élevé contre la volonté du président des États-Unis, Donald Trump, de restreindre les flux de l'immigration en direction des États-Unis et s'était emparé des médias sociaux pour faire l'apologie de la politique canadienne d'ouverture des frontières. « La diversité est notre force » est devenue son antienne, une sorte de mantra qu'il s'est évertué à répéter chaque fois que l'opinion publique émettait des bémols sur sa politique migratoire.


« L'entropie est notre force »


Les flux migratoires s'étant amplifiés, depuis lors, bien des voix se sont élevées afin de remettre en question une approche qui s'apparente à la volonté de liquider nos frontières.


Maxime Bernier en a remis une couche avec un autre gazouillis qui pointe du doigt vers cette diversité à tout crin qui pourrait générer « des bouleversements constants, et une remise en question radicale de ce qui définit la société et lui donne structure [ce qui] va entraîner sa désintégration dans un chaos sans ordre. Plus rien ne va la distinguer de rien d'autre. C'est l'entropie ».


Un chroniqueur du National Post, Andrew Coyne, ironise sur la question en affirmant que « l'entropie est notre force » est devenu le nouveau slogan de l'équipe libérale.


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Patrice-Hans Perrier181 articles

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Patrice-Hans Perrier est un journaliste indépendant qui s’est penché sur les Affaires municipales et le développement urbain durant une bonne quinzaine d’années. De fil en aiguille, il a acquis une maîtrise fine de l’analyse critique et un style littéraire qui se bonifie avec le temps. Disciple des penseurs de la lucidité – à l’instar des Guy Debord ou Hannah Arendt – Perrier se passionne pour l’éthique et tout ce qui concerne la culture étudiée de manière non-réductionniste. Dénonçant le marxisme culturel et ses avatars, Patrice-Hans Perrier s’attaque à produire une critique qui ambitionne de stimuler la pensée critique de ses lecteurs. Passant du journalisme à l’analyse critique, l’auteur québécois fourbit ses armes avant de passer au genre littéraire. De nouvelles avenues s’ouvriront bientôt et, d’ici là, vous pouvez le retrouver sur son propre site : patricehansperrier.wordpress.com





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